PEDERSEN MATE SON MONDE
Auteur d’un magnifique raid solitaire de 56 kilomètres, Mads Pedersen,
en état de grâce, a étrillé ses rivaux les sprinteurs,
pour s’adjuger son troisième Gand-Wevelgem devant une foule compacte et joyeuse.
Pedersen, un client pour les Flandres
En s’imposant pour la troisième fois sur cette classique, le solide Danois entre dans l’histoire de son sport, mais il lui faudra être encore plus fort sur le Ronde ou à Roubaix.
"Ne vous attendez pas à ce que je fasse ça tout le temps car
j’en suis capable seulement une fois sur un million"
- MADS PEDERSEN, RIEUR, APRÈS SA VICTOIRE
"Van der Poel et Pogacar sont à un autre niveau,
mais ce sont aussi des courses longues,
donc tout peut arriver"
- STEVEN DE JONGH, L’UN DES DIRECTEURS SPORTIFS DE LIDL-TREK
31 Mar 2025 - L'Équipe
YOHANN HAUTBOIS
WEVELGEM (BEL) – Apparemment, le lancer de chats du haut d’un clocher est (était, plutôt) une tradition belge. On ignore qui des habitants de Verviers ou d’Ypres furent les plus tordus avec nos amis les félins qui, dans ce domaine, en connaissent pourtant un rayon. Dans la ville de Wallonie, ils en avaient attaché un à quatre vessies gonflées d’air – écartelé un peu comme un drone si vous voulez une image –, et l’avaient jeté du haut de l’église. Peut-être pour vérifier que l’air n’est pas de l’hélium (soyons indulgent, nous étions en 1641) mais la pauvre bête s’était rétamée au sol dans d’affreuses souffrances. Un peu plus au nord, dans la cité flamande où a été donné hier le départ de Gand-Wevelgem, les locaux (en plein Carême!) ne s’embêtaient pas, ils les balançaient directement dans la foule en contrebas, pour rigoler. Celui qui en récupérait un au vol ou au sol, plus ou moins vivant, remportait la prime et se voyait rembourser les soins si la bête s’était débattue sur les avant-bras du grand vainqueur de cette « tradition » sauvageonne qui a duré, quand même, jusqu’en 1823. Deux siècles plus tard, devant le magnifique beffroi d’Ypres, personne n’a pu mettre la main sur ce gros chat qu’est Mads Pedersen.
Pour la troisième fois, le Danois a posé ses grosses pa-pattes sur Gand-Wevelgem, « une course spéciale pour moi. Des gars luttent toute leur carrière pour faire un top 10 ici et j’ ai déjà gagné trois fois ». Au bout d’un numéro en solitaire, cette fois. En 2020, le Danois avait réglé un petit groupe de quatre (Florian Sénéchal, Matteo Trentin et Alberto Bettiol) ; l’an passé, il s’était payé le scalp de Mathieu Van der Poel dans un duel de beaux bébés mais hier, sans le Néerlandais (« il ne m’a pas manqué », riait-il), il a pris seul la tangente, à 56 kilomètres de l’arrivée dans ce mont Kemmel où il avait déjà allumé un pétard lors du premier passage, 20 kilomètres en amont. Avec, dans son sillage, Jasper Philipsen et Paul Magnier, mais le Français n’avait pris qu’un ticket pour le tour de manège et il disparut ensuite, broyé par le champion du monde 2019 : « C’était dur, je me suis vraiment mis mal. Il est vraiment fort. C’est un champion, un très grand coureur, très fort. » Tellement que dans les chemins de Ploegsteert, Pedersen remit ça, éparpillant encore un bout de la concurrence, Jasper Philipsen, encore, qui creva, et Olav Kooij qui finit les fesses dans le talus.
