L’oeil de ROMAIN BARDET: « Van der Poel a décidé du sort de la course »


Pour la première fois, un coureur encore en activité endosse le rôle de consultant pour «L’Équipe». Romain Bardet apportera au long de la saison son expertise tout en nous faisant profiter de son expérience au coeur du peloton.

17 Mar 2024 - L'Équipe
ROMAIN BARDET
(33ANS, DSM-FIrmenich Post-NL) 
2e du Tour de France 2016, 3e en 2017, 2e du Mondial 2018.

La Primavera nous a offert une course à l’image de ce que le cyclisme professionnel est en 2024. Trust éparses meilleurs acteurs, enquête absolue d’ omniscience. Le millésime 2024 de cette course si particulière, mais si con venue dans son déroule ment, nous a cependant réconciliés avec la glorieuse in certitude du sport tout en y rendant toutes a noblesse collective. Oui, le scénario fut finalement assez fidèle à ce quel’ on était en droit d’ attendre. Chacun y a tenu son rôle, grimpeurs, sprinteurs, coureurs de classiques. Paroxysme d’ action condensée sur les dernières quarante minutes d’ une édition pourtant cou rue à une vitesse record, la course s’ est finalement jouée sur le terrain collectif. Dans un rare mélange des genres, nous devons mesurer notre chance, le temps d’ être contemporains d’ une joute où le meilleur sprinteur actuel a su survivre aux assauts du coureur de grands Tours le plus éblouissant de ces dernières années grâce au travail des on équipe et plus particulièrement d’ un coéquipier. Celui-ci portait un maillot irisé.

"L’entame du Poggio fut trop timide, désorganisée, 
ne permettant pas à Pogacar de faire la différence"

On s’attendaità ce que UAE asphyxie la concurrence dans la Cipressa. On annonçait un temps record. Dieu merci, le cyclisme ne se résumer a jamais à du tableau noir. À court demain-d’ oeuvre après un vaillant effort de la jeune pépite Isaac Del Toro, et voulant préserver Tim Wellens pour l’ assaut final du Poggio, l’équipe é mi rien ne a offert un répit salvateur aux coureurs les plus rapides du groupe sur le dernier kilomètre, permettant au peloton de se présenter en nombre au pied de la dernière ascension. L’ entame du Poggio fut aussi trop timide, dés organisée, avant le relais de Wellens, ne permettant pas à Ta dej Pogačar de faire la différence escomptée pour s’ isoler quand il se lança à l’ endroit convenu. Un arc-en-ciel montait la garde. Mathieu Van derPoel sur la course,c’ est leMVP absolu. Je ne peux m’ empêcher de penser qu’ il était entendu chez Alpe cinqu’ en cas de présence de Jasper Philip sen dans lePoggio,V an derPoel se muerait en équipier de luxe. Il fut le seul à pouvoir répondre à la double étincelle de Poga car mais contrairement à l’ année passée, il n’ a jamais semblé vouloir jouer sa propre carte. Annihilant également les velléités de ce vieux renard de Matej Mohorič enre joignant la Via Roma, i la fait le job parfait pour son coéquipier belge. On pourra s’ étonner de cette manière de courir de van der Poel, figure de spontanéité et étendard de panache qui rend le cyclisme si passionnant, mais pour sa course de reprise, il a envoyé un signal fort à son management, qui cherche à prolonger son sprinteur phare et donc désormais vainqueur de Monument, Jasper Philipsen. Figure d’ altruisme ou roi clairvoyant (pouvait-il contrer Pogačar?), van der Poel a comme les champions des a trempe décidé du sort de la course dans une résonance singulière, au-delà d’ une ligne qu’il aurait certainement pu ajouter à son immense palmarès.

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