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Son talent était connu, mais il a explosé la saison dernière. L'artiste monégasque allie désormais le flair à une efficacité redoutable.
Goal.com
07 juil. 2025
Monaco a longtemps été le refuge d'artistes de renom, de Francis Bacon à Fernando Botero. Mais aujourd'hui, les toiles et les chevalets ont parfois laissé place à la pelouse du Stade Louis-II, où une nouvelle génération d'artistes s'exprime avec le ballon. Le dernier en date se nomme Maghnes Akliouche, et il est en train de signer son premier chef-d'œuvre. Après une saison pleine avec l'AS Monaco, l'ailier a enfin joint les stats à la manière, avec 7 buts et 12 passes décisives en 43 rencontres. Une explosion qui confirme un talent longtemps pressenti, mais dont la maturation a demandé du temps.
Alors que les plus grands clubs européens commencent à se pencher sur son cas, il est temps de s'attarder sur le parcours de ce dribbleur élégant qui, après avoir longtemps poli son art, est enfin prêt à l'exposer sur la plus grande des scènes.
AFP
Les premiers coups de pinceau
Comme beaucoup de talents franciliens, Maghnes Akliouche a fait ses gammes en région parisienne. Né à Tremblay-en-France dans une famille d'origine algérienne, il use ses premiers crampons à Villemomble Sports avant de rejoindre l'US Torcy. C'est là, dans cette pépinière reconnue, que son destin bascule. À 15 ans, son aisance technique et sa vision du jeu tapent dans l'œil des recruteurs de l'AS Monaco. Le Rocher l'appelle. L'apprentissage est fulgurant. Après une seule saison avec les U19, les formateurs monégasques décèlent un potentiel qui ne demande qu'à éclore plus vite. Il est donc surclassé avec le Groupe Élite, l'équipe réserve du club, qui évolue en National 2. Ses performances avec l'équipe B confirment rapidement les espoirs placés en lui. La récompense ne tarde pas. En octobre 2021, Niko Kovač lui offre ses premières minutes dans le grand bain de la Ligue 1. Le symbole est fort : c'est face à l'Olympique Lyonnais, autre grand club formateur, qu'il remplace Gelson Martins dans les arrêts de jeu.
La patience et le travail
Après ses débuts, Maghnes Akliouche continue de naviguer entre l'équipe réserve et le groupe professionnel. Lors de la saison 2021-22, il dispute sept bouts de matchs en Ligue 1, grappillant 48 minutes sans toutefois trouver le chemin des filets. La saison suivante, son temps de jeu augmente, mais le compteur de buts reste bloqué à zéro. Pour ce joueur au profil d'esthète, le passage au monde professionnel est exigeant, parfois frustrant. La marche est haute. Il le reconnaît lui-même avec lucidité.
« J'étais un garçon petit et frêle, je me faisais souvent bouger », confiait-il récemment à des jeunes du centre de formation de l'ASM. « Ce n'était pas facile, mais parfois, il ne faut pas trop réfléchir et simplement travailler dur. Au final, ça finit toujours par payer. »
Cette abnégation a fini par porter ses fruits lors de la saison 2023-2024, celle de la grande éclosion. Le talent s'est enfin traduit en chiffres. En 28 matchs de championnat, le gaucher a inscrit 7 buts et délivré 4 passes décisives. Des statistiques qui lui ont permis de s'imposer comme un titulaire indiscutable et de jouer un rôle majeur dans la qualification du club pour la Ligue des Champions. La saison qui vient de s'écouler n'a fait que confirmer qu'il n'était pas l'homme d'une seule saison, prouvant que l'artiste avait aussi le mental d'un compétiteur.
Un artiste au service du collectif
Maghnes Akliouche est avant tout un créateur. Capable d'évoluer sur un côté ou en position de numéro 10, il appartient à cette catégorie de joueurs élégants dont chaque prise de balle est un plaisir pour les yeux. Dribbleur fin, il pense d'abord à ses coéquipiers avant de tenter sa chance. Mais là où il se distingue de beaucoup d'autres artistes, c'est par son intelligence de jeu et son volume de travail sans ballon, une qualité qui en fait un joueur moderne et complet. Il est également très à l'aise dans les petits espaces et le jeu en combinaison. Son entente avec Eliesse Ben Seghir, autre talent brut de la formation monégasque, a offert des séquences magnifiques, comme ce but face à Brest où leur complicité a sauté aux yeux. Un duo qui fait rêver les supporters et rappelle, toutes proportions gardées, celui que formaient à l'époque Thierry Henry et David Trezeguet.