Dans le deuxième passage du Kemmel, il en eut donc ras le bol des survivants (Victor Campenaerts, Marco Haller et Arjen Livyns) et s’envola vers Wevelgem pour un long raid de 56 kilomètres, la meute des équipes de sprinteurs (voir-ci contre) impuissante derrière ce coureur puissant et racé. « C'était fou, un spectacle fou, s’enthousiasmait son directeur sportif Steven De Jongh. Partir comme ça, c’était un peu tôt pour nous mais il a dit qu'il se sentait super fort. Mads a été exceptionnel .»
Juste à côté du car bariolé de Lidl-Trek, l’autre directeur sportif Michael Schär le savait « capable de numéro comme ça, c’est son style » mais mettre les voiles si loin du terme ne lui ressemble pas pourtant. Au coeur d’une conférence de presse chaleureuse, il confia d’ailleurs : « Ne vous attendez pas à ce que je fasse ça tout le temps car j’en suis capable seulement une fois sur un million (rires). Cela m’est déjà arrivé mais plutôt chez les juniors. »
À 29 ans, le Danois vit probablement ses plus belles années mais pas dans la meilleure période du cyclisme (pour lui) alors qu’avec sa triple couronne sur cette classique, il rejoint une sacrée lignée (Eddy Merckx, Rik Van Looy, Peter Sagan, Tom Boonen, Mario Cipollini et Robert Van Eenaeme).
Il sait la marche qui le sépare de Mathieu Van der Poel qui l’a battu à Harelbeke vendredi et de Tadej Pogacar, et hier, en leur absence, il revisitait son sacre sur Gand Wevelgem au regard d’un parcours dessiné pour ses capacités, plus que pour un Ronde par exemple : « Cette course me convient parfaitement. Il n'y a pas trop de dénivelé, mais il y en a quand même un peu pour faire la différence, et les sections de vent de travers me conviennent parfaitement. J'ai une bonne équipe qui m'aide à bien me positionner dans celles-ci, ce qui me permet d'économiser beaucoup d'énergie. »
Dans une semaine, à Audenarde, puis dans quinze jours sur l’Enfer du Nord, sa formation devra être encore plus impressionnante qu’hier et son équipier Alex Kirsch, pourtant rincé (« j’ai perdu trois ans et demi de ma vie »), refusait d’abdiquer trop tôt : « Mads est un des meilleurs coureurs au monde, il a cassé le moral de tout le monde avant la dernière ascension du Kemmel. Il n’avait pas besoin de plus de confiance, il en a assez, et nous aussi. » Steven De Jongh semblait plus réaliste : « Van der Poel et Pogacar, on l’a vu, sont à un autre niveau, mais ce sont aussi des courses longues, donc tout peut arriver. On va courir pour gagner, pas pour le podium. » Sur lequel est monté, hier, le Belge Tim Merlier, le plus rapide du peloton (devant l’autre bestiasse de Lidl-Trek, Jonathan Milan), le plus griffé aussi depuis sa chute à La Panne. Cette fois, le matou Pedersen en n’ y était pour rien.
***
Dopo un magnifico raid solitario di 56 chilometri, Mads Pedersen, in stato di grazia, ha schiacciato i suoi rivali, i velocisti, per vincere la sua terza Gand-Wevelgem davanti a una folla compatta e festante.
PEDERSEN CONTROLLA IL SUO MONDO
Pedersen, un cliente per il Fiandre
Vincendo questa classica per la terza volta, il forte danese ha fatto la storia del suo sport, ma dovrà essere ancora più forte alla Ronde o alla Roubaix.
“Non aspettatevi che io faccia sempre così perché
perché ne sono capace solo una volta su un milione”.
- MADS PEDERSEN, RIDENDO, DOPO LA SUA VITTORIA
“Van der Poel e Pogacar sono di un altro livello,
ma queste sono anche gare lunghe,
quindi tutto può succedere”.
