LE CARDINAL - L’Armor fou
BREST, UNE MAGIE À RETROUVER
10 Dec 2024 - L'Équipe
THOMAS DOUCET BERNARD LIONS (avec F. L. D.)
Le défenseur de Brest évoluait il y a encore peu de temps en amateurs à Saint-Brieuc, où il a enchaîné les petits boulots avant de passer pro.
Après une expérience mitigée à Lyon, il y a deux ans, l’entraîneur néerlandais revient en France à la tête d’un
“Je sais ce qu’a été la galère,
se lever tôt, toucher un salaire bas
- JULIEN LE CARDINAL
À peine 40 kilomètres séparent Saint-Brieuc de Guingamp, et pourtant Julien Le Cardinal en a parcouru du chemin pour quitter sa ville natale et ses divisions amateurs avant de disputer la Ligue des champions ce soir avec Brest face au PSV Eindhoven.
« Chez nous, il avait une qualité de vitesse au-dessus de l a moyenne, estime son ancien entraîneur chez les Briochins, Maxime D’Ornano. J’avais peur qu’il se blesse, car il était toujours à fond, même aux entraînements. De là à ce que ses qualités puissent s’exprimer en L1, puis C1, ce n’était pas facile à prédire. » « C’est même totalement inattendu, inespéré, pense le défenseur de 27 ans. Jamais de la vie je ne me serais vu là après tout ce qu’il s’est passé. »
Le parcours footballistique de Le Cardinal aurait même pu s’arrêter à Guingamp, justement. À 17 ans, il tente l’aventure du centre de formation de l’En Avant, et c’est un échec. Il n’y passe que cinq mois. « On m’a dit gentiment d’aller voir ailleurs. À partir de janvier, je n’allais plus aux entraînements, on ne m’envoyait plus de message pour me dire à quelle heure était la séance, raconte “Cardi”, qui découvrait de nouveaux codes. À SaintBrieuc, quand le copain jouait, on s’en foutait, ce n’était pas ce monde avec de la jalousie, où tu ne touches parfois pas le ballon à l’entraînement. Je n’avais jamais connu ça et cela m’a même un peu dégoûté du foot. Je me demandais si c’était fait pour moi. »
Vendeur à la gare, cariste et même pizzaïolo
Dans le même temps, cela ne se passe pas super bien non plus à l’école, avec un arrêt avant le bac et des fréquentations pas toujours judicieuses, « des mecs qui ne jouaient pas au foot, en mode “on profite”, “reste avec nous, on va jouer à la Play” ». Au moins fait-il la connaissance en 2015 de sa future femme, qui le pousse à reprendre le foot la saison suivante, avec les copains. Le plaisir revient, quitte à jouer en équipe C au poste de numéro 10.
Mais, « pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche », selon le président de Saint-Brieuc Guillaume Allanou, Le Cardinal doit s’orienter rapidement vers le marché de l’emploi. Il met des crêpes dans des cartons à l’usine, devient préparateur de commandes pour un supermarché, puis il bosse dans un point de vente à la gare de Saint-Brieuc, où il scanne sandwiches, cigarettes, cafés et livres. Plus tard, il exerce comme cariste, avec 1100€ par mois comme rémunération. « Il caillait, se souvient-il. Si dehors il faisait 2 degrés, dans l’entrepôt il faisait 2 aussi. »
Un passage dans une pizzeria va aussi le marquer. Il commence par le grammage des pâtes et la plonge, puis devient cuistot en charge des entrées et des desserts. Sa spécialité? La dame blanche, à base de glace à la vanille. « J’ai même remplacé pendant une semaine un pizzaïolo, car il n’y en avait plus. Mais ils ont vite dû trouver quelqu’un vu le nombre de pizzas que je cramais, se marre-t-il. Il fallait en gérer 20 au four, avec des pains spéciaux, des commandes, et j’en oubliais tellement que, quand elles ressortaient, elles étaient immangeables. »
Par-delà ces missions exigeantes, il s’est interrogé sur le sens à donner au travail: « Tu commences à 10 heures, tu finis à 15 heures, puis tu reprends entre 18 heures et 23 heures. Tu vois que des personnes se donnent limite corps et âme, on aurait dit que c’était leur resto à eux, alors que quand tu vois ton salaire à la fin du mois, tu te dis… Pourquoi travailler autant pour si peu ? Pour ne pas être récompensés à leur juste valeur? Ça m’a un peu marqué. »
Au point de se forger des valeurs. « J’y repense tout le temps. Je sais ce qu’a été la galère, se lever tôt, toucher un salaire bas. D’un côté, tu as la valeur de l’argent et tu sais ce qu’est la vraie vie. »
De quoi relativiser, donc, quand on se moque un peu de lui pour sa façon de courir. « Il est un peu en canard, on a l’impression qu’il ne lève pas les jambes », plaisante Allanou. « Le doc m’a dit que j’avais le syndrome du cow-boy, je cours les pieds rentrés, même ma femme se fout de ma gueule », en rigole Le Cardinal.
