INTENABLES


À 5,6 km de l’arrivée, Jonas Vingegaard est passé à l’offensive et les quatre fantastiques 
(de g. à dr., Remco Evenepoel, Mathieu Van der Poel, Tadej Pogacar et le Danois), 
accompagnés de Santiago Buitrago (caché), se sont envolés.

Pas de round d’observation, les favoris du général se sont expliqués dans la première étape du Dauphiné hier. Tadej Pogacar s’est imposé, mais c’est Jonas Vingegaard qui a allumé la mèche.

Il suffit d’avoir ces zinzins-là au départ pour qu’il y ait de la course, des étincelles, de la fumée, le feu

9 Jun 2025 - L'Équipe
ALEXANDRE ROOS

MONTLUÇON (ALLIER) – Et dire que les sprinteurs pensaient avoir une chance. En ce dimanche de reprise pour beaucoup, c’était certain, une trêve tacite serait scellée, un temps de paix pour prélude. La première explication aurait lieu plus tard, il faut bien laisser le bas peuple, le bas peloton, faire mumuse un peu.

Mais la noblesse actuelle n’a aucune manière, elle ne respecte rien, du moins pas ses adversaires, leur idée de leur sport et de leur statut beaucoup plus, et les favoris de ce Critérium du Dauphiné, qui sont les mêmes que ceux du Tour de France, avaient le diable au corps, des chiots en furie qu’on aurait laissé échapper d’une boîte à chaussures après des semaines d’enfermement.

La majorité des coureurs est désormais convaincue que la semaine sera bien longue, encore sept jours à prendre des torgnoles sans sommation, mais nous, au moins, avons le sourire ce matin au moment de quitter Montluçon.

Les quatre meilleurs coureurs du monde ont fini aux quatre premières places d’une étape facile du Critérium du Dauphiné, au mieux mal plate, courue comme s’il s’agissait d’une classique, dans une nouvelle démonstration qu’il n’y a pas de terrain qu’ils ne souhaitent annexer, mais surtout que les organisateurs peuvent se creuser autant qu’ils veulent pour trouver des parcours attractifs, il suffit d’avoir ces zinzins-là au départ pour qu’il y ait de la course, comme on dit, des étincelles, de la fumée, le feu. Tadej Pogacar s’est imposé à Montluçon, mais restez par là si vous pensez que c’est toujours la même histoire ronronnante.

Le champion du monde a remporté sa huitième victoire de la saison en quinze jours de course, ce qui peut créer une lassitude, certes, mais ce n’est pas la principale information du jour. Le Slovène n’a même pas allumé le brasier, contrairement à ses habitudes, il n’a même pas placé un petit contre, et à l’arrivée, il a décliné toute responsabilité dans le bazar du jour. « Je n’ai pas attaqué, j’ai juste suivi les roues », s’est-il défendu, une manière à peine voilée de dire qu’il n’en a même pas eu besoin pour gagner. « Notre plan était juste de contrôler, d’éviter les problèmes, nous étions quasi certains que ce serait un sprint massif, expliquait Andrej Hauptman, le directeur sportif d’UAE au pied de son car. Mais vous connaissez Tadej, il ne va jamais refuser de faire la course. Si Jonas attaque, tu dois y aller. »

Le début d’un changement d’état d’esprit chez Vingegaard

Voilà le coupable du jour désigné, Jonas Vingegaard. Le Danois a en effet décidé de gratter une allumette à 5,6 km de l’arrivée, juste après le sommet de la côte de Buffon, dernière difficulté du jour, alors que la tension était déjà montée d’un cran et que ses équipiers Matteo Jorgenson et Ben Tulett avaient agité la ruche. Cette accélération permit aux cinq plus costauds de se détacher, et quel groupe: Vingegaard, Pogacar, Van der Poel, Evenepoel, Buitrago, qui allaient garder un petit avantage jusqu’à la ligne. De ce premier coup de pétard du double vainqueur du Tour découlent deux observations, alors qu’on ne l’avait plus vu courir depuis mars. Il est en jambes, c’est certain, et sa 2e place dans le sprint le confirma. Surtout, on a senti un frémissement, le début d’un changement d’état d’esprit, un brin plus chevaleresque, même si, restons calmes, nous ne sommes pas encore dans la Walkyrie.