- STEVEN DE JONGH, UNO DEI
TEAM MANAGER DELLA LIDL-TREK
31 marzo 2025 - L'Équipe
YOHANN HAUTBOIS
WEVELGEM (BEL) - A quanto pare, lanciare i gatti dai campanili è (era, piuttosto) una tradizione belga. Non sappiamo quali abitanti di Verviers o Ypres siano stati i più subdoli con i nostri amici felini, che ne sanno qualcosa. Nella città vallona, hanno legato uno di loro a quattro vesciche gonfiate d'aria - inquartate un po' come un drone, se volete un'immagine - e lo hanno lanciato dalla cima della chiesa. Forse per verificare che l'aria non fosse elio (siamo indulgenti, siamo nel 1641), ma la povera bestia era caduta a terra in preda a un dolore terribile. Un po' più a nord, nella città fiamminga dove ieri è stata data la partenza della Gand-Wevelgem, i locali (in piena Quaresima!) non si sono preoccupati, li hanno lanciati direttamente sulla folla sottostante, per ridere. Chi ne recuperava uno dall'aria o a terra, più o meno vivo, vinceva il premio e veniva rimborsato per le cure se l'animale aveva lottato sugli avambracci del vincitore di questa selvaggia “tradizione”, che durò fino al 1823. Due secoli dopo, davanti al magnifico campanile di Ypres, nessuno è riuscito a mettere le mani su quel bestione che è Mads Pedersen.
Per la terza volta, il danese ha messo le sue zampe sulla Gand-Wevelgem, “una corsa speciale per me. I ragazzi lottano tutta la loro carriera per arrivare tra i primi 10 e io ho l'già vinta tre volte”. Questa volta al termine di un'azione solitaria. Nel 2020, il danese è riuscito a tenere a bada un gruppetto di quattro (Florian Sénéchal, Matteo Trentin e Alberto Bettiol); l'anno scorso, ha avuto la meglio su Mathieu Van der Poel in un duello di belle figliole, ma ieri, senza l'olandese (“non mi è mancato”, ha detto ridendo), se n'è andato da solo, a 56 chilometri dall'arrivo, sul monte Kemmel dove aveva già acceso un petardo al primo passaggio, 20 chilometri prima. Con Jasper Philipsen e Paul Magnier nella sua scia, ma il francese aveva preso solo un biglietto per il giro e poi è sparito, schiacciato dal campione del mondo 2019: “È stata dura, mi sono fatto davvero male. Lui è davvero forte. È un campione, un grande corridore, davvero forte”. Così forte, infatti, che sulle strade per Ploegsteert, Pedersen lo ha fatto di nuovo, disperdendo alcuni dei suoi rivali, ancora Jasper Philipsen, che ha forato, e Olav Kooij (frattura della clavicola sinistra, ndr), che è finito con i glutei nella scarpata.
Al secondo passaggio sul Kemmel, ne ha avuto abbastanza dei sopravvissuti (Victor Campenaerts, Marco Haller e Arjen Livyns) e ha preso il largo verso Wevelgem per un lungo raid di 56 chilometri, con il gruppo delle squadre di sprint (vedi a lato) impotente dietro a questo corridore potente e rabbioso. "È stato uno spettacolo pazzesco", ha commentato entusiasta il suo team manager Steven De Jongh. Partire così era un po' presto per noi, ma lui ha detto di sentirsi fortissimo. Mads è stato eccezionale.
Proprio accanto al coloratissimo bus della Lidl-Trek, l'altro team manager Michael Schär sapeva che Mads è “capace di fare numeri del genere, è il suo stile”, ma partire così lontano dal traguardo non era da lui. In una calorosa conferenza stampa, Mads stesso ha confidato: “Non aspettatevi che io faccia sempre così, perché ne sono capace solo una volta su un milione (ride). Mi è già successo in passato, ma quando ero giovane”.
A 29 anni, il danese sta probabilmente vivendo i suoi anni migliori, ma non nel periodo migliore del ciclismo (per lui). Con la sua tripletta in questa classica, si unisce a una schiera impressionante (Eddy Merckx, Rik Van Looy, Peter Sagan, Tom Boonen, Mario Cipollini e Robert Van Eenaeme).
