EVENEPOEL SUR SON ARC-EN-CIEL


Champion du monde de la discipline, Remco Evenepoel a impressionné 
hier en remportant le chrono et en endossant le maillot jaune de leader.

EVENEPOEL LE PLUS FORT DES CADORS

Fidèle à son rang de champion du monde de la spécialité, le Belge a remporté le contre-la-montre du Dauphiné, six mois après sa grave chute de l’hiver, la dernière démonstration qu'il est incasable, que toujours il se reléve

12 Jun 2025 - L'Équipe
ALEXANDRE ROOS

EVENEPOEL LE PLUS FORT DES CADORS 

SAINT-PÉRAY (ARDÈCHE) – «On n’est pas sérieux quand on a 17 ans » , écrivait Arthur Rimbaud. On ne devrait pas non plus avoir affronté la mort quand on a 25 ans. Cette pensée ne nous quitte jamais quand on voit Remco Evenepoel sur son petit vélo, déterminé, bouillonnant, vivant, un Petit Poucet lâché sur le chemin de sa destinée, qui jamais ne dévie malgré les vents contraires, malgré tous ces chemins qui virent à droite, à gauche, et qu’il pourrait emprunter pour s’acheter un brin de sérénité. Un peu plus de six mois après avoir connu une nouvelle chute à l’entraînement, qui l’a encore une fois testé, qui a interrogé ses ressorts intimes, qui l’a tout simplement mis au bord du précipice, tenté de plaquer tout ce qu’il pensait le définir, le Belge a battu les deux meilleurs coureurs du monde hier dans le contre-lamontre du Critérium du Dauphiné, avec son joli maillot arcen-ciel de la spécialité, coiffé de son casque doré, et on pourrait trouver tout cela normal et passer à autre chose.

On peut parler des secondes d’écart, de la montagne qui arrive ce week-end, de questions vertigineuses comme « penses-tu pouvoir résister dans les Alpes?» , remuer toutes ces interrogations existentielles et oublier tout le reste. Qu’à l’âge où on boit des vodkas pomme – c’est très mauvais, à plus de 40ans, on peut vous l’assurer –, ou des bocks et de la limonade pour convoquer à nouveau Rimbaud, lui a failli mourir deux fois sur son vélo, au fond d’un ravin de la descente du Sormano dans le Tour de Lombardie 2020, dans cette triste descente du Tour du Pays Basque l’an passé où l’histoire aurait été bien sombre s’il avait heurté de plein fouet un des arbres du bas-côté.

Il sait qu’il doit exploiter le moindre détail pour gagner

Et pourtant il est toujours là, avec sa bouille de sale gosse, il vibre, il aboie, notre petit Hinault à nous, notre teigne, notre combattant éternel. Il avait préparé cette journée avec minutie, il avait envoyé Maximilian Schachmann avaler le tracé à fond, il avait demandé à ses équipiers qui le feraient avec la pédale douce de quand même attaquer les virages, pour en tirer tous les enseignements avant de s’élancer. Il sait qu’il doit exploiter le moindre détail pour gagner, pour exister, il connaît ses limites, conscient qu’il a peu de chances de remporter un grand Tour si les deux zinzins, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard (voir ci-contre), sont au départ, dans l’acceptation de sa condition inférieure, de son appartenance à un autre monde.

Hier soir, on a essayé de lui demander quelles ressources il avait activées pour encore se relever, s’il n’avait pas eu envie de tout bazarder. Le cadre corseté de la conférence de presse impliquait forcément un peu de superficialité, mais il a répondu en toute tranquillité. «Cet hiver, il y a eu des moments où je me suis dit que je ne pouvais plus revenir à mon meilleur niveau, surtout avec mes problèmes d’épaule, a-t-il expliqué. Je suis resté calme puis, jour après jour, semaine après semaine, j’ai retrouvé la confiance avec la rééducation. Et dans les moments difficiles, il faut juste tout lâcher, ne pas penser à la performance, la pression, mais redevenir un humain normal et faire des choses qu’on ne peut pas faire pendant la saison.»