Le Danois a en tout cas couru offensivement, sans penser aux conséquences, il a oublié les secondes de bonifications qu’il perdrait probablement au sprint face à son plus grand rival. Il en a laissé quatre, mais il ne s’est pas brûlé pour autant et ce léger changement de cap, s’il se confirme, pour

rait être une bénédiction et la promesse de batailles totalement démentes. Combien de fois a-t-il refusé un relais à Pogacar par le passé, de peur de se laisser dévergonder par son adversaire, de désobéir à sa direction sportive qui lui ordonnait de rester à la niche et dans la case du tableau Excel de leur stratégie?

Le nouveau Maillot Jaune a d’ailleurs été le premier à souligner la nouvelle attitude de Vingegaard. « Je suis vraiment heureux qu’il ait attaqué, c’est un bon signe, il veut faire la course, s’amuser sur le vélo. Je suis content qu’il coure différemment et montre un peu plus d’enthousiasme », a lâché Pogacar, mi-louangeur, mi-vachard. « Je peux avoir un peu peur car ils sont très forts », a-t-il enchaîné, bluffeur cette fois, après avoir souligné que Mathieu Van der Poel avait été « exceptionnel » dans les côtes, même si sa blessure à un poignet et les douleurs qu’il ressent encore ont sans doute coûté la victoire dans le sprint (3e) au Néerlandais, et que Remco Evenepoel (4e) avait lui aussi été tranchant.

Le Belge a réagi à contretemps sur l’attaque de Vingegaard, mais il n’a pas eu grand mal à boucher le trou, malgré le calibre des gars à l’avant. À la fin, c’est donc tout de même le champion du monde qui a gagné. « À l’instinct, à la Tadej » , souriait son équipier Pavel Sivakov. Mais en contrôle aussi, ce qui lui ressemble moins. La grande bagarre sera plus un peu plus tard et on a déjà hâte d’y être.

***

A 5,6 km dall'arrivo, Jonas Vingegaard è passato all'attacco e i Fantastici Quattro 
(da sinistra, Remco Evenepoel, Mathieu Van der Poel, Tadej Pogacar e il danese), 
accompagnati da Santiago Buitrago (nascosto), hanno preso il largo.

INCONTENIBILI

Nessun giro di ricognizione, i favoriti per la classifica generale si sono dichiarati già nella prima tappa del Delfinato di ieri. Tadej Pogacar ha vinto, ma è stato Jonas Vingegaard ad accendere la miccia.

Basta che un paio di questi corridori stravaganti siano al via per scatenare corse, scintille, fuoco e fiamme.

9 giu 2025 - L'Équipe
ALEXANDRE ROOS

MONTLUÇON (ALLIER) - E pensare che i velocisti pensavano di avere una possibilità. Per molti di loro questa domenica era l'inizio della nuova stagione ed era certo che sarebbe stata siglata una tacita tregua, un periodo di pace come preludio. Le prime spiegazioni sarebbero arrivate in seguito, poiché le classi "inferiori", la parte in fondo al gruppo, dovevano essere lasciate a se stesse.

Ma la nobiltà di oggi non ha buone maniere, non rispetta nessuno, perlomeno non gli avversari, la loro idea di sport e ancora di più il loro status, e i favoriti di questo Giro del Delfinato, che sono gli stessi del prossimo Tour de France, avevano il diavolo dalla loro parte, come cuccioli furiosi fatti uscire da una scatola di scarpe dopo settimane di reclusione.

La maggior parte dei corridori è ormai convinta che la settimana sarà lunga, con altri sette giorni di botte senza esclusione di colpi, ma almeno stamattina eravamo tutti sorridenti nel lasciare Montluçon.

I quattro migliori corridori del mondo si sono piazzati ai primi quattro posti di una tappa facile, nel migliore dei casi pianeggiante e corsa come se fosse una classica, a ennesima dimostrazione che non c'è terreno che non si vogliano annettere. Ma soprattutto che gli organizzatori possono lavorare quanto vogliono per trovare percorsi attraenti, basta che ci siano questi zinzin al via affinché ci siano corse, come si dice, tutte scintille, fuoco e fiamme. Tadej Pogacar ha vinto a Montluçon, ma non ci andate neanche vicino se pensate sia stata la solita storia.