De quoi relativiser, encore, quand on a été sujet à des critiques après une prestation ratée vendredi à Lille (1-3), en dépit d’un début de saison convain Peter Bosz (61ans) est tout à sa joie de revenir en France. Cela n’apparaissait pas évident, tant ses seize mois passés sur le banc de l’Olympique Lyonnais ont été traversés par une incompréhension mutuelle, soldée par son limogeage le 9octobre 2022. «J’ai vécu de très bons moments en France, mais aussi de très difficiles, a d’ailleurs reconnu l’entraîneur du PSV Eindhoven, hier soir, lors de la traditionnelle conférence de presse de veille de match. Avec le recul, je les ressens avec beaucoup de plaisir.»
Un peu parceque ses deux derniers séjour sdansl’ Hexagone se sont plutôt bien passés pour lui et son équipe. À Lens le 24novembre 2023 (1-1), comme à Paris le 22octobre (1-1), toujours en Ligue des champions. « Le Paris-SG nous avait mis sous pression, mais nous étions par venus à nous en sortir », acquiesce celui qui a également joué au poste de milieu de terrain à Toulon (1988-1991).
Beaucoup, parce qu’ après avoir bourlingué dans trois Championnats étrangers (Israël, Allemagne et France), il revient avec une aura tout autre.
Ce technicien dogmatique a trouvé un club dans lequel sa philosophie de jeu s’accorde, enfin, avec le mot gagner. Depuis que Bosz a remplacé Ruud VanNistelrooy sur le banc, le 12 juin 2023, le PSV est (re) devenu une véritable machine à gagner, ne perdant que deux de ses quarante-neuf matches d’Eredivisie. Vainqueur de la Supercoupe des PaysBas 2023, puis sacré champion la saison passée – soit le premier trophée majeur de Bosz –, le PSV apparaît bien parti pour conserver son titre cette année. Surtout, après avoir été chassé de France comme un manant, l’entraîneur des Boerens (les fermiers) a été sacré au royaume des Pays-Bas en s’entêtant à continuer de labourer le sillon d’un football total légué par ses aînés dans les années 1970.
Disciple de Rinus Michels, qui lui a offert les six premières de ses huit sélections avec les Oranges, lors de la saison 1991-1992, Bosz l’est aussi de Johan Cruyff. Au point de s’être expatrié au début de l’année 2016 en Israël pour vivre au plus près de la famille Cruyff.
Une culture du football total qui lui convient
Jordi, le fils de Johan, était alors le directeur sportif du Maccabi TelAviv. Tandis que l’Ajax Amsterdam de Erik ten Hag (2017-2022) et le Feyenoord Rotterdam d’Arne Slot (2021-2024) ont opté pour un 4-2-3-1 plus pragmatique, Bosz n’a, lui, jamais dérogé au 4-3-3 d’un football total plus philosophique. Dirigeant des joueurs imprégnés de la culture footballistique de leur pays, tels Jerdy Schouten et Joey Veerman, qui formaient le duo de milieux récupérateurs des Pays-Bas à l’Euro 2024, ou encore Luuk De Jong (34ans), son buteur et capitaine, Bosz offre au PSV de pratiquer un jeu aussi spectaculaire qu’efficace.
