DAVID - L’homme qui change tout

Jonathan David sur la pelouse de Dortmund (1-1), 

mardi, en Ligue des champions.

En étant encore décisif à Dortmund mardi soir, l’attaquant canadien a confirmé son impact en Ligue des champions cette saison.

“On sent que quand lui est bien, derrière ça roule'' 

   - LUDOVIC OBRANIAK, CONSULTANT CANAL+

6 Mar 2025 - L'Équipe

HERVÉ PENOT et NATHAN GOURDOL

Il a marché sur Madrid, éteint le volcan deFenerbahçe, dompté le Real, invaincu en 36 matches, et offert àsoncom père Hakon Ha raldssonl’ égalisation à Dortmund (1-1), mardi. Jonathan David (8 buts, 3 passes décisives en incluant le tour préliminaire) a encore fracturé une défense sur la scène continentale cette saison. Bruno G en es io avait averti son auditoire, la veille,quand des con frères évoquaient la menace Serh ou Gui rassy, canonnier numéro 1 de cette Ligue des champions: «On parle beaucoup de Serhou et ses 10 buts, mais Jona David en est à 6 (en C1), ça montre toute sa qualité dans les grands matches. Il est très important dans notre jeu, par ses courses, dans l’élaboration, la préparation, et parce que c’est un redoutable finisseur.»

Une manière de recentrer l’ attention sur les performances de son insondable Canadien de 25 ans, qui parle peu mais agit beaucoup. Où en serait le club sans sa présence hypnotique? Samedi, à Paris (1-4), sa rentrée en seconde période, accompagnéed’ un pion, a changé le visage du LOSC. Absent à Rennes mi-février (2-0) pour une gêne au muscle obturateur, aligné sur une jambe enserrant les dents face à Monaco la semaine suivante (2-1), il avait en fait été préservé face au PSG en vue de ce huitième de finale aller. «Son but, c’est tout lui, analyse l’ ex-Lillois Ludovic Obraniak, consultant pour la chaîne L’Équipe. Au début de l’action, il se fait oublier, est trois mètres hors jeu puis se replace, fait un super contrôle orienté et ensuite une passe top. Il a la roublardise des attaquants, leur intelligence. Pendant toute la seconde période, il a mis au supplice les centraux adverses. »

Tant d’autres axiaux européens ont expérimenté cette crainte permanente, contraints de devoir museler la pointe pour éteindre le feu intérieur nordiste. «On a l’impression que les adversaires se rendent compte du poids de David, sou ligne Aline Riera, présente au Signal Id un aParkcom me consultant e pour Canal +.

Il est craint par sa présence, il am on opolisé(Emre) Can et (Nico) Schlotterbeck, qui gardaient un oeil sur lui tout le temps. Et ça aide les autres.»

David rassure aussi ses jeunes partenaires dans des ambiances étouffantes comme à Dortmund. « Quand on voit sa régularité depuis cinq ans, il ne doit pas y avoir une saison à moins de 20 buts (*), s’ ent hou si as meOb rani ak. Et arriver à faire ça en Ligue des champions, c’est la preuve qu’il a quelque chose en plus. On sent que quand lui est bien, derrière ça roule, comme à Dortmund. Il était un peu moins bien en première et Lille a été moins bien. Puis Il a haussé son niveau. »

Le troisième meilleur buteur de l’histoire du club compte mener ses coéquipiers vers le premier quart de finale des Dogues en Ligue des champions. Une manière de laisser une trace indélébile alors que son départ, libre,se dessin eau bout de las ais on.Ob rani aks’ interroge :« Et s’il devenait l’un des joueurs lillois les plus marquants? En tout cas, il est en haut avec Eden (Hazard) et d’autres, il a déjà marqué l’histoire.»

Reste à confirmer dans une semaine .« Sans lui, c’est plus dur pour Lille dans son expression collective, insiste Riera. Cari la tellement l’ habitude de se trouver en appui ou dans les duels. Il ne rechigne jamais et va sur tous les ballons même si la passe n’est pas bonne. C’est la preuve de son état d’esprit. Il y a toujours un moment où il est décisif.» Au point d’êt redevenu l’incarnationde cette folle Ligue des champions lilloise.

(*) En fait, 13 la première, 19 la deuxième, 26 les troisième et quatrième. Cette saison, il en a pour le moment inscrit 21.

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3 COUPS D’ÉCLAT CETTE SAISON

1 - Le héros d’Istanbul

13 août 2024: Après avoir écourtés es vacances post Copa America, David éteint le réacteur du stade de Fenerbahçe au 3e tour préliminaire retour (1-1 a.p., 2-1 à l’aller). Face à l’escouade de José Mourinho, il arrache un penalty au bout de la prolongation et le transforme avec un calme dingue (118e). Il sera encore décisif en barrages contre le Slavia Prague (but à l’ aller 2-0, passe décisive au retour 1-2).

2 - Le sang-froid contre les rois

2 octobre: étouffé avec son équipe chez le Sport ing deux semaines plus tôt (0-2), le Canadien signe l’entrée par la grande porte du LOS C dans la campagne de Ligue des champions, avec l’ unique but du succès de gala contre le Real Madrid, champion d’Europe entitre (1-0).Un penalty de patron après une longue attente lié eau VAR.

3 - Le doublé chez Simeone

23 octobre: tandisque Bruno Genesio a ligne sa jeune garde chez l’ Atléti code Madrid, David réalise une entrée explosive pour assurer un succès dingue chez les Colchoneros(3-1). Sorti du banc à la 65e minute, il frappe sur penalty, une fois encore (74e), avant d’ exploiter une passe de Gabriel Gudmundsson (89e ).