POCOGNOLI - Le baptême à moitié plein

Sébastien Pocognoli lors du match 

nul de Monaco à Angers (1-1), hier.

Pour le premier match sur le banc de son nouvel entraîneur, Monaco a concédé le nul à Angers. 

Mais le Belge se voulait positif, vu les circonstances.

«Ça aurait été trop beau que tout soit parfait» 

   - SÉBASTIEN POCOGNOLI, ENTRAÎNEUR DE MONACO

19 Oct 2025 - L'Équipe

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL - ROMAIN LAFONT

ANGERS – À cinq minutes près, Sébastien Pocognoli repartait de Raymond-Kopa avec 3 points en guise de baptême en Ligue1. Malheureusement pour le nouvel entraîneur de Monaco, son équipe a subi la loi du Chérif, Sidiki de son prénom, sur une merveille de passe de Raolisoa (1-1, 85e), et concédé un nul plutôt logique. Le technicien belge se voulait toutefois partisan du verre à moitié plein, lui qui était encore en poste à l’Union Saint-Gilloise il y a seulement dix jours.

«D’un point de vue mathématique, je suis forcément un peu déçu. Après, d’un point de vue footballistique, sur le peu de temps qu’on a eu ensemble, il y a eu pas mal de choses très positives. L’attitude a été bonne, les garçons se sont battus, ils ont essayé d’appliquer avec le ballon les principes qu’on a travaillés sur les deux jours. Malheureusement, on a été un peu stéréotypés par moments dans nos tentatives. On aurait pu aussi combiner avec du jeu un peu plus direct. Tout n’était pas parfait, mais je trouve qu’il y avait beaucoup de choses positives dans l’envie d’exécuter le game plan. »

Ce plan de jeu, ça ressemblait à quoi, alors? D’abord, une défense à trois, avec le latéral Caio Henrique reconverti en central en raison des blessures (Dier, Mawissa). Avec le ballon, un 3-4-2-1 où Maghnes Akliouche et Ansu Fati étaient en soutien de Mika Biereth. Sans le ballon, une sorte de 3-5-2 où le joueur prêté par le Barça redescendait dans l’entrejeu, avec un pressing très haut et du un-contre-un presque partout sur le terrain. «Ce n’est pas 100% un marquage individuel, nuançait Thilo Kehrer. Mais c’est vrai que c’est un style très intense. Après, on a une équipe qui a les capacités physiques de jouer ce style et des joueurs qui ont l’intelligence de s’adapter à ça aussi. Je suis sûr qu’avec de la répétition, on va encore plus s’habituer, on va encore plus se trouver et trouver de la confiance dans ce système, dans ce style de jeu.» a Les Monégasques ont d’abord semblé tâtonner, avec un pressing parfois trop facilement percé, de grosses difficultés à trouver un Biereth en souffrance durant l’heure qu’il a passée sur le terrain, et un déchet considérable côté gauche chez le pourtant très actif Kassoum Ouattara.

Le meilleur joueur de l’ASM en première période était le gardien Philipp Köhn, ce qui n’est jamais bon signe. Puis, dans le sillage d’un repositionnement un peu plus excentré de Caio (Henrique, ndr), Monaco a commencé à se créer quelques occasions, et il a fini par ouvrir le score comme souvent grâce à deux de ses entrants, Takumi Minamino servant astucieusement Folarin Balogun, à la suite d’une récupération du toujours plus épatant Mamadou Coulibaly (1-0, 72e). Et il est donc passé à cinq minutes de son premier clean-sheet de la saison. « Ça aurait été trop beau que tout soit parfait, reprend Pocognoli. Le premier entraînement où je suis arrivé, c’était assez chaotique. Aujourd’hui, j’ai quand même une certaine application contre un bloc bas. Le but résulte exactement de ce qu’on voulait faire. C’est assez satisfaisant. Je trouve que le pressing était bien, le deuxième ballon moins bien. Il y a des points d’amélioration.»

