Un tuono tra le stelle - Il teatro dei sogni
Il Brest, la sorpresa della scorsa stagione (3°), si è guadagnato il diritto di giocare in Champions League per la prima volta nella sua storia.
“Lo scopriremo con certezza domani (oggi, n.d.r.)
e ci saranno sicuramente delle emozioni”.
- ÉRIC ROY, ElNTRAÎNEUR DE BREST
19 settembre 2024 - L'Équipe
F. L. D.
GUINGAMP (CÔTES-D'ARMOR) - La scena risale al 19 maggio. Siamo nello spogliatoio degli ospiti allo Stadio di Tolosa, dove il Brest ha appena vinto 3-0 e si è quindi qualificato per la prima competizione europea della sua storia, la Champions League (3° posto). Gli eroi del giorno, in piedi in cerchio sui tavoli, gridano a squarciagola il penetrante inno della C1, che proviene da un telefono cellulare.
Il sogno sta per diventare realtà questa sera, quando ospiterà lo Sturm Graz, il miglior club austriaco del momento. Ma non sarà dallo stadio "Francis-Le Blé" che risuonerà l'emblematica musica di Tony Britten, bensì dallo stadio Roudourou, poiché il club del Finistère non può giocare in casa (vedi altrove).
Se ci sono rimpianti, sono stati sostituiti dall'emozione di vivere un momento unico, forse magico, anche vicino a casa. Anche ieri i protagonisti avevano qualche difficoltà a proiettarsi nel futuro. Lo scopriremo domani (oggi, ndr) e ci sarà un po' di emozione”, ha concordato Eric Roy, un allenatore che, come tre quarti della sua squadra, sarà alla sua prima apparizione in Champions League. Ce la siamo guadagnata e dobbiamo sfruttarla al massimo e affrontare senza particolari pressioni l'occasione.
E questo senza considerare il mediocre inizio di stagione, con una vittoria e tre sconfitte dopo quattro partite in Ligue 1. La squadra è stata ringiovanita alla fine del mercato e sta ancora cercando la propria strada. Abbiamo chiesto di giocare un po' più tardi, ma ci è stato rifiutato”, ha scherzato l'allenatore bretone. Dobbiamo portare tutti allo stesso livello. Ma non abbiamo scuse.
Piuttosto, dobbiamo fare una buona prestazione contro un avversario che è probabilmente uno dei meno difficili del prossimo programma”. “Hanno più esperienza di noi, non sono estranei a questo esercizio, ma erano nel cappello 4 come noi, quindi è forse più accessibile”, ha analizzato Roy. Il tuono di Brest contro la tempesta (Sturm) di Graz promette scintille sotto le stelle europee.
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Il "Roudourou" ha un costo
Di comune accordo, lo Stade Brestois e l'En Avant Guingamp non hanno voluto rendere noti i vari costi sostenuti dal club finisteriano in seguito al trasferimento, tra cui l'affitto dello stadio, i costi organizzativi e i lavori di messa a norma dello stadio.
Per quanto riguarda il primo punto, il club finisteriano dovrà pagare 20.000 euro a partita al Syndicat mixte d'aménagement du stade de Roudourou. Il prezzo è stato fissato sulla stessa base della scorsa stagione per l'US Concarneau, allora in Ligue 2, che pagò 5.000 euro, ma solo per una tribuna scoperta.
Per quanto riguarda i lavori (vedi altrove), l'installazione della trentina di tripodi (tornelli all'ingresso degli spettatori) sarebbe costata 400.000 euro, un costo ripartito tra i due club, visto che resteranno al loro posto anche dopo questa campagna europea. Si tratta della somma maggiore investita, che rappresenta quasi la metà del budget totale.
In una conferenza stampa tenutasi martedì, Sylvain Dirick, direttore dell'organizzazione della sicurezza dell'SB29, non ha rivelato alcuna cifra, ma ha descritto il costo dell'organizzazione come “significativo” e il costo delle strutture come “molto significativo”.
Questo non è in linea con il messaggio lanciato dal Guingamp, che fin dalla primavera ha dichiarato di non essere avido.
Resta il fatto che la Champions League porterà molti soldi anche al Brest, che ha ricevuto 18,62 milioni di euro per la qualificazione. Dopodiché, il Brest dovrà fare bene sul campo, perché una vittoria gli frutterà 2,1 milioni di euro, contro i 750.000 euro di un pareggio.