Dans un Championnat de plus faible niveau que la Ligue 1, la question de sa viabilité se pose, dès lors, en Ligue des champions. «On arrive à s’adapter d’une compétition à l’autre et à ce stade, nous sommes plus performants que la saison dernière», assure Bosz, décidément convaincu qu’il va, enfin, réussir en France.
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Objectif lutte
L’entraîneur brestois Éric Roy (notre photo) l’a reconnu : depuis entôt deux ans qu’il est à Brest, «c’est certainement le match le plus compliqué à préparer». Et pas seulement en raison du pédigrée du PSV Eindhoven, qu’il devance certes au classement (11e et 17e), mais qui survole son Championnat et qui, surtout, n’en finit plus de marquer. « Je considère cette équipe du même tonneau que le Bayer Leverkusen (1-1, le 23 octobre), juge Roy. Il faut arrêter de faire des erreurs grossières, notamment défensives, pour ne pas lui donner des munitions supplémentaires.» Il va donc falloir être bien organisé, compact et prompt à sortir du contre-pressing quand le ballon sera récupéré. Seulement, ce sera sans sept joueurs, dont une majorité de blessés. Si Kenny Lala (entorse) apparaîtra sur la feuille de match (qui ne comprendra que 20 joueurs, dont 17 de champ), ce sera « avec la volonté de ne pas participer, pour ne pas prendre de risques » . Il peut être suppléé par Edimilson Fernandes, un milieu qui a évolué à ce poste en équipe de Suisse, ou par Julien Le Cardinal, qui quitterait alors l’axe au profit d’Abdoulaye Ndiaye. Reste l’animation offensive du probable 4-2-3-1, privé de l’avant-centre Ludovic Ajorque (suspendu). Abdallah Sima est partant pour le remplacer, à moins qu’il reste sur son côté gauche, ce qui profiterait à Mama Baldé.
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La folle Armata di Bosz, versione super boss
BREST, UNA MAGIA DA RISCOPRIRE
10 dicembre 2024 - L'Équipe
THOMAS DOUCET BERNARD LIONS (con F. L. D.)
Fino a poco tempo fa, il difensore del Brest giocava come dilettante nel Saint-Brieuc, dove ha svolto una serie di lavori saltuari prima di diventare professionista.
Dopo un'esperienza altalenante al Lione due anni fa, l'allenatore olandese è tornato in Francia alla guida di una squadra che si è già fatta un nome.
"So com'era, alzarsi presto,
guadagnare uno stipendio basso"
- JULIEN LE CARDINAL
Saint-Brieuc e Guingamp distano appena 40 chilometri l'uno dall'altro, eppure Julien Le Cardinal ha fatto molta strada dalla sua città natale e dalle sue divisioni dilettantistiche prima di affrontare con il Brest il PSV Eindhoven stasera in Champions League.
"Con noi aveva una velocità superiore alla media”, dice il suo ex allenatore al Les Briochins, Maxime D'Ornano. "Ero preoccupato che si infortunasse, perché si sforzava sempre, anche in allenamento. Non era facile prevedere che le sue qualità sarebbero emerse in Ligue 1 e poi in Champions League. Anzi, è del tutto inaspettato e insperato”, dice il difensore 27enne. Mai e poi mai mi sarei visto qui dopo tutto quello che è successo”.
La carriera calcistica di Le Cardinal sarebbe potuta finire addirittura al Guingamp. All'età di 17 anni tenta la fortuna nel centro di formazione dell'En Avant, ma fallisce. Vi trascorse solo cinque mesi. “Mi è stato gentilmente detto di cercare altrove. Da gennaio in poi ho smesso di andare agli allenamenti, hanno smesso di mandarmi messaggi per dirmi a che ora era la sessione”, racconta ‘Cardi’, che stava scoprendo nuovi contesti. A Saint-Brieuc non ci interessava quando il nostro amico giocava, non era quel mondo invidioso in cui a volte non si tocca la palla in allenamento. Non l'avevo mai sperimentato e questo mi ha anche un po' allontanato dal calcio. Mi chiedevo se facesse per me".
