Chouchou est « Loulou »


De retour sur Paris-Nice pour la première fois depuis 2020, Julian Alaphilippe, avec sa nouvelle équipe, était évidemment la star hier toute la journée.

"Ça me fait chaud au coeur d’être encouragé par le public. 
Ça va être chouette de voir mes supporters, de courir sur le sol français"
   - JULIAN ALAPHILIPPE

10 Mar 2025 - L'Équipe
TEXTE : THOMAS PEROTTO 
PHOTOS : BERNARD PAPON

LE PERRAY-EN-YVELINES (YVELINES) – Un absent n’a pas toujours tort, et c’est sur tou tvrailor squ’ils’ appelle Julian Alaphilippe. Hier matin, une petite commune des Yvelines ne pensait qu’à « Loulou », son surnom, et ne parlait que de lui. Ce sera aussi le cas aujourd’hui, puis demain, à quelques encablures de Saint-Amand-Montrond, sa ville de naissance dans le Cher, quand le peloton arrivera dans la Nièvre. Cinq ans d’absence, mais c’est comme s’il n’était jamais parti. La petite foule massée au Perray-en-Yvelines lui a réservé un accueil bruyant avant et après l’étape. «Le grand retour du chouchou du public», avait annoncé le speaker dans la matinée, au moment où l’équipe Tudor et Alaphilippe (32 ans) montaient sur scène. «Alors lui, c’est la star des stars. C’est Julian, il est chez Tudor maintenant, c’est l’équipe de Fabian Cancellara. Julian, c’est le meilleur coureur français, tout simplement», tentait d’expliquer un monsieur, retraité, à un autre, qui l’était encore plus. Dans un restaurant asiatique le long de la ligne d’arrivée, un couple échangeait lors du déjeuner sur la meilleure façon d’approcher le double champion du monde dans l’après-midi, après avoir simplement réussi à prendre une photo de loin une heure plus tôt.

«Je suis très content d’ être de retour sur les routes de Paris-Nice. Cela faisait un petit moment que je n’étais pas venu ici, confiait Alaphilippe samedi à son hôtel. Quand j’ai fait Paris-Nice pour la première fois (en 2015), je me souviens que c’était quelque chose. Quand tu es jeune coureur, que tu prends le départ, tu te disque c’ est quand même une des plus grosses courses du calendrier.» Cette année-là, la troisième étape était arrivée chez lui, à Saint-Amand-Montrond, avant d’en repartir aussi le lendemain matin. Alaphilippe a pourtant mis hier les cale-pieds sur la « Course au Soleil » pour la cinquième fois de sa carrière, seulement.

«C’est spécial, forcément, et en tant que coureur français, c’est chouette de revenir ici. Encore plus avec une nouvelle équipe ; j’avais hâte, dit-il. Ça me fait plaisir, ça me fait chaud aucoeurd’ être encouragé par le public. J’ai toujours remercié mes supporters. Ça va être chouette de les voir, de courir sur le sol français, j’ espère leur faire plaisir.»

Hier matin, après avoir été présenté au podium, il a commencé par multiplier les photos avec eux ou ceux qui tentaient tant bien que mal de le héler le long de la balustrade pour obtenir un autographe, un petit signe de la main, un clin d’oeil complice, tout ce qui pourrait contribuer à entretenir ce lien sacré qui existe depuis tant d’années maintenant.

Déjà en jambes et à l’attaque

Mêmes scènes en fin de journée, avec plusieurs dizaines de personnes devant le car Tudor qui attendaient que leur star passe une tête derrière le rideau en bas des marches. Alaphilippe leur a donné plus que ça, avec cinq minutes de photos et d’échanges légers. « C’est sa première course en France avec nous, ce n’est pas anodin. Il était très souriant au réveil, il avait envie d’en découdre, rigolait Morgan Lamoisson, son directeur sportif. Il a été l’instigateur des grands mouvements, ça reflète son envie sur ce Paris-Nice, c’est bon signe. On avait envie d’être offensifs et on peut dire que Julian avait des fourmis dans les jambes.»

Son attaque dans la côte de Villiers-Saint-Frédéric, que seul Matteo Jorgenson a suivie, à 250 mètres du sommet et 21,9 kilomètres de l’arrivée, au plus fort de la pente (12 %), a réveillé le peloton et fait bondir la foule sur le bord de la route.

«Ici, il se passe quelque chose tous les jours. J’ai de bons souvenirs et d’ autres moins bons avec la météo un peu capricieuse, sourit le Saint-Amandois. 2017 fait par exemple partie de mes meilleurs souvenirs (5e du classement final, porteur du maillot jaune pendant trois jours, une victoire d’étape au mont Brouilly). On verra ce que cette nouvelle édition va m’apporter, mais on a des ambitions. Il y a vraiment des belles étapes qui me correspondent et qui me plaisent.»