Le meilleur rouleur du monde

Evenepoel ne gagne pas comme ses deux adversaires, mais il est un personnage essentiel du cyclisme actuel parce qu’il met du liant dans le triangle d’or et qu’entre la suprématie, la dictature de Pogacar et la timidité, l’effacement de Vingegaard, il apporte de la chair, de l’humain.

Il est le meilleur rouleur du monde, maître d’un exercice froid, arithmétique, où les secondes sont les juges de paix, un exercice terre à terre qui correspond si peu à sa personnalité, à ce qu’il dégage, alors qu’on le dirait plutôt accompagné d’une force céleste. Evenepoel n’est pas une équation mathématique, mais un sujet de philosophie. Il inspire des réflexions métaphysiques et en cela, le Belge est en osmose avec son sport, il est l’une des plus belles incarnations actuelles du cyclisme, de sa dureté, de ses épreuves, de ses dangers. Il gagne souvent, mais il perd bien plus. Un sport qui trie les destins à coups de chronomètre, dont les classements décident de la postérité ou de l’oubli, mais qui est régi par des forces supérieures, une discipline où il est question d’exigence extrême, d’ascèse, de vie et de mort.

Evenepoel est encore jeune dans la carrière, mais il a déjà traversé tout cela. On ne sait pas exactement ce qui le pousse, ce qui lui a permis de survivre à ces événements qui nous auraient pour beaucoup engloutis. Pour l’heure, on a l’impression que son insouciance le protège, qu’il est sur son arc-en-ciel, et c’est encore plus beau comme cela. Arthur Rimbaud avait raison, on n’est pas sérieux quand on a 17ans.

***

Il campione del mondo Remco Evenepoel ha impressionato ieri 
vincendo la cronometro e conquistando la maglia gialla di leader.

EVENEPOEL IL PIÙ FORTE DEI GRANDI

Fedele al suo status di campione del mondo (e olimpico, ndr) della specialità, il belga ha vinto la cronometro del Delfinato, sei mesi dopo il grave incidente dell'inverno, l'ultima dimostrazione che è inarrestabile, che è sempre all'altezza della situazione.

12 giu 2025 - L'Équipe
ALEXANDRE ROOS

EVENEPOEL IL PIÙ FORTE DEI BIG 

SAINT-PÉRAY (ARDÈCHE) - “Non si può essere seri a 17 anni”, scriveva Arthur Rimbaud. Non si dovrebbe nemmeno affrontare la morte a 25 anni. Questo pensiero non ci abbandona mai quando vediamo Remco Evenepoel in sella alla sua piccola bicicletta, determinato, entusiasta, vivo, un Pollicino che si incammina sulla strada del suo destino, che non devia mai nonostante i venti contrari, nonostante tutte le strade che deviano a destra e a sinistra, e che potrebbe prendere per comprarsi un po' di serenità. Poco più di sei mesi dopo l'ennesimo incidente in allenamento, che lo ha messo alla prova ancora una volta, che ha interrogato il suo funzionamento interno, che lo ha semplicemente messo sull'orlo del precipizio, che lo ha tentato di buttare via tutto ciò che pensava lo definisse, il belga ha battuto ieri i due migliori corridori del mondo nella cronometro del Critérium du Dauphiné, indossando la sua bella maglia iridata della specialità, sormontata dal suo casco dorato, e potremmo trovare tutto ciò normale e passare ad altro. 

Possiamo parlare di secondi di distanza, della montagna che si avvicina questo fine settimana, di domande vertiginose come "pensi di poter resistere sulle Alpi? Possiamo suscitare tutte queste domande esistenziali e dimenticarci di tutto il resto. In un'età in cui si beve vodka alla mela - che fa malissimo a più di 40 anni, ve lo assicuriamo - o bocks e limonata per evocare ancora una volta Rimbaud, che ha rischiato di morire due volte in bicicletta, in fondo a un burrone nella discesa di Sormano del Giro di Lombardia 2020 e in quella triste discesa del Giro dei Paesi Baschi dello scorso anno, dove la storia sarebbe stata molto triste se lui avesse colpito frontalmente uno degli alberi a lato della strada.