Il campione del mondo ha ottenuto la sua ottava vittoria stagionale in quindici giorni di gare, il che può aver creato una certa stanchezza, ma non è questa la notizia principale della giornata. Lo sloveno, contrariamente alle sue abitudini, nemmeno ha dovuto accendere il fuoco, né attivato un mini-cronometro per i distacchi e, al traguardo, ha declinato ogni responsabilità per il pasticcio della giornata. “Non ho attaccato, ho solo seguito le ruote”, si è quasi difeso, in un modo poco velato per dire che nemmeno ne aveva bisogno per vincere. Il nostro piano era solo di controllare, di evitare problemi, eravamo quasi certi che sarebbe stato uno sprint di gruppo", ha spiegato Andrej Hauptman, direttore sportivo della UAE Emirates-XRG. "Ma conoscete Tadej, non si rifiuterà mai di correre. Se Jonas attacca, bisogna andare a prenderlo".

L'inizio di un cambiamento nella mentalità di Vingegaard

Il "colpevole" di giornata è stato Jonas Vingegaard. Il danese ha attaccato a 5,6 km dall'arrivo, subito dopo la cima della Côte de Buffon, l'ultima salita in programma, quando la tensione si era già alzata di una tacca e i suoi compagni di squadra Matteo Jorgenson e Ben Tulett avevano dato scosso l'alveare. Quell'accelerazione ha permesso ai cinque corridori più forti di andare in fuga, e che gruppo: Vingegaard, Pogacar, van der Poel, Evenepoel, Buitrago, che ha mantenuto un piccolo vantaggio fino al traguardo. La prima esplosione di fuochi d'artificio del due volte vincitore del Tour ha dato adito a due osservazioni, anche se non lo si vedeva correre da marzo. È in forma e il suo 2° posto in volata lo conferma. Soprattutto, abbiamo percepito un fremito, l'inizio di un cambiamento nel suo stato d'animo, un po' più cavalleresco, anche se, restiamo calmi, non siamo ancora alle Valchirie.

In ogni caso, il danese ha corso all'attacco, senza pensare alle conseguenze, dimenticando i secondi di abbuono che probabilmente avrebbe perso in volata a vantaggio del suo maggior rivale. Ne ha persi quattro, ma non si è bruciato e questo leggero cambio di rotta, se confermato, potrebbe essere una benedizione e la promessa di folli battaglie. Quante volte ha rifiutato un cambio a Pogacar in passato, nel timore di lasciarsi svilire dall'avversario, di disobbedire alla sua direzione sportiva che gli ordinava di restarsene al coperto e all'interno della tabella Excel della loro strategia?

La nuova Maglia Gialla è stata la prima a sottolineare il nuovo atteggiamento di Vingegaard. "Sono molto contento che abbia attaccato, è un buon segno, vuole correre e divertirsi in bicicletta. Sono contento che stia correndo in modo diverso e che mostri un po' più di entusiasmo", ha detto Pogacar, apparso un po' timido e un po' pavido. “Posso avere un po' di timore perché sono molto forti”, ha continuato, questa volta bluffando, dopo aver sottolineato che Mathieu van der Poel era stato “eccezionale” sulle salite, anche se l'infortunio al polso e il dolore che ancora avverte sono probabilmente costati al neerlandese la vittoria in volata (3°), e che anche Remco Evenepoel (4°) era stato incisivo.

Il belga ha reagito all'attacco in contropiede di Vingegaard, ma non ha avuto problemi a colmare il divario, nonostante il calibro degli avversari. Alla fine, è stato ancora il campione del mondo a vincere. “Istintivamente, alla Tadej”, ha sorriso il suo compagno di squadra Pavel Sivakov. "Ma anche in controllo, il che è meno da lui. La grande battaglia arriverà un po' più in là, e noi la stiamo già aspettando”.

***


La force collective des Visma en action: Victor Campenaerts (à g.) et Per Strand Hagenes 
protègent Jonas Vingegaard (casque rouge et blanc) et Matteo Jorgenson (derrière).

Visma joue l’offensive

Agressive hier, jusqu’à l’attaque décisive de Jonas Vingegaard dans le final, l’équipe néerlandaise compte capitaliser sur son nombre pour mettre le bazar avant le week-end final.