«Il est toujours aussi applaudi, les gens sont heureux de le voir. Nous aussi, les organisateurs, nous sommes ravis de le revoir ici, avec des étapes qui lui conviennent, confie Yannick Talabardon, le directeur de la course. Dans les discussions que j’avais avec les villes organisatrices ces derniers temps, quand je leur disais que Julian serait là ; tout de suite, ça provoquait quelque chose.» Peu importe son maillot et peu importe sa forme du moment, Alaphilippe n’a jamais laissé indifférent, et ce début de Paris-Nice le rappelle encore.

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Merlier frustre Démare

Les hommes du classement général ont brièvement joué, hier, pour se disputer les secondes de bonifications au sommet de la bosse des Mesnuls. L’occasion de voir que Matteo Jorgenson (Visma-Lease a Bike) avait de bonnes jambes, seulement devancé par Jhonatan Narvaez (UAE), tandis que Jonas Vingegaard restait au coeur du peloton, loin des hostilités. Puis c’est Mattias Skjelmose (Lidl-Trek) qui a flairé le bon coup en s’échappant, à 7 kilomètres de l’arrivée, avec Joshua Tarling (Ineos) et Matteo Trentin (Tudor) ; trio repris à l’approche du sprint rendu inévitable par le travail des Arkéa-B&B Hôtels d’Arnaud Démare, notamment. Le Picard n’a pas été loin d’une quatrième victoire d’étape sur Paris-Nice. Un temps coincé, il a trouvé l’ouverture à 150 mètres de l’arrivée. « Mais Tim Merlier avait lancé un poil plus tôt, et je n’ai jamais pu revenir. Il était solide », avouait Démare, très frustré de cette nouvelle deuxième place, la troisième cette saison. « Je suis déçu, je ne m’en satisfais plus, il faut que ça change, rouspétait-il. Mais c’est encourageant, il y aura d’autres occasions demain (aujourd’hui) et sûrement vendredi. » Il faudra pour cela dominer Merlier, le meilleur sprinteur du peloton actuel avec Jonathan Milan.« Je sais que mes jambes me faisaient mal, donc ce n’était pas si facile que ça en a l’air, souriait le Belge de Soudal-Quick Step, premier Maillot Jaune de la Course au soleil, comme en 2023. Je n’ai aucun souci avec le fait d’être favori. J’essaie de saisir chaque opportunité, de gagner autant que possible. »

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Van der Poel, la patte qui gratte

Attraction de Tirreno-Adriatico qui s’ouvre aujourd’hui, le Néerlandais a besoin de courir pour peaufiner sa forme avant de croiser le fer avec Tadej Pogacar.

10 Mar 2025 - L'Équipe
ALEXANDRE ROOS

LIDO DI CAMAIORE (ITA) – Dans l’ambiance souvent cocasse de la conférence de presse de présentation de Tirreno-Adriatico, où Filippo Ganna, barbu comme un marin qui vient de boucler le Vendée Globe, s’est improvisé hier technicien et faisait tourner le seul micro qui fonctionnait, Mathieu Van der Poel était le centre de la majorité des interrogations. Assis à côté de Juan Ayuso, annoncé comme le favori de cette édition peu montagneuse de la Course des deux mers, non loin de Tom Pidcock, qui ressemblait à un oisillon mal plumé et roupillant au lendemain des Strade Bianche (2e), le Néerlandais a débarqué en Italie hier en fin de journée, en jean, casquette sur la tête, alors que la côte toscane était rincée par une pluie fraîche et soutenue. Vainqueur du Samynmardi où ils’ était aligné en dernière minute pour sa rentrée sur route parce qu’il ressentait le besoin de courir, le champion du monde 2023 a confirmé qu’il avait la patte qui grattait, mais qu’il avait zappé les Strade Bianche parce que le nouveau parcours, allongé, plus pour grimpeurs, lui convenait moins. « Quand tu commences le cyclisme, c’est pour courir, pas pour t’entraîner, résuma-t-il. Les derniers pourcents qui me manquent pour être au top, il me faut une course pour les gagner, j’ai appris ça par le passé.» Ce sera donc l’objectif de sa semaine sur Tirreno, où il aura par ailleurs des opportunités de lever les bras : peaufiner sa forme avant Milan-San Remo. Tout le monde s’attend à une bataille féroce en haut du Poggio entre lui et Tadej Pogacar, et l’ombre du Slovène planait sur les discussions. « Ce sera très difficile, c’est dingue comme il est fort, tout le monde le voit, reconnut Van der Poel. Mais tu ne vas pas te lever le matin en te disant que c’est perdu, sinon tu laisses Tadej courir seul. Il faut partir du principe que tu as une chance et à San Remo, je crois que j’aurai toujours une opportunité de gagner.» Il est déjà prêt à croiser le fer. Vivement le 22 mars.