Allo stesso tempo, anche a scuola le cose non andavano bene, con una pausa prima della maturità e una compagnia non sempre saggia, “ragazzi che non giocavano a calcio, con la modalità ‘ne approfittiamo’, ‘stai con noi, andiamo a giocare alla Play’”. Almeno ha incontrato la sua futura moglie nel 2015, che lo ha incoraggiato a riprendere il calcio la stagione successiva, con i suoi compagni. Il piacere è tornato, anche se si trattava di giocare per la squadra C nella posizione di numero 10.
Ma, “non essendo nato con in bocca un cucchiaio d'argento”, secondo il presidente del Saint-Brieuc Guillaume Allanou, Le Cardinal ha dovuto rapidamente orientarsi sul mercato del lavoro. Ha inscatolato crêpes in fabbrica, è diventato commesso in un supermercato, poi ha lavorato in un punto vendita alla stazione di Saint-Brieuc, dove ha scansionato panini, sigarette, caffè e libri. In seguito, ha lavorato come conducente di carrelli elevatori, guadagnando 1.100 euro al mese. Si gelava”, ricorda. Se fuori c'erano 2 gradi, ce n'erano anche all'interno del magazzino”.
Anche un periodo in una pizzeria lo ha segnato. Ha iniziato pesando la pasta e lavando i piatti, poi è diventato cuoco responsabile degli antipasti e dei dolci. La sua specialità? La Dame Blanche, preparata con gelato alla vaniglia. “Ho anche sostituito un pizzaiolo per una settimana, perché non ce n'era più uno. Ma hanno dovuto trovare subito qualcuno, visto il numero di pizze che bruciavo”, dice ridendo. Dovevo gestirne 20 nel forno, con pani e ordini speciali, e ne dimenticavo così tante che quando uscivano erano immangiabili”.
Al di là di questi compiti impegnativi, si è interrogato sul senso del lavoro: “Inizi alle 10, finisci alle 15, poi ricominci tra le 18 e le 23. Vedi persone che si danno anima e corpo, pensi che sia il loro ristorante, ma quando vedi il tuo stipendio alla fine del mese, ti dici... Perché lavorare così tanto per così poco? Perché non essere ricompensati per quello che si fa? Questo ha avuto un certo impatto su di me”.
Tanto che ha ne plasmato i valori. “Ci penso sempre. So cosa significava doversi alzare presto e guadagnare uno stipendio basso. Da una parte c'è il valore del denaro e dall'altra si sa com'è la vita reale".
È qualcosa da mettere in prospettiva, quindi, quando la gente lo prende in giro per il modo in cui corre. “È un po' a papera, si ha l'impressione che non sollevi le gambe”, scherza Allanou. “Il medico mi ha detto che ho la sindrome del cowboy, corro con i piedi infilati, persino mia moglie ride di me”, ride Le Cardinal.
Il 61enne Peter Bosz è felice di essere tornato in Francia, nonostante le critiche per la prestazione poco brillante di venerdì a Lilla (1-3). Non è stato un compito facile, vista l'incomprensione reciproca che ha afflitto i 16 mesi trascorsi sulla panchina dell'Olympique Lyonnais, culminati con il suo licenziamento il 9 ottobre 2022. In Francia ho vissuto momenti molto belli, ma anche molto difficili”, ha ammesso il tecnico del PSV Eindhoven nella tradizionale conferenza stampa pre-partita di ieri sera. Ripensandoci ora, mi piace molto”.
Anche perché le ultime due visite in Francia sono andate piuttosto bene per lui e la sua squadra. A Lens il 24 novembre 2023 (1-1) e a Parigi il 22 ottobre (1-1), entrambe in Champions League. “Il Paris-SG ci ha messo sotto pressione, ma siamo riusciti a farcela”, dice l'uomo che è stato anche centrocampista del Tolone (1988-1991).
