Post

Visualizzazione dei post da marzo 17, 2024

Alaphilippe était dans le coup

Immagine
17 Mar 2024 - L'Équipe Neuvième, le Français de Soudal-Quick Step aurait pu prétendre à une meilleure place sans une crevaison lente survenue à un kilomètre de l’arrivée. SAN REMO – Les années passent et leur poids se fait sentir. Pourtant, à 31ans, Julian Alaphilippe n’est pas nostalgique. Il sait que sa carrière est magnifique, qu’il a toujours su conserver un certain recul par rapport au qu’en-dira-t-on, et surtout qu’il a remporté Milan-San Remo en 2019. Hier, au bout de la Via Roma, l’ancien double champion du monde n’a pas pu jouer la gagne, peut-être en raison d’ une crevaison survenue à un kilomètre du but, mais il a tout de même terminé dans le top 10 (9e), dans le même temps queJasper Philipsen, en tenant tête aux meilleurs pour la première fois depuis longtemps. «C’est finalement mieux que ce que je pensais et je suis content d’avoir été présent dans le final, confiait le Français après la course. Je suis un peu frustré d’avoir crevé à 1km de l’arrivée après avoir fait p

UN PETIT BIJOU

Immagine
a 17 Mar 2024 - L'Équipe DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL ALEXANDRE ROOS Malgré deux attaques de Tadej Pogacar dans le Poggio, Jasper Philipsen s’est accroché jusqu’au bout pour s’imposer via Roma, avec l’aide de Mathieu Van der Poel, qui s’est mué en équipier. SANREMO (ITA) – S’il fallait une idée de la beauté de Milan - San Remo, de son suspense, le final d’hier nous en a offert une illustration ultime. Une guerre ouverte dans un périmètre de cabine téléphonique (disparue), un feu d’artifice comme on n’en avait pas vu depuis longtemps avec tant de mouvements pour empocher le magot, dans l’ascension du Poggio, dans son dévers, mais aussi dans les rues de San Remo. L’essence de la course suintait de ce final de la Primavera, son imprédictibilité nous escortait dans les derniers kilomètres, une poignée de grains de sable qui nous glissaient entre les doigts. Elle a laissé quelques-uns de ses plus valeureux guerriers mourir les armes à la main dans des tentatives de crève-la-faim, Matej Mohor

Philipsen de joie

Immagine
17 Mar 2024 - L'Équipe DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PIERRE MENJOT À la fois coureur apprécié de tous et homme à battre dans les sprints, le Belge a senti qu’il avait les jambes pour gagner hier et a fait de Mathieu Van der Poel son serviteur pour remporter son premier Monument. "J’ai eu vraiment peur dans les derniers kilomètres,  je ne voulais pas merder alors que Mathieu (van der Poel)  avait pris la responsabilité de combler les écarts"    - PHILIPSEN JASPER SANREMO (ITA) – Tous ses adversaires venant lui taper dans les mains, heureux pour lui, on connaissait la scène. Mais c’était alors le Critérium de Singapour que Jasper Philipsen venait de remporter, en octobre dernier, une exhibition entre stars sans aucun prestige. Ethier, à Sanremo? Une tendre embrassade avec Tadej Pogačar, l’un de ses proches amis avec qui il joue au padel, qui mimait même une bise sur la joue sur le podium ensuite. Puis une poignée de main souriante avec Michael Matthews, battu d’un boyau, avant qu

Van der Poel domestiqué

Immagine
17 Mar 2024 - L'Équipe DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PIERRE MENJOT Le vainqueur sortant, parti dans la roue de Tadej Pogacar, a ralenti dans la descente du Poggio pour favoriser les desseins de son sprinteur, Jasper Philipsen.  "Je préfère gagner,  mais je peux aussi savourer cette victoire"    - MATHIEU VAN DER POEL SAN REMO (ITA) – L’histoire s’écrivait sous ses yeux. Dans le virage de bascule du Poggio, Mathieu Van der Poel était là, à lécher la roue de Tadej Pogačar, qui l’avait surpris un peu plus tôt, pour un duel entre les deux meilleurs coureurs de Classiques du moment. Et puis non, la légende attendra encore. Car le champion du monde, dans une combinaison intégralement blanche à l’esthétique clivante, n’a pas poursuivi son effort. « J’espérais aller avec lui jusqu’à l’arrivée, mais mes jambes n’étaient plus très fraîches » , at-il d’abord expliqué. Peut-être. Et il n’avait d’ailleurs pas lancé d’offensive dans cette ascension finale. Mais la raison principale était aut

Pogačar dompté

Immagine
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL MANUEL MARTINEZ 17 Mar 2024 - L'Équipe Logiquement cité parmi les grands favoris, le Slovène n’a pu faire mieux que troisième de la course.  À l’arrivée, il a relativisé sans vouloir vraiment admettre qu’il était déçu. “Je compte bien revenir ici pour gagner.  C’est une course qui reste dans mes plans"    - Tadej Pogačar SAN REMO – Forcément et comme il a tendance à souvent le faire, Tadej Pogačar n’a pas pu résister au besoin de faire le mariole alors qu’il venait d’en finir avec presque 300 bornes de course. Finalement troisième de la 115e édition de Milan-San Remo, du haut du podium, le jovial Slovène s’est amusé à se lancer dans une série de selfies, heureux de partager l’instant avec son pote l’Australien Michael Matthews, deuxième sur la Via Roma, et avec le Belge Jasper Philipsen, le grand vainqueur du jour. Car il n’était pas question pour lui de révéler la moindre attitude de déception alors qu’il aurait pu logiquement prétendre à un résultat l

L’oeil de ROMAIN BARDET: « Van der Poel a décidé du sort de la course »

Immagine
Pour la première fois, un coureur encore en activité endosse le rôle de consultant pour «L’Équipe». Romain Bardet apportera au long de la saison son expertise tout en nous faisant profiter de son expérience au coeur du peloton. 17 Mar 2024 - L'Équipe ROMAIN BARDET (33ANS, DSM-FIrmenich Post-NL)  2e du Tour de France 2016, 3e en 2017, 2e du Mondial 2018. La Primavera nous a offert une course à l’image de ce que le cyclisme professionnel est en 2024. Trust éparses meilleurs acteurs, enquête absolue d’ omniscience. Le millésime 2024 de cette course si particulière, mais si con venue dans son déroule ment, nous a cependant réconciliés avec la glorieuse in certitude du sport tout en y rendant toutes a noblesse collective. Oui, le scénario fut finalement assez fidèle à ce quel’ on était en droit d’ attendre. Chacun y a tenu son rôle, grimpeurs, sprinteurs, coureurs de classiques. Paroxysme d’ action condensée sur les dernières quarante minutes d’ une édition pourtant cou rue à une vitess