Sa di dover sfruttare ogni dettaglio per vincere

Eppure, Remco è ancora lì, con la faccia da monello, vibra, abbaia, il nostro piccolo Hinault, la nostra peste, il nostro eterno combattente. Aveva preparato questa giornata meticolosamente, aveva mandato Maximilian Schachmann a ingoiare il percorso, aveva chiesto ai suoi compagni di squadra che l'avrebbero fatto con il pedale morbido di attaccare comunque le curve, di imparare tutto quello che poteva da loro prima di partire. Sa che deve sfruttare il minimo dettaglio per vincere, per esistere, conosce i suoi limiti, consapevole di avere poche possibilità di vincere un Tour importante se i due zinzin, Tadej Pogacar e Jonas Vingegaard (vedi a lato), sono al via, accettando la sua condizione di inferiorità, la sua appartenenza a un altro mondo.

Ieri sera abbiamo provato a chiedergli quali risorse avesse attivato per rimettersi in piedi, se non avesse avuto voglia di buttare via tutto. I confini della conferenza stampa implicavano inevitabilmente una certa superficialità, ma lui ha risposto in tutta tranquillità. "Quest'inverno ci sono stati momenti in cui mi sono detto che non sarei potuto tornare al mio livello migliore, soprattutto per i problemi alla spalla", ha spiegato. "Ho mantenuto la calma e poi, giorno dopo giorno, settimana dopo settimana, ho ritrovato la fiducia in me stesso grazie alla riabilitazione. E nei momenti difficili bisogna lasciar perdere tutto, non pensare alle prestazioni o alla pressione, ma tornare a essere un essere umano normale e fare le cose che non si possono fare durante la stagione".

Il miglior rouleur del mondo

Evenepoel non vince come i suoi due rivali, ma è una figura essenziale nel ciclismo di oggi perché unisce il triangolo d'oro e, tra la supremazia e la dittatura di Pogacar e la timidezza e l'autosufficienza di Vingegaard, porta carne e qualità umane.

È il miglior rouleur al mondo, padrone di un esercizio freddo, aritmetico, dove i secondi sono i giudici di pace, un esercizio con i piedi per terra che corrisponde così poco alla sua personalità, a ciò che emana, mentre sembra essere accompagnato da una forza celestiale. Evenepoel non è un'equazione matematica, ma un soggetto filosofico. Ispira riflessioni metafisiche e in questo senso il belga è in osmosi con il suo sport: è una delle più belle incarnazioni attuali del ciclismo, della sua durezza, delle sue prove e dei suoi pericoli. Vince spesso, ma perde molto di più. È uno sport in cui i destini sono regolati dal cronometro, in cui le classifiche decidono chi sarà ricordato o dimenticato, ma che è governato da forze superiori, una disciplina in cui è una questione di esigenze estreme, di ascetismo, di vita e di morte.

Evenepoel è ancora giovane nella sua carriera, ma ha già vissuto tutto questo. Non sappiamo esattamente che cosa lo spinga, che cosa gli abbia permesso di sopravvivere a questi eventi che avrebbero travolto molti di noi. Per il momento, abbiamo l'impressione che la sua natura spensierata lo protegga, che sia sul suo arcobaleno, ed è ancora più bello così. Arthur Rimbaud aveva ragione: non si può essere seri a 17 anni.

***


Tadej Pogacar, hier, lors du contre-lamontre individuel, 
est désormais à vingt-deux secondes du général de Jonas Vingegaard.

Pogacar plie

Outre Evenepoel, les Visma-Lease a bike de Jonas Vingegaard et Matteo Jorgenson sont sortis gagnants du chrono hier, au contraire du Slovène, sonné et silencieux.