Molto, perché dopo un periodo in tre campionati stranieri (Israele, Germania e Francia), è tornato con un'aura completamente diversa.
Questo allenatore dogmatico ha trovato un club in cui la sua filosofia di gioco è finalmente in sintonia con la parola vincere. Da quando Bosz ha sostituito Ruud van Nistelrooy in panchina il 12 giugno 2023, il PSV è (ri)diventato una macchina da vittorie, perdendo solo due delle sue quarantanove partite di Eredivisie. Vincitore della Supercoppa d'Olanda 2023 e poi incoronato campione la scorsa stagione - il primo trofeo importante per Bosz - il PSV sembra ben intenzionato a conservare il titolo anche quest'anno. Dopo essere stato cacciato dalla Francia come un popolano, l'allenatore dei Boerens (contadini) è stato incoronato nel regno dei Paesi Bassi continuando ostinatamente ad arare il solco del calcio totale lasciato in eredità dai suoi precursori negli anni Settanta.
Discepolo di Rinus Michels, che gli ha regalato i primi sei dei suoi otto caps per gli Oranje nella stagione 1991-92, Bosz è anche un discepolo di Johan Cruijff. Tanto che all'inizio del 2016 si è trasferito in Israele per vivere il più vicino possibile alla famiglia Cruijff.
Una cultura calcistica totale che gli si addice
Il figlio di Johan, Jordi, era allora direttore sportivo del Maccabi Tel Aviv. Mentre l'Ajax Amsterdam di Erik ten Hag (2017-2022) e il Feyenoord Rotterdam di Arne Slot (2021-2024) hanno optato per un più pragmatico 4-2-3-1, Bosz non si è mai allontanato dal più filosofico 4-3-3 del calcio totale. Gestendo giocatori impregnati della cultura calcistica del proprio Paese, come Jerdy Schouten e Joey Veerman, che hanno formato la coppia di centrocampo dell'Olanda a Euro 2024, e Luuk De Jong (34), attaccante e capitano, Bosz ha dato al PSV un gioco tanto spettacolare quanto efficace.
In un campionato di livello inferiore alla Ligue 1, si pone quindi il problema della sua praticabilità in Champions League. “Siamo riusciti ad adattarci da una competizione all'altra e in questa fase stiamo ottenendo risultati migliori rispetto alla scorsa stagione”, afferma Bosz, convinto di riuscire finalmente ad affermarsi in Francia.
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Obiettivo di lotta
L'allenatore del Brest, Éric Roy (nella foto), ha ammesso: in quasi due anni di permanenza a Brest, “questa è la partita più complicata da preparare”. E non solo per il pedigree del PSV Eindhoven, che magari lo precede in classifica (11° e 17°), ma che vola alto in campionato e, soprattutto, segna sempre gol. Vedo questa squadra nella stessa categoria del Bayer Leverkusen (1-1, 23 ottobre)”, dice Roy. Dobbiamo smettere di commettere grossi errori, soprattutto in difesa, per non dare loro altre munizioni. Dovremo quindi essere ben organizzati, compatti e veloci nel contropiede quando la palla viene recuperata”. Tuttavia, saranno privi di sette giocatori, la maggior parte dei quali infortunati. Anche se Kenny Lala (distorsione) comparirà a referto (che comprenderà solo 20 giocatori, di cui 17 di movimento), sarà “con l'intenzione di non partecipare, per non correre rischi”. Potrebbe essere sostituito da Edimilson Fernandes, un centrocampista che ha giocato in questa posizione per la Svizzera, o da Julien Le Cardinal, che lascerebbe quindi il centro del centrocampo a favore di Abdoulaye Ndiaye. Rimane il problema della leadership in attacco nella probabile formazione 4-2-3-1, senza il centravanti Ludovic Ajorque (sospeso). Abdallah Sima potrebbe sostituirlo, a meno che non rimanga a sinistra, a vantaggio di Mama Baldé.
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