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E' "Loulou" il favorito

Tornato alla Parigi-Nizza per la prima volta dal 2020, Julian Alaphilippe, con la sua nuova squadra, è stato ovviamente protagonista per tutta la giornata di ieri.

“Mi scalda il cuore essere acclamato dal pubblico. 
Sarà bello vedere i miei sostenitori e correre in terra francese.”
   - GIULIANO ALAPHILIPPE

10 marzo 2025 - L'Équipe
TESTO: THOMAS PEROTTO 
FOTO: BERNARD PAPON

LE PERRAY-EN-YVELINES (YVELINES) - Un assente non sempre ha sempre torto, ed è proprio così che chiamano Julian Alaphilippe. Ieri mattina, una piccola città della regione di Yvelines non pensava ad altro che a “Loulou”, il suo soprannome, e non parlava d'altro che di lui. Sarà così anche oggi e domani, a due passi da Saint-Amand-Montrond, sua città natale nella regione dello Cher, quando il gruppo arriverà a Nièvre. 

Cinque anni di assenza, ma è come se non se ne fosse mai andato. La piccola folla di Perray-en-Yvelines gli ha riservato una rumorosa accoglienza, prima e dopo la tappa. “Il grande ritorno del beniamino del pubblico”, ha annunciato lo speaker al mattino, mentre Alaphilippe (32 anni) con il suo team, la Tudor, saliva sul palco. “È lui la stella delle stelle. È Julian, ora è con la Tudor, la squadra di Fabian Cancellara. Julian è semplicemente il miglior corridore francese”, ha provato a spiegare un pensionato a un uomo ancora più in pensione. In un ristorante asiatico lungo la linea del traguardo, una coppia stava parlando, a pranzo, del modo migliore per avvicinarsi al due volte campione del mondo nel pomeriggio, dopo essere riuscita a scattare una foto da lontano un'ora prima.

“Sono molto felice di tornare sulle strade della Parigi-Nizza. È passato un po' di tempo dall'ultima volta che sono stato qui”, ha detto Alaphilippe sabato in hotel. "Quando ho corso la Parigi-Nizza per la prima volta (nel 2015), ricordo che è stata un'esperienza straordinaria. Quando sei un giovane corridore e prendi il via, pensi che questa sia una delle corse più importanti". Quell'anno, la terza tappa arrivò nella sua città natale, Saint-Amand-Montrond, per poi ripartire da là la mattina successiva. Ieri, invece, Alaphilippe ha affrontato la “Course au Soleil” per la quinta volta in carriera.

“È speciale, e da corridore francese è fantastico tornare qui. A maggior ragione con una nuova squadra; non vedevo l'ora”, dice. "Mi rende felice, mi scalda il cuore essere incoraggiato dal pubblico. Ho sempre ringraziato i miei sostenitori. Sarà bello vederli, correre in terra francese e spero di accontentarli”.

Ieri mattina, dopo essere stato introdotto sul podio, ha iniziato a scattare foto con loro e con coloro che cercavano di accalcarlo lungo la balaustra per ottenere un autografo, un breve saluto, un ammiccamento consapevole, qualsiasi cosa potesse contribuire a mantenere quel sacro legame che esiste ormai da tanti anni.

Già all'attacco

La scena si è ripetuta alla fine della giornata, con decine di persone davanti al pullman della Tudor in attesa che la loro stella facesse capolino da dietro la tenda, in fondo alla scaletta. Alaphilippe ha concesso loro molto di più, cinque minuti di foto e scambi di battute. “È la sua prima gara in Francia con noi, e non è cosa da poco. Si è svegliato con un gran sorriso stampato in faccia e non vedeva l'ora di iniziare”, ha detto ridendo Morgan Lamoisson, il suo team manager. È stato lui a istigare le grandi manovre, il che riflette la sua voglia di questa Parigi-Nizza, e questo è un buon segno. Volevamo andare all'attacco e si vede che Julian aveva le gambe che formicolavano”.

Il suo attacco sulla côte de Villiers-Saint-Frédéric, che solo Matteo Jorgenson ha seguito, a 250 metri dalla vetta e a 21,9 km dall'arrivo, all'apice della pendenza (12%), ha svegliato il gruppo e ha fatto sobbalzare la folla a bordo strada.

“Qui, ogni giorno succede qualcosa. Ho alcuni bei ricordi e altri meno belli, con il meteo un po' capriccioso”, sorride il Saint-Amandois. ”Il 2017, ad esempio, è uno dei miei ricordi più belli (5° nella classifica finale, maglia gialla per tre giorni, vittoria di tappa sul Mont Brouilly). Vedremo cosa mi porterà questa nuova edizione, ma siamo ambiziosi. Ci sono tappe molto belle che mi si addicono e che mi piacciono”.