Conosce la distanza che lo separa da Mathieu van der Poel, che lo ha battuto venerdì ad Harelbeke, e da Tadej Pogacar, e ieri, in loro assenza, ha rivisitato la sua vittoria alla Gand-Wevelgem alla luce di un percorso pensato più per le sue capacità rispetto, per esempio, alla Ronde: "Questa corsa mi si addice perfettamente. Non ci sono troppe pendenze, ma ce ne sono abbastanza per fare la differenza, e i tratti di vento laterale mi si addicono perfettamente. Ho un'ottima squadra che mi aiuta a posizionarmi bene, il che mi fa risparmiare tante energie".
Tra una settimana, a Oudenaarde, e poi tra quindici giorni all'Enfer du Nord, la sua squadra dovrà essere ancora più impressionante di ieri, e il suo compagno di squadra Alex Kirsch, nonostante sia esausto (“Ho perso tre anni e mezzo della mia vita”), ha rifiutato di arrendersi troppo presto: “Mads è uno dei migliori corridori al mondo, e ha rotto il morale di tutti prima dell'ultima salita del Kemmel. Non aveva bisogno di altra fiducia, ne aveva abbastanza, e anche noi”. Steven De Jongh è sembrato più realista: “Van der Poel e Pogacar, come abbiamo visto, sono di un altro livello, ma queste sono anche gare lunghe, quindi tutto può succedere. Correremo per vincere, non per il podio”. Ieri, il belga Tim Merlier, il corridore più veloce del gruppo (davanti all'altra bestia della Lidl-Trek, Jonathan Milan), ha avuto anche il maggior numero di graffi dopo la caduta a La Panne. Ma quella volta, il gatto Pedersen non c'entrava.
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Les sprinteurs à la rue
Le triomphe en solo de Mads Pedersen est-il aussi un échec des équipes de sprinteurs ? Oui, en partie.
“Nous, on a pris nos responsabilités.
Mais il faut être honnête : quand on a mis en route,
on n’avait rien repris sur lui. Ça veut dire qu’il était fort ''
- JURGEN FORÉ, MANAGER DES SOUDAL-QUICK STEP
31 Mar 2025 - L'Équipe
PIERRE CALLEWAERT (avec Y. H.)
WEVELGEM – Pas la peine de se demander si le solo de guitares de Mads Pedersen était un échec pour les équipes de sprinteurs qui n’ont pu se disputer que la deuxième place d’une classique qui leur est si souvent promise. Une certaine résignation flottait entre les cars d’équipes le long de la Vanackerstraat de Wevelgem, la nationale 8, nerf sciatique routier qui coupe la Belgique vent de face jusqu’à la mer. Perclus de grimaces, Michael Matthews (39e) grimpait en vélociraptor dans son pullman, paroles envolées dans la brise. Chez Intermarché, on signifiait gentiment que Biniam Girmay (7 e ), historique vainqueur ici en 2022, était trop triste pour parler. Hugo Hofstetter (5e) filait dans une berline Israël-Premier Tech.Symbole de la déroute des sprinteurs, hier, la crevaison de Jasper Philipsen (de face) a très vite mis à mal ses velleités de victoire. Il tentera de revenir pour le sprint du peloton mais se laissera piéger et finira 44e.
Jasper Philipsen (44e) caressait Loulou, son chien, et tirait son chapeau au vainqueur: «C’est un truc de fou.» Il a crevé dans le secteur Hill 63. « Après, j’ai voulu sprinter pour les places de 2 et 3, mais je me suis laissé piéger.»
Les sprinteurs ont-ils raté leurs trains? Le scénario paraissait limpide. Au départ, Tiesj Benoot voyait bien son équipe Visma-Lease a bike lancer Olav Kooij à la victoire. «Dans les Moeren, ce sera dingue. Après, on verra si on sprinte ou non. » Hélas, ce même Hill 63 de malheur a scellé le sort de Kooij, qui a loupé un virage de cailloux. Il a la clavicule gauche fracturée.