"On va faire la même chose qu’aujourd’hui (hier), 
tous faire la course et jouer avec notre nombre"
   - MATTEO JORGENSON

9 Jun 2025 - L'Équipe
PIERRE MENJOT

MONTLUÇON – «Tu deviens sprinteur !» , a lancé Sepp Kuss en retrouvant Jonas Vingegaard devant le car des Visma-Lease a bike. Le Danois venait de prendre la deuxième place à Montluçon, « la première fois dans un sprint massif du peloton » , rigolait-il, mais au-delà de la blagounette (les échappés avaient lancé leur effort avant d’être repris), ce résultat concrétise une journée où le collectif néerlandais «a couru pour gagner» , appréciait Arthur Van Dongen, l’un des directeurs sportifs. «Une bonne journée de vélo sympa, divertissante » , appréciait Matteo Jorgenson.

Le moustachu américain avait été le premier à se mettre en action lors du sprint intermédiaire, au 133e kilomètre, où il restait une seconde de bonification à grapiller. Sans succès finalement, Nils Politt, en bon équipier de Pogacar, l’ayant devancé. «Mais tant qu’il y a des secondes à aller chercher, bien sûr que je vais essayer, promettait le double vainqueur de Paris-Nice. J’aime ça, et ça fait passer l’étape plus vite.»

Il y eut ensuite Ben Tulett, dans la roue d’Axel Laurance puis de Maxim Van Gils lorsque ceux-ci tentèrent de tout faire exploser dans la côte de Buffon (600 mseulement mais suivis d’un autre raidard non répertorié).

Avant l’attaque de Vingegaard, à 5,6 kilomètres, qui allait faire basculer la course. «J’étais dans une bonne journée et j’ai pensé que je pouvais faire une première différence » , expliquait-il à l’arrivée. « Il est en bonne forme et il veut faire la course, s’amuser sur le vélo. Je suis content qu’il coure différemment et montre un peu plus d’enthousiasme » , louait Tadej Pogacar, entre compliment et petit tacle à un rival dont il a souvent critiqué la stratégie conservatrice.

Le bilan comptable est décevant, puisque c’est le Slovène qui a repris du temps à tout le monde avec les bonifications à l’arrivée (4’’ sur Vingegaard, 10’’ sur Jorgenson).

Mais les premiers kilomètres du Dauphiné ont dévoilé plusieurs atouts dans le jeu des frelons, quand la formation UAE semble plus légère sur un parcours cabossé. « On imagine que Jonas, Matteo et Ben seront bien placés au général après le contre-la-montre (17,4 km, mercredi), tandis que cela me convient moins, dessinait Sepp Kuss. Mais les étapes de ce week-end sont très difficiles et courtes, donc on pourra vraiment prendre des risques et y aller à fond.»

Ce que Van Dongen nuançait : « Personne ne doit freiner (pour perdre du temps), et si on peut jouer avec davantage de cartes, pourquoi pas ? Mais je pense que les derniers jours seront une bataille entre les grands favoris : Pogacar, Evenepoel et Jonas. » Et Jorgenson, 2e du Dauphiné l’an passé (à 8’’ de Roglic) ? «Il peut jouer un rôle important» , répondait le directeur sportif.

«On va faire la même chose qu’aujourd’hui (hier), tous faire la course et jouer avec notre nombre, promettait l’Américain, plutôt très affûté et excité par les semaines à venir :

On croit tous qu’on peut battre Pogacar sur le Tour, sinon on ne serait pas là.»

***

La forza collettiva della Visma in azione: Victor Campenaerts (a sinistra) e Per Strand Hagenes 
proteggono Jonas Vingegaard (casco bianco-rosso) e Matteo Jorgenson (dietro).

Visma all'attacco

Aggressiva ieri, fino all'attacco decisivo di Jonas Vingegaard nel finale, la squadra neerlandese intende capitalizzare la sua superiorità per creare scompiglio in vista del weekend finale.

"Faremo la stessa cosa di oggi (ieri), 
tutta la gara e giocheremo con i nostri numeri".
   - MATTEO JORGENSON

9 giu 2025 - L'Équipe
PIERRE MENJOT

MONTLUÇON - "Stai diventando un velocista! ha detto Sepp Kuss incrociando Jonas Vingegaard davanti al bus della Visma-Lease a bike. Il danese aveva appena conquistato il secondo posto a Montluçon, “la prima volta in uno sprint di gruppo”, ha scherzato, ma al di là della battuta (i corridori in fuga avevano lanciato il loro attacco prima di essere ripresi), questo risultato è stato il culmine di una giornata in cui la squadra neerlandese ha “corso per vincere”, ha apprezzato Arthur van Dongen, uno dei dirigenti del team. “Una giornata di ciclismo bella e divertente”, ha dichiarato Matteo Jorgenson.