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Du tonnerre dans les étoiles - Le théâtre des rêves
Immense surprise de la saison dernière (3e), le Stade Brestois a gagné le droit de disputer la première Ligue des champions de son histoire.
"On s’en rendra compte réellement demain (aujourd’hui)
et il y aura forcément de l'émocion"
- ÉRIC ROY, ElNTRAÎNEUR DE BREST
19 Sep 2024 - L'Équipe
F. L. D.
GUINGAMP (CÔTES-D’ARMOR) – La scène remonte au 19 mai. Nous sommes dans le vestiaire visiteurs du Stadium de Toulouse, où le Stade Brestois vient de l’emporter 3-0 et, subséquemment, de se qualifier pour la première compétition européenne de son histoire, la Ligue des champions, qui plus est (3e place). Les héros du jour, en cercle debout sur les tables, s’époumonent sur l’hymne pénétrant de la C1, qui sort d’un téléphone portable.
Le rêve va devenir réalité ce soir, avec la réception de Sturm Graz, le meilleur club autrichien du moment. Mais ce ne sont pas des enceintes de Francis-Le Blé que la musique emblématique de Tony Britten jaillira, mais de celles du Roudourou puisque le club finistérien ne peut pas jouer à la maison (voirpar ailleurs).
Si les regrets existent, ils ont laissé place à l’excitation de vivre un moment unique, peut-être magique, même à côté de chez soi. Hier encore, les protagonistes avaient encore un peu de mal à se projeter. « On s’en rendra compte réellement demain (aujourd’hui) et il y aura forcément de l’émotion, a consenti Éric Roy, un entraîneur qui va découvrir la C1, comme les trois-quarts de son groupe. On l’a méritée, il faut en profiter et se montrer à la hauteur, sans pression particulière. »
En faire abstraction d’un début de saison médiocre, avec un seul succès et déjà trois défaites, après quatre journées de Ligue1. L’équipe a été régénérée en fin de mercato et se cherche encore. « On a fait une demande pour jouer un peu plus tard, on nous l’a refusée, en a même plaisanté le technicien breton. On doit ramener tout le monde au même niveau. Mais on n’a pas d’excuses à trouver. »
Plutôt l’obligation de se montrer performant face à un adversaire que l’on peut estimer comme l’un des moins ardus du programme à venir. « Ils ont plus d’expérience que nous, ils sont rompus à cet exercice, mais ils étaient dans le chapeau 4 comme nous, et c’est donc, peut-être, plus abordable », a analysé Roy. Le tonnerre de Brest face à la tempête (Sturm) de Graz, cela promet des étincelles sous les étoiles européennes.
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Le Roudourou a un coût
D’un commun accord, le Stade Brestois et l’En Avant Guingamp n’ont pas souhaité communiquer sur les différents coûts qu’a engendrés ce transfert pour le club finistérien, entre location du stade, frais d’organisation et travaux nécessaires pour être aux normes.
Sur le premier point, le club finistérien devra verser 20 000 € par match au Syndicat mixte d’aménagement du stade de Roudourou. Le prix a été fixé sur les mêmes bases que celui de la saison passée pour l’US Concarneau, alors en Ligue 2, qui versait 5 000 €, mais pour une seule tribune ouverte.
Concernant les travaux (voir par ailleurs), l’installation de la trentaine de tripodes (tourniquets aux entrées des spectateurs) aurait coûté 400 000 €, des frais partagés entre les deux clubs, puisqu’ils resteront en place au-delà de cette campagne européenne. Il s’agit de la somme investie la plus importante, car elle constituerait près de la moitié du budget total.
Mardi, lors d’une conférence de presse, Sylvain Dirick, le directeur Organisation sûreté et sécurité du SB29, n’a donc pas dévoilé de chiffres, mais il a qualifié d’ « important » le coût d’organisation et de « très important » celui des aménagements. Ce qui ne correspond pas au message passé par les Guingampais, affirmant depuis ce printemps qu’ils ne seraient pas gourmands.
Toujours est-il que la C1 va également rapporter à Brest, qui a bénéficié d’une grosse rentrée d’argent, avec 18,62 M€ pour cette qualification. Ensuite, il lui faudra assurer sur le terrain, puisqu’une victoire lui rapportera 2,1 M€, contre 750 000 € pour un nul.
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