Sports Poets Society

SPOTIFY https://open.spotify.com/episode/43WG5zSmKsP91hDhmrV31t Bugno: «Se vinco il Fiandre mi fai guidare il pullman della squadra». Stanga: «D’accordo Gianni, come vuoi tu». di CHRISTIAN GIORDANO  © Rainbow Sports Books  © Pasqua di passione, prima ancora che di resurrezione. Dopo il suo anno (forse) più buio. Ma tutto questo, degregorianamente, “Alice” Gianni Bugno (ancora) non lo sa. Il Fiandre numero 76 è la solita festa nazionale belga, e al foglio-firma si respira la consueta atmosfera da sagra di strapaese. Euforia, e risate sguaiate, a fiumi. Come la birra.  Lo speaker su di giri che in fiammingo introduce - e incalza - via via i corridori, specie i più pericolosi (per gli idoli di casa).  Col nostro Franco Ballerini, in campagna del nord cliente sempre scomodissimo (specie per gli idoli di casa), ci va giù pesante: «Franco, dicci: come si chiama quella sostanza che fa andare così forte voi italiani?».  Boato e ilarità generali del pubblico festante. La pronta risposta del &qu

Una moltitudine di bandiere dell'indipendenza fiamminga sventola mentre i corridori  affrontano la leggendaria salita del Koppenberg durante il Giro delle Fiandre del 2013  (Foto: HantsWand / Wikimedia Commons). https://www.rouleur.it/blogs/rouleur-it/de-ronde-storia-delle-fiandre Cozze, patatine e ottima birra. Ma i belgi sono anche appassionati di ciclismo. Se è vero che l'entusiasmo per la bicicletta è condiviso da tutti i belgi, è anche vero che il nazionalismo fiammingo ha trovato nel ciclismo un potente veicolo per affermare la propria identità. MARZO 28, 2024 AUTORE: RAMON USALL Ogni prima domenica di aprile , le strade delle Fiandre si riempiono di centinaia di migliaia di persone che escono per salutare il passaggio della carovana ciclistica della De Ronde e sventolare un mare di bandiere fiamminghe. Ma se osserviamo più attentamente, scopriamo che il vessillo del leone su sfondo giallo, che la maggior parte degli spettatori agita, non ha le unghie e la lingua rosse.

Sur tout le continent, les partis de droite radicale ont effectué leur mue sur les questions européennes. Une stratégie payante mais qui ne masque pas leurs divisions. Jean Quatremer - Correspondant européen 29 Mar 2024 - Libération La sortie de l’Union et de l’euro, c’est définitivement «has been» depuis le Brexit qui a effrayé les opinions publiques. Et en ces temps incertains où la guerre a fait son retour sur le continent, la sortie du parapluie de l’Otan est tout aussi passée de mode, comme l’ont montré les adhésions de la Finlande et de la Suède, mais aussi le référendum de juin 2022 par lequel les pourtant très eurosceptiques Danois ont décidé de rejoindre la politique de défense européenne (avec 66% des suffrages). Les populistes et l’extrême droite ont pris conscience que leur europhobie risquait d’être un plafond de verre : désormais, ils veulent rester dans l’Union européenne (UE), mais pour la changer de l’intérieur, exactement le projet défini par le Premier ministre hongr

De l’audiovisuel public aux prestigieuses institutions culturelles du pays, le pouvoir italien tente, de façon plus ou moins directe, de promouvoir les valeurs ultraconservatrices. É.J. (à Rome) Libération - 29 Mar 2024 «L’intention est de minimiser les crimes de Mussolini, en soutenant par exemple qu’il a tout de même fait de bonnes choses.»     - Giovanni De Luna, historien Depuis son arrivée au pouvoir, l’extrême droite italienne a une obsession: «Changer la narration du pays.» En clair, promouvoir les valeurs nationalistes et traditionnelles et revisiter l’histoire du pays. L’objectif a été publiquement revendiqué en février2023 par le secrétaire d’Etat à la Culture (Fratelli d’Italia), Gianmarco Mazzi, en vue du renouvellement de la direction de la Rai, l’audiovisuel public : «Il s’agit de changer de modèle culturel.» Avant tout, selon l’historien Giovanni De Luna, «il y a une volonté de remettre en question le pacte de mémoire qui est à l’origine de la république italienne après

Par Dov Alfon 29 Mar 2024 - Libération Ceux qui voudraient calculer la profondeur de l’abîme dans lequel plongerait la France si l’extrême droite y arrivait au pouvoir ont plusieurs scénarios possibles à élaborer, mais aucun n’est plus clair, menaçant et immédiat que le virage antidémocratique de l’Italie sous Giorgia Meloni.  Premier chef d’Etat d’extrême droite sur le Vieux Continent depuis Benito Mussolini, et première femme à diriger l’Italie, Meloni est aussi la dirigeante la plus habile, la plus calculatrice et la plus impitoyable d’Europe occidentale.  Depuis son accession au pouvoir, elle a réussi en moins de dix-huit mois à museler les médias du service public, entraver l’accès à l’IVG, assécher les institutions culturelles, harceler les couples LGBT +, émasculer les contre-pouvoirs, persécuter les demandeurs d’asile et surtout réécrire l’histoire pour mieux assombrir l’avenir.  Tout ceci grâce à une duplicité politicienne vieille comme le monde : rassurer par sa politique ext

Giorgia Meloni met l’Italie à sa botte Interdiction des rave partys, criminalisation des parents, placement des mineurs en préventive, diatribes contre l’IVG, pressions sur les LGBT+, contre-pouvoirs attaqués… La Première ministre modifie en profondeur la société italienne. Attaques contre la jeunesse, les homosexuels, les écolos… La dirigeante italienne multiplie les mesures d’extrême droite, très loin de l’image modérée qu’elle affiche à l’international. Par Eric Jozsef - Correspondant à Rome Libération - 29 Mar 2024 C’est tout de blanc vêtue que Giorgia Meloni est arrivée en visite officielle, début mars, à la Maison Blanche pour un long entretien avec le président américain, Joe Biden. A la sortie, la présidente du Conseil italien était on ne peut plus radieuse. Alignée sur le soutien occidental à l’Ukraine, partenaire fiable de l’Otan, Giorgia Meloni est désormais choyée par le démocrate octogénaire, lequel n’a pas hésité, sous l’oeil des caméras, à l’embrasser paternellement sur