“È sempre molto applaudito, la gente è felice di vederlo. Anche noi organizzatori siamo felici di rivederlo qui, con tappe che gli si addicono”, confida Yannick Talabardon, direttore di gara. Nelle trattative che ho avuto di recente con le città organizzatrici, quando dicevo loro che Julian sarebbe stato qui, succede subito qualcosa. Qualunque sia la sua maglia e qualunque sia la sua forma del momento, Alaphilippe non ha mai lasciato indifferenti, e questo inizio di Parigi-Nizza lo conferma ancora una volta.

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Merlier frustra Démare

Ieri, gli uomini della classifica generale hanno brevemente lottato per i secondi di abbuono in cima alla salita di Mesnuls. Matteo Jorgenson (Visma-Lease a Bike) aveva buone gambe ed è stato battuto solo da Jhonatan Narváez (UAE), mentre Jonas Vingegaard è rimasto in mezzo al gruppo, lontano dalle ostilità. Poi è stato Mattias Skjelmose (Lidl-Trek) a fiutare una buona fuga a 7 chilometri dall'arrivo, insieme con Joshua Tarling (Ineos) e Matteo Trentin (Tudor); il trio è stato ripreso all'approssimarsi dello sprint, reso inevitabile soprattutto dal lavoro dell'Arkéa-B&B Hôtels di Arnaud Démare. 

Il picardiano non era lontano dalla quarta vittoria di tappa alla Parigi-Nizza. Dopo essere rimasto chiuso per un po', ha trovato un'apertura a 150 metri dall'arrivo. “Tim Merlier però era partito un po' prima e non sono mai riuscito a rientrare. È stato solido”, ha ammesso Démare, molto frustrato per questo nuovo secondo posto, il terzo in questa stagione. Sono deluso, non mi sta più bene, le cose devono cambiare”, ha brontolato. "Ma è incoraggiante, ci saranno altre opportunità domani (oggi) e sicuramente venerdì”. Per farlo, dovrà domare Merlier, con Jonathan Milan il miglior velocista del gruppo al momento. "Le gambe mi facevano male, quindi non è stato così facile come sembra”, ha sorriso il corridore belga della Soudal-Quick Step, prima maglia gialla della 'Corsa verso il Sole', come nel 2023. "Non mi dispiace essere il favorito. Cerco di cogliere ogni opportunità e di vincere il più possibile”.

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Van der Poel, la zampata pungente

Attrazione della Tirreno-Adriatico, che si apre oggi, l'olandese ha bisogno di correre per mettere a punto la sua forma prima di incrociare le lame con Tadej Pogacar.

10 marzo 2025 - L'Équipe
ALEXANDRE ROOS

LIDO DI CAMAIORE (ITA) - Nell'atmosfera spesso comica della conferenza stampa di presentazione della Tirreno-Adriatico, dove Filippo Ganna, barbuto come un velista reduce dalla Vendée Globe, ieri si è improvvisato tecnico e ha tenuto in funzione l'unico microfono, Mathieu van der Poel è stato al centro della maggior parte delle domande. Seduto accanto a Juan Ayuso, annunciato come il favorito per questa edizione di bassa montagna della "Corsa dei due mari", non lontano da Tom Pidcock, che sembrava un pulcino spennacchiato sonnecchiante all'indomani della Strade Bianche (2°), l'olandese è arrivato in Italia nella tarda serata di ieri in jeans, e cappellino in testa, mentre la costa toscana veniva bagnata da una pioggia fresca e continua. Vincitore delle Samyn martedì, dove è stato schierato all'ultimo momento per il suo ritorno su strada perché sentiva il bisogno di correre, il campione del mondo su strada 2023 ha confermato di avere un prurito alla gamba, ma di aver saltato la Strade Bianche perché il nuovo percorso, più lungo, più adatto agli scalatori, non è di suo gradimento. Quando si inizia a pedalare, lo si fa per correre, non per allenarsi”, ha riassunto. "Gli ultimi valori che mi servono per essere al top, ho bisogno di una gara per ottenerli, l'ho imparato in passato”. Questo sarà l'obiettivo della sua settimana alla Tirreno, dove avrà anche l'opportunità di alzare le braccia: mettere a punto la sua forma prima della Milano-Sanremo. Tutti si aspettano una feroce battaglia in cima al Poggio tra lui e Tadej Pogacar, e l'ombra dello sloveno incombe su ogni discussione. "Sarà molto difficile, è pazzesco quanto sia forte, è sotto gli occhi di tutti”, ammette Van der Poel. Ma non puoi alzarti la mattina e dire a te stesso che è già persa, altrimenti lasci che Tadej corra da solo. Devi pensare di avere delle possibilità e a Sanremo penso che avrò sempre l'opportunità di vincere”. È già pronto a incrociare le lame. Non vediamo l'ora che arrivi il 22 marzo.

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