UNE PLÉNITUDE
Intenable, Tadej Pogacar, ici dans le Kruisberg, harcelant un Mathieu van der Poel quasi
à la rupture mais qui tient encore... Le duel tournera court dans le Vieux Quaremont.
Cette fois, TADEJ POGACAR était le plus fort. Le champion du monde est parti seul dans le Vieux Quaremont pour remporter un deuxième Tour des Flandres, son huitième Monument. Mathieu van der Poel, troisième, prend déjà date pour Paris-Roubaix dimanche.
UNE PLÉNITUDE
Tadej Pogacar a brisé Mathieu van der Poel dans le Vieux Quaremont pour remporter son deuxième Tour des Flandres, au terme d’un nouveau bijou de maîtrise. À une semaine de Paris-Roubaix, le champion du monde est en état de grâce.
7 Apr 2025 - L'Équipe
ALEXANDRE ROOS
AUDENARDE (BEL) – Dans ce déluge de violence, cette nouvelle bataille brutale, dans ce Vieux Quaremont furieux d’où dégueulait de la foule de partout, Wout Van Aert récupéra Mathieu van der Poel. Le Néerlandais venait de prendre la marée et il put respirer un peu dans le sillage du Belge, qui barrait une arche de Noé sur laquelle étaient également montés Mads Pedersen et Jasper Stuyven pour tenter de lutter contre le nouveau châtiment infligé par Tadej Pogacar.
C’est une image, Van Aert qui emmène van der Poel dans le final du Tour des Flandres, qu’on croyait rangée au fond de nos souvenirs tant les deux ont connu des trajectoires opposées ces derniers temps, les ennemis intimes à nouveau réunis, deux frères qui s’étaient éloignés et se retrouvent à faire cause commune face à la foudre du champion du monde.
Van Aert, qu’on pensait perdu après un début de campagne cafouilleux, a été un opposant sublime, héroïque, le Van Aert que tout le monde aime et qui avait tant manqué depuis plus d’un an, au public, au cyclisme, et ce fut tellement beau de le voir ouvrir la route du Ronde à moins de 20 km de l’arrivée, attaquer au pied du dernier Vieux Quaremont alors qu’il se savait condamné dans la pente, dans le rappel que toujours il mourrait les armes à la main et que la classe et l’intelligence ne s’éteignent pas en une nuit.
Comme les autres,
van der Poel plierait,
dans le dernier passage du Vieux Quaremont
où Pogacar le brisa et s’envola en solitaire,
comme il l’avait prévu
À l’image de Van Aert, tous les «perdants» de ce Tour des Flandres ont été magnifiques, éjectés dans les monts dès que Tadej Pogacar accélérait, ce qui arriva souvent, et de retour au courage dès que la tempête s’apaisait un peu. Filippo Ganna et Stefan Küng avaient décidé de se projeter à l’avant avec cran, à plus de 100km de la ligne, quand Mads Pedersen, toujours partant pour découper du bitume, trouva le coeur pour placer une dernière mine dans le Paterberg et remporter le sprint des survivants à Audenarde (2e).
On s’attendait à ce que Tadej Pogacar évolue à ce niveau, mais aussi à ce que Mathieu van der Poel (3e) soit un peu plus fort, et ce fut la surprise que ce Tour des Flandres nous avait réservée.
Le Néerlandais a eu la malchance de tomber malade après sa victoire dans le GP E3 et surtout de chuter hier, à 126 km de l’arrivée, sur une route large, avec de nombreux autres coureurs, ce qui lui arrive si rarement. Il ne brandit toutefois aucune excuse à l’arrivée. L’épaule droite meurtrie, il était remonté facilement sur son vélo, il avait remis ses lunettes avec calme et, après une poursuite pour boucher la minute de débours, il parut moelleux dans les monts, un peu à contretemps dans le deuxième passage du Vieux Quaremont, où Pogacar alluma un pétard mais, là aussi, il raccrocha le wagon avec aisance.
Un peu plus loin, le petit Poulidor était même allé parler à Tadej Pogacar. Les deux monstres traînaient avec eux Wout Van Aert, Matteo Jorgenson et Mads Pedersen, alors que Tiesj Benoot était à l’avant, ce qui faisait potentiellement trois Visma dans le coup. Une situation qui ne convenait pas à van der Poel. Il proposa donc une alliance éphémère à son rival, le temps de faire le ménage dans le Paterberg qui se présentait, à 50 bornes de l’arrivée. Une tâche devant laquelle le maillot arc-