12 Jun 2025 - L'Équipe
PIERRE MENJOT L. He avec Q.C.

SAINT-PÉRAY (ARDÈCHE) – La scène dessinait le bilan de la journée. Dans un coin de parking, Tadej Pogacar en train de faire sa récupération sur les rouleaux, en discussion avec son staff, avant de monter dans le camion UAE garé juste à côté, sans s’exprimer, pas plus que ses directeurs sportifs. Sous une fenêtre ouverte dudit camion, Matteo Jorgenson faisait sa récup lui aussi, glissant au passage combien il était satisfait de cette journée ( « On va bien dormir ce soir, on n’aurait pas pu faire beaucoup mieux» , jugeait l’Américain), avant de féliciter Jonas Vingegaard, arrivé une dizaine de minutes plus tard.

Les deux leaders de VismaLease a bike ont réussi leur coup, hier, auteurs d’un excellent chrono, le Danois deuxième à vingt secondes de Remco Evenepoel, une place devant son équipier (3e à 37’’). Et surtout, du temps de repris à leur rival slovène, relégué à presque trente secondes de Vingegaard sur 17 kilomètres d’effort solitaire. « J’étais surpris, je pensais même qu’il allait me reprendre un peu de temps, avouait le double vainqueur du Tour. Donc, c’est une bonne journée.»

Dans une déclaration transmise par son équipe un peu plus tard, Pogacar expliquait avoir mal géré sa stratégie «trop conservatrice au début alors que j’aurais dû pousser davantage » . Le champion du monde, dans la zone protocolaire d’arrivée, avait également pris le temps de jeter un oeil au vélo de ses adversaires afin de déceler une possible innovation. Que la mécanique, la tactique ou les jambes l’aient trahi, il est le perdant de la journée parmi les trois favoris. Un premier tournant dans ce Dauphiné.

Vingegaard paraît mieux entouré pour la montagne

Alors qu’il avait couru à l’économie le premier jour (avant de gagner au sprint), à suivre seulement les attaques de ses rivaux, et qu’il n’avait pas bronché non plus mardi dans le final punchy v e r s Chara n t o n n ay ( I s è re ) , l’homme aux presque cent victoires (96) se retrouve pris en tenaille par le binôme des Visma. « Nous sommes là où nous voulions être » , affirmait Grischa Niermann, le directeur sportif de l’équipe néerlandaise.

La première impression est jaune. Une pierre jetée dans le jardin des UAE, avant trois étapes de montagne, ce week-end, «qui décideront de cette course, comme toujours » , assurait Jorgenson. Vingegaard paraît mieux entouré pour l’altitude, mais un Pogacar à son meilleur niveau n’a pas besoin de grand-monde pour faire le match. Mais y est-il, à trois semaines et demie du Tour (5 au 27juillet) ? « Je n’ai pas vu s’il a eu un problème, mais je ne pense pas que ce soit le niveau normal de Pogacar en chrono », murmurait Niermann hier. Le meilleur coureur du monde aura trois jours, à partir de demain, pour dissiper tout malentendu.

***

Nella cronometro individuale di ieri, Tadej Pogacar è ora 
ventidue secondi da Jonas Vingegaard in classifica generale.

PIERRE MENJOT 
L. Lui con Q.C.

Pogacar si piega

Oltre a Evenepoel, la Visma-Lease a bike di Jonas Vingegaard e Matteo Jorgenson si è imposta nella cronometro di ieri, a differenza dello sloveno, che è rimasto stordito e in silenzio.

SAINT-PÉRAY (ARDÈCHE) - La scena era l'esito della giornata. In un angolo del parcheggio, Tadej Pogacar si stava riprendendo sui rulli, discutendo con il suo staff, prima di salire sul camion della UAE parcheggiato accanto, senza dire una parola, e nemmeno i suoi dirigenti. Sotto un finestrino aperto del camion, anche Matteo Jorgenson si sta riprendendo, dicendosi soddisfatto della giornata (“Dormiremo bene stanotte, non avremmo potuto fare di meglio”, ha detto l'americano), prima di congratularsi con Jonas Vingegaard, arrivato circa dieci minuti dopo.