Il baffuto americano è stato il primo a muoversi nello sprint intermedio, al 133° chilometro, dove c'era ancora un secondo di abbuono da conquistare. Nils Politt, buon compagno di squadra di Pogacar, non ha avuto successo. "Ma finché ci saranno secondi da guadagnare, ovviamente ci proverò", ha promesso il due volte vincitore della Parigi-Nizza. "Mi piace, e fa passare la tappa più velocemente".

Poi c'è stato Ben Tulett, seguito da Axel Laurance e poi da Maxim Van Gils, che hanno cercato di far esplodere tutto sulla côte de Buffon (600 m soltanto, ma seguiti da un'altra ripida salita inesplorata).

Prima dell'attacco di Vingegaard, ai -5,6 km, che avrebbe ribaltato la gara. “Stavo vivendo una buona giornata e pensavo di poter fare la prima differenza”, ha spiegato al traguardo. "È in buona forma e vuole correre e divertirsi in bici. Sono contento che stia correndo in modo diverso e che mostri un po' più di entusiasmo", lo ha elogiato Tadej Pogacar, tra un complimento e una frecciatina a un rivale di cui ha spesso criticato la strategia conservativa.

Il risultato complessivo è stato deludente, in quanto è stato lo sloveno a guadagnare tempo su tutti gli altri grazie agli abbuoni al traguardo (4" su Vingegaard, 10’' su Jorgenson).

Ma i primi chilometri del Delfinato hanno mostrato che i Calabroni avevano diversi assi nella manica, mentre la squadra della UAE sembrava più leggera sul percorso accidentato. "Immaginiamo che Jonas, Matteo

Il baffuto americano è stato il primo a muoversi nello sprint intermedio, al 133° chilometro, dove c'era ancora un secondo di abbuono da conquistare. Nils Politt, buon compagno di squadra di Pogacar, non ha avuto successo. Ma finché ci saranno secondi da guadagnare, ovviamente ci proverò", ha promesso il due volte vincitore della Parigi-Nizza. Mi piace, e fa passare la tappa più velocemente".

Poi c'è stato Ben Tulett, alla guida di Axel Laurance e poi di Maxim Van Gils, quando hanno cercato di far esplodere tutto sulla côte de Buffon (600 m soltanto, ma seguiti da un'altra ripida salita inesplorata).

Prima dell'attacco di Vingegaard, a 5,6 km, che avrebbe ribaltato la gara. “Stavo vivendo una buona giornata e pensavo di poter fare la prima differenza”, ha spiegato al traguardo. "È in buona forma e vuole correre e divertirsi in bici. Sono contento che stia correndo in modo diverso e che mostri un po' più di entusiasmo", ha lodato Tadej Pogacar, tra un complimento e una frecciatina a un rivale di cui ha spesso criticato la strategia conservativa.

Il risultato complessivo è stato deludente, in quanto è stato lo sloveno a prendere il tempo a tutti gli altri con gli abbuoni al traguardo (4'‘ su Vingegaard, 10’' su Jorgenson).

Ma i primi chilometri del Delfinato hanno dimostrato che i Calabroni hanno una serie di assi nella manica, mentre la UAE Emirates-XRG sembra più leggerina sui percorsi vallonati. Si può immaginare che Jonas, Matteo e Ben saranno ben piazzati in classifica generale dopo la cronometro (17,4 km, mercoledì), mentre questo non mi si addice molto", ha detto Sepp Kuss. Ma le tappe di questo fine settimana sono molto difficili e brevi, quindi potremo davvero rischiare e dare il massimo".

Van Dongen si è qualificato: "Nessuno dovrebbe frenare (perdere tempo), e se possiamo giocare con più carte, perché no? Ma credo che gli ultimi giorni saranno una battaglia tra i grandi favoriti: Pogacar, Evenepoel e Jonas. E Jorgenson, secondo al Delfinato dello scorso anno (a 8" da Roglic)? “Può avere un ruolo importante”, ha risposto il direttore sportivo.

"Faremo la stessa cosa che abbiamo fatto oggi (ieri, ndr), correremo tutti e giocheremo con i nostri numeri", ha promesso l'americano, molto lucido ed entusiasta delle settimane a venire: "Siamo tutti convinti di poter battere Pogacar al Tour, altrimenti non saremmo qui".

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