Mais peu de temps pour les travailler, alors que sa première semaine complète de travail ne pourra pas avoir lieu avant début décembre, entre les matches de Ligue des champions, la journée de Ligue 1 en milieu de semaine prochaine et la trêve internationale de novembre. «C’est un défi, reconnaît “Poco”. Oui, on n’a pas beaucoup de temps. L’analyse vidéo va être importante, ce sera comme un entraînement.»

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18 - À ans et 307 jours, Sidiki Chérif est devenu le troisième plus jeune buteur d’Angers en Ligue 1 au XXIe siècle derrière Mohamed-Ali Cho (17 ans et 222 jours en août 2021) et Prosper Peter (18 ans et 22 jours contre Rennes en début.

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Angers a même des regrets

19 Oct 2025 - L'Équipe

R. Laf.

On peut être un mal classé, égaliser presque sur le gong face à un candidat à la C1 et avoir pourtant des regrets. Tel était le sentiment des Angevins, hier soir, et il était plutôt légitime. Philipp Köhn a sorti une parade de l’espace devant Himad Abdelli (45e+2), il a été sauvé par son poteau sur une frappe du joker arrivé la semaine dernière Amine Sbaï (50e), et Prosper Peter a raté une énorme occasion sur un centre parfait de Louis Mouton (32e). « Je pense qu’on peut mener au moins 1-0 en première période, expliquait ce dernier.

En seconde, ils nous ont mis un peu plus en difficulté mais mine de rien, on a quand même pas mal d’occasions pour marquer ce premier but. C’est un peu notre défaut cette année, on est un peu à réaction. C’est un bon point de pris sur le papier mais en voyant la physionomie du match, on aurait mérité trois points. »

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Sébastien Pocognoli durante la partita 

pareggiata dal Monaco ad Angers (1-1) ieri.

POCOGNOLI - Un battesimo mezzo pieno

Nella prima partita con il nuovo allenatore in panchina, il Monaco ha pareggiato ad Angers. 

Ma il belga si è mostrato positivo, date le circostanze.

«Sarebbe stato troppo bello se tutto fosse stato perfetto» 

   - SÉBASTIEN POCOGNOLI, ALLENATORE DEL MONACO

19 ottobre 2025 - L'Équipe

DEL NOSTRO INVIATO SPECIALE - ROMAIN LAFONT

ANGERS - A cinque minuti dalla fine, Sébastien Pocognoli stava per lasciare il "Raymond-Kopa" con 3 punti al suo esordio in Ligue 1. Purtroppo per il nuovo allenatore del Monaco, la sua squadra ha subìto la legge di Chérif, di nome Sidiki, su un meraviglioso passaggio di Raolisoa (1-1, 85'), concedendo un pareggio piuttosto logico. L'allenatore belga ha comunque voluto vedere il bicchiere mezzo pieno, lui che solo dieci giorni fa era ancora alla guida dell'Union Saint-Gilloise.

"Da un punto di vista aritmetico, sono inevitabilmente un po' deluso. Ma dal punto di vista calcistico, considerando il poco tempo che abbiamo avuto a disposizione, ci sono stati molti aspetti positivi. L'atteggiamento è stato buono, i ragazzi hanno lottato, hanno cercato di applicare con il pallone i princìpi su cui abbiamo lavorato nei due giorni. Purtroppo, a volte siamo stati un po' stereotipati nei nostri tentativi. Avremmo potuto anche combinare un gioco un po' più diretto. Non tutto è stato perfetto, ma trovo che ci siano stati molti aspetti positivi nella voglia di eseguire il piano-partita».