Akliouche ne s'en cache pas, son jeu est le reflet de ses idoles. « Je regardais beaucoup de vidéos de Zidane, Iniesta et Özil », confiait-il à Téléfoot. « Dépasser un adversaire me procure une énorme satisfaction. Et j'adore mettre mes coéquipiers en bonne position en leur donnant une passe décisive. » La seule partition qui semblait parfois manquer à son répertoire était celle du buteur. Sept buts en une saison, pour un joueur aussi offensif, cela peut paraître peu. Mais ce chiffre est trompeur. Son but contre Rennes, par exemple, valait à lui seul le détour. Sur un centre venu de la droite, Akliouche a signé un chef-d'œuvre : un ciseau acrobatique du pied gauche, son "mauvais" pied, dans une position improbable. Un geste de pur génie qui a rappelé à tous que l'artiste savait aussi être un finisseur d'exception.
Le chef-d'œuvre encore à venir
Pour atteindre le gotha européen, Maghnes Akliouche doit encore gagner en constance et en efficacité. C'est le dernier coup de pinceau à apporter à sa toile. Mais ses fulgurances, comme ce but mémorable contre Rennes, sont précisément la raison pour laquelle les recruteurs des plus grands clubs se pressent de plus en plus dans les travées du Stade Louis-II.
Thiago Scuro, le directeur général de l'ASM, est bien conscient de l'intérêt grandissant pour son joyau. « Il est logique que des clubs s'intéressent à lui, mais aujourd'hui, c'est un joueur de Monaco et il ne sera pas facile de le faire partir d'ici », a-t-il prévenu sur Téléfoot. Le message est clair : la porte est fermée, mais pas à double tour. Car le talent pur ne ment jamais, et les cadors européens le savent. Liverpool, Manchester United, Manchester City, Tottenham, et même le Paris Saint-Germain... tous ont été cités comme des prétendants. L'Équipe rapporte également que le Real Madrid le suit de près, Xabi Alonso étant déjà un admirateur de longue date du joueur.
Sous contrat jusqu'en 2028 et sans clause libératoire (interdites en France), Akliouche ne sera pas bradé. On parle d'un montant avoisinant les 70 à 80 millions d'euros pour s'attacher ses services. La question n'est donc pas de savoir si Akliouche a le talent pour atteindre les sommets, mais s'il parviendra à transformer son génie technique en une machine à statistiques, ce qui est aujourd'hui la clé du très haut niveau. S'il y parvient, son avenir sera, à n'en pas douter, magnifique.
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Più che un semplice dribblatore: come Akliouche
è diventato il giocatore completo che tutti vorrebbero avere
Il suo talento era già noto, ma è esploso nella scorsa stagione. L'estroso monegasco ora unisce il talento a una formidabile efficacia.
Monaco è stata a lungo il rifugio di artisti di fama, da Francis Bacon a Fernando Botero. Ma oggi, le tele e i cavalletti hanno talvolta lasciato il posto al prato dello Stade Louis-II, dove una nuova generazione di artisti si esprime con il pallone. L'ultimo arrivato si chiama Maghnes Akliouche e sta firmando il suo primo capolavoro. Dopo una stagione piena con l'AS Monaco, l'esterno offensivo ha finalmente unito le cifre allo stile, con 7 gol e 12 assist in 43 partite. Un'esplosione che conferma un talento a lungo intuito, ma la cui maturazione ha richiesto tempo.
Mentre i grandi club europei iniziano a interessarsi a lui, è tempo di soffermarsi sul percorso di questo elegante dribblatore che, dopo aver affinato a lungo la sua arte, è finalmente pronto a esibirsi sul palcoscenico più importante.
I primi passi
Come molti talenti dell'Île-de-France, Maghnes Akliouche ha mosso i primi passi nella regione parigina. Nato a Tremblay-en-France da una famiglia di origini algerine, ha indossato per la prima volta le scarpe da calcio al Villemomble Sports prima di passare al Torcy. È lì, in questo rinomato vivaio, che il suo destino cambia. A 15 anni, la sua abilità tecnica e la sua visione di gioco attirano l'attenzione dei talent scout del Monaco. Il club monegasco lo chiama. L'apprendistato è fulmineo. Dopo una stagione con gli Under 19, gli allenatori monegaschi individuano in lui un potenziale che non aspetta altro che sbocciare più rapidamente. Viene quindi promosso nel Groupe Élite, la squadra riserve del club, che milita in National 2. Le sue prestazioni con la squadra B confermano rapidamente le speranze riposte in lui. La ricompensa non tarda ad arrivare. Nell'ottobre 2021, Niko Kovač gli offre i suoi primi minuti nella Ligue 1. Il simbolo è forte: è contro l'Olympique Lyonnais, un altro grande vivaio, che sostituisce Gelson Martins nei minuti di recupero.
Pazienza e lavoro
Dopo il suo debutto, Maghnes Akliouche continua a navigare tra la squadra riserva e il gruppo professionistico. Nella stagione 2021-22, gioca sette partite in Ligue 1, totalizzando 48 minuti senza però trovare la via del gol. La stagione successiva, il suo tempo di gioco aumenta, ma il contatore dei gol rimane fermo a zero. Per questo giocatore dal profilo estetico, il passaggio al mondo professionistico è impegnativo, a volte frustrante. Il livello è alto. Lo riconosce lui stesso con lucidità.
«Ero un ragazzo piccolo e fragile, mi prendevano spesso in giro», ha recentemente confidato ai giovani del centro di formazione dell'ASM. «Non è stato facile, ma a volte non bisogna pensare troppo e semplicemente lavorare sodo. Alla fine, ne vale sempre la pena.»
Questa abnegazione ha dato i suoi frutti nella stagione 2023-2024, quella della grande svolta. Il talento si è finalmente tradotto in numeri. In 28 partite di campionato, il mancino ha segnato 7 gol e fornito 4 assist. Statistiche che gli hanno permesso di affermarsi come titolare indiscusso e di giocare un ruolo fondamentale nella qualificazione del club alla Champions League. La stagione appena trascorsa ha confermato che non era un giocatore da solo una stagione, dimostrando che l'artista aveva anche la mentalità del combattente.
Un artista al servizio della squadra
Maghnes Akliouche è prima di tutto un creatore di gioco. Capace di giocare sia sulla fascia sia da numero 10, appartiene a quella categoria di giocatori eleganti che rendono ogni tocco di palla un piacere per gli occhi. Dribblatore raffinato, pensa prima ai compagni prima di tentare la conclusione. Ma ciò che lo distingue da molti altri artisti è la sua intelligenza di gioco e il suo volume di lavoro senza palla, una qualità che lo rende un giocatore moderno e completo. È anche molto a suo agio nei piccoli spazi e nel gioco di combinazione. Il suo affiatamento con Eliesse Ben Seghir, altro talento grezzo della formazione monegasca, ha offerto sequenze magnifiche, come il gol contro il Brest, dove la loro intesa è stata evidente. Una coppia che fa sognare i tifosi e che ricorda, con le dovute proporzioni, quella formata all'epoca da Thierry Henry e David Trezeguet.
Akliouche non lo nasconde, il suo gioco riflette quello dei suoi idoli. «Guardavo molti video di Zidane, Iniesta e Özil», ha confidato a Téléfoot. «Superare un avversario mi dà un'enorme soddisfazione. E adoro mettere i miei compagni in buona posizione con un passaggio decisivo. » L'unica nota che a volte sembrava mancare nel suo repertorio era quella del goleador. Sette gol in una stagione, per un giocatore così offensivo, possono sembrare pochi. Ma questa cifra è ingannevole. Il suo gol contro il Rennes, ad esempio, è stato di per sé degno di nota. Su un cross (di Vanderson) dalla destra, Akliouche ha realizzato un capolavoro: un acrobatico rovesciata di sinistro, il suo piede “forte”, in una posizione improbabile. Un gesto di puro genio che ha ricordato a tutti che l'artista sapeva anche essere un finalizzatore eccezionale.
Il capolavoro ancora da venire
Per raggiungere l'élite europea, Maghnes Akliouche deve ancora migliorare in termini di costanza ed efficacia. È l'ultimo tocco da dare al suo quadro. Ma le sue prodezze, come quel memorabile gol contro il Rennes, sono proprio il motivo per cui i talent scout dei club più importanti si affollano sempre più spesso sugli spalti dello Stade Louis-II.
Thiago Scuro, direttore generale dell'ASM, è ben consapevole del crescente interesse per il suo gioiello. «È logico che i club siano interessati a lui, ma oggi è un giocatore del Monaco e non sarà facile farlo partire da qui», ha avvertito su Téléfoot. Il messaggio è chiaro: la porta è chiusa, ma non a doppia mandata. Perché il talento puro non mente mai, e i grandi club europei lo sanno bene. Liverpool, Manchester United, Manchester City, Tottenham e persino il Paris Saint-Germain... tutti sono stati citati come potenziali acquirenti. L'Équipe riferisce inoltre che il Real Madrid lo sta seguendo da vicino, dato che Xabi Alonso è già da tempo un grande ammiratore del giocatore.
Con un contratto fino al 2028 e senza clausola rescissoria (vietata in Francia), Akliouche non sarà svenduto. Si parla di una cifra intorno ai 70-80 milioni di euro per assicurarsi i suoi servizi. La questione quindi non è se Akliouche abbia il talento per raggiungere i vertici, ma se riuscirà a trasformare il suo genio tecnico in una macchina da statistiche, che oggi è la chiave per raggiungere livelli molto alti. Se ci riuscirà, il suo futuro sarà senza dubbio magnifico.
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