I due leader della Visma-Lease a bike hanno avuto successo ieri, facendo registrare un ottimo tempo, con il danese secondo a venti secondi da Remco Evenepoel, un posto davanti al suo compagno di squadra (terzo a 37''). Soprattutto, hanno recuperato tempo sul rivale sloveno, relegato a quasi trenta secondi da Vingegaard dopo 17 chilometri di sforzo solitario. Sono rimasto sorpreso, pensavo addirittura che mi avrebbe tolto un po' di tempo", ha ammesso il due volte vincitore del Tour. Quindi è stata una buona giornata".

In una dichiarazione rilasciata dalla sua squadra poco più tardi, Pogacar ha spiegato di aver gestito male la sua strategia “troppo conservativa all'inizio quando avrei dovuto spingere di più”. Il campione del mondo, nella zona del traguardo, si era anche preso il tempo di guardare le bici dei suoi rivali per individuarne eventuali innovazioni. Che la meccanica, la tattica o le gambe lo abbiano tradito, è stato lo sconfitto di giornata tra i tre favoriti. Una prima svolta in questo Delfinato.

Vingegaard sembra meglio inquadrato per le montagne

Sebbene avesse corso al risparmio il primo giorno (prima di vincere in volata), seguendo solo gli attacchi dei suoi rivali, e non si fosse tirato indietro nemmeno martedì nel finale incisivo a Charantonay (Isear), l'uomo con quasi cento vittorie (96) si è trovato preso in una manovra a tenaglia dal duo-Visma. “Siamo dove vogliamo essere”, ha dichiarato Grischa Niermann, direttore sportivo della squadra olandese.

La prima impressione è stata di giallo. Un sasso lanciato nel giardino della UAE Emirates-XRG in vista delle tre tappe di montagna di questo fine settimana, “che decideranno la corsa, come sempre”, ha assicurato Jorgenson. Vingegaard sembra meglio inquadrato per l'alta quota, ma un Pogacar al suo meglio non ha bisogno di molto per fare la partita. Ma c'è, a tre settimane e mezzo dal Tour (5-27 luglio)? “Non ho visto se ha avuto problemi, ma non credo che questo sia il livello normale di Pogacar nelle cronometro”, ha mormorato ieri Niermann. Il miglior corridore del mondo avrà tre giorni di tempo, a partire da domani, per chiarire ogni malinteso.

***


Seixas, premier test concluant

P. Me à Saint-Péray

D’abord frustré d’être passé près du meilleur temps provisoire (à 5’’ de Rémi Cavagna, finalement 7e et meilleur Français), Paul Seixas a vite retenu du positif de sa journée. Son deuxième chrono en World Tour, après celui de l’UAE Tour (31e), il l’a traversé « avec de super jambes », a expliqué en souraint à l’arrivée la pépite de Decathlon-AG2R La Mondiale.

« Je ne pensais pas que j’étais capable de faire une si bonne performance, pétillait le champion du monde juniors de la discipline. Je me suis dit qu’il ne fallait pas que je parte trop vite pour ne pas avoir de coup de mou ensuite, j’étais tellement bien dans la bosse que j’ai cru que mon capteur était cassé. Puis j’ai eu plus de mal dans la partie finale, c’était un peu au mental. C’est une très bonne performance. »

Dixième du jour (à 1’11’’ d’Evenepoel) et 11e du général (à 1’13’’), le Lyonnais se projette sur la suite, plein d’espoirs. « J’ai réussi à me cacher ces derniers jours, j’encaisse super bien, je me sens super bien, c’est vraiment incroyable, lâchait-il avec la fraîcheur de ses 18 ans. J’espère que ça va continuer ainsi. »

Commenti

Post popolari in questo blog

Dalla periferia del continente al Grand Continent

I 100 cattivi del calcio

Chi sono Augusto e Giorgio Perfetti, i fratelli nella Top 10 dei più ricchi d’Italia?