Come era strutturato questo piano-partita? Innanzi tutto, una difesa a tre, con il terzino Caio Henrique convertito in difensore centrale (sinistro, ndr) a causa degli infortuni (Dier, Mawissa). Con la palla, un 3-4-2-1 in cui Maghnes Akliouche e Ansu Fati sostenevano Mika Biereth. Senza palla, una sorta di 3-5-2 in cui il giocatore in prestito dal Barça (Fati, ndr) si abbassava a centrocampo, con un pressing molto alto e un uno-contro-uno quasi ovunque sul campo. «Non è al 100% una marcatura individuale», ha precisato Thilo Kehrer. «Ma è vero che è uno stile molto intenso. Inoltre, abbiamo una squadra che ha le capacità fisiche per giocare con questo stile e giocatori che hanno l'intelligenza per adattarsi anche a questo. Sono sicuro che con la ripetizione ci abitueremo ancora di più, troveremo ancora di più il nostro equilibrio e acquisiremo fiducia in questo sistema, in questo stile di gioco». I monegaschi sono sembrati inizialmente in difficoltà, con un pressing a volte troppo facilmente superabile, grandi difficoltà a trovare Biereth in sofferenza durante l'ora che ha trascorso in campo e un notevole spreco sulla sinistra da parte del comunque molto attivo Kassoum Ouattara.

Il miglior giocatore del Monaco nel primo tempo è stato il portiere Philipp Köhn, il che non è mai un buon segno. Poi, sulla scia di un riposizionamento leggermente più decentrato di Caio (Henrique, ndr), il Monaco ha iniziato a crearsi alcune occasioni e ha finito per aprire le marcature, come spesso accade, grazie a due dei suoi entranti: Takumi Minamino ha servito abilmente Folarin Balogun, dopo un recupero del sempre più sorprendente Mamadou Coulibaly (1-0, 72'). E così è arrivato a cinque minuti dal suo primo clean sheet della stagione. «Sarebbe stato troppo bello se tutto fosse stato perfetto», riprende Pocognoli. «Il primo allenamento a cui ho partecipato è stato piuttosto caotico. Oggi ho comunque una certa applicazione contro un blocco basso. Il gol è il risultato di ciò che volevamo fare. È abbastanza soddisfacente. Trovo che il pressing sia stato buono, le seconde palle meno. Ci sono margini di miglioramento».

Ma c'è poco tempo per lavorarci, dato che la sua prima settimana completa di lavoro non potrà avere luogo prima dell'inizio di dicembre, tra le partite di Champions League, la giornata di Ligue 1 a metà della prossima settimana e la pausa internazionale di novembre. «È una sfida», ammette «Poco». «Sì, non abbiamo molto tempo. L'analisi-video sarà importante, sarà come un allenamento».

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18 - A 18 anni e 307 giorni, Sidiki Chérif è diventato il terzo marcatore più giovane dell'Angers nella Ligue 1 del XXI secolo, dietro Mohamed-Ali Cho (17 anni e 222 giorni nell'agosto 2021) e Prosper Peter (18 anni e 22 giorni contro il Rennes all'inizio della stagione).

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L'Angers ha persino dei rimpianti

Si può essere in fondo alla classifica, pareggiare quasi allo scadere contro una squadra candidata a qualificarsi per la prossima Champions League e avere comunque dei rimpianti. Questo era il sentimento degli angevini ieri sera, ed era piuttosto legittimo. Philipp Köhn ha compiuto una parata straordinaria su Himad Abdelli (45'+2), è stato salvato dal palo su un tiro del jolly  Amine Sbaï (50'), arrivato la settimana scorsa, e Prosper Peter ha fallito un'occasione enorme su un cross perfetto di Louis Mouton (32'). “Penso che avremmo potuto chiudere il primo tempo almeno sull'1-0”, ha spiegato quest'ultimo.

Nel secondo tempo ci hanno messo un po' più in difficoltà, ma tutto sommato abbiamo avuto comunque diverse occasioni per passare in vantaggio. È un po' il nostro difetto quest'anno, siamo un po' reattivi. Sulla carta è un buon punto, ma visto l'andamento della partita, avremmo meritato i tre punti".