Son directeur sportif, Arthur Van Dongen, déchantait : « Ce n’est pas l’échec des sprinteurs… C’était une journée épuisante. Ça diminue le nombre de coureurs disponibles en fin de course pour supporter leur sprinteur. On avait le scénario parfait. Campenaerts à l’avant, Olav très fort. Il n’avait qu’à suivre Mads et ils seraient allés loin ensemble.»
Tony Gallopin, directeur sportif de Lotto, a perdu son sprinteur maison, Arnaud De Lie (abandon), dans les bordures. Il ne charge pas non plus les équipes de sprinteurs. « À la fin, avec un petit peloton de 40 coureurs, ça manque de main-d’oeuvre, c’était compliqué de trouver beaucoup d’équipes pour rouler. » Comme lui, Stéphane Heulot, le patron de Lotto, est déçu. « Arnaud a du retard. C’est un ensemble de facteurs. Il a perdu le fil après Bessèges. Il est tombé malade. Il a eu des allergies. On savait que s’il n’arrivait pas à se placer dans les Moeren, ce serait compliqué.»
Rayon de soleil chez les Soudal, quand même. Tim Merlier embrasse sa femme, Cameron Vandenbroucke, et son fils. Le champion d’Europe, qui a couru avec des points de suture au genou droit suite à sa chute à La Panne, est satisfait de sa deuxième place. «Je peux maintenant dire à mon fils que je suis moi aussi monté sur le podium de Gand-Wevelgem, après que son grand-père, Frank Vandenbroucke, a remporté cette course (en 1998).»
Jurgen Foré, manager général des Soudal, pointait avec diplomatie un manque d’organisation du peloton : « Certaines équipes ont participé à la poursuite, d’autres auraient pu le faire mais ne l’ ont pas fait. Il y avait encore 40 coureurs dans le final. Nous, on a pris nos responsabilités. Mais il faut être honnête : quand on a mis en route, on n’avait rien repris sur lui. Ça veut dire qu’il était fort.»
Et sa petite merveille des Soudal, Paul Magnier ? « Tout le monde était mort après le premier passage du Kemmel, raconte le jeune sprinteur. La course avait été tellement dure avec les bordures. Les équipiers avaient du mal à passer les monts et il fallait se réorganiser pour revenir, j’ai pensé qu’on allait se rapprocher car ça roulait vite dans le final mais Mads roulait fort. » Sourire décuplé de son manager : « Il a bien protégé Tim du vent. Il n’a rien d’autre à faire : apprendre, étape par étape. Je suis fier de lui. » Il se murmure chez Quick-Step qu’on pourrait bientôt organiser une rencontre dans l’intimité entre le prodige français et Tom Boonen. À Wevelgem, les grands sprinteurs sont éternels. Parfois.
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Wiebes plus rapide que le vent
31 Mar 2025 - L'Équipe
P. C., à Wevelgem
Le vent souffle pour tout le monde dans les Moeren, le Kemmelberg est aussi ardu et le peloton des femmes, arrivé à Wevelgem peu après les hommes, était tout aussi nerveux et n’a pas échappé à la brutalité de cette classique infernale. Favorite au départ, l’équipe SD Worx-Protime de la championne d’Europe Lorena Wiebes et de la championne du monde Lotte Kopecky a résisté aux offensives de Lucinda Brand et d’Ellen Van Dijk pour l’équipe Trek-Lidl. Dans la dernière ascension du Kemmelberg, Kopecky lançait une attaque tranchante mais, à 30 km de la ligne, tout le monde se retrouvait pour préparer un sprint massif. Kopecky emmenait Wiebes dans sa roue, qui résistait au retour de l’Italienne Elisa Balsamo (Trek), deuxième. Après le Samyn, Brugge-La Panne et Milan-San Remo cette saison, la Néerlandaise, championne d’Europe, emporte son deuxième Gand-Wevelgem, après 2024. À 26 ans, elle signe sa centième victoire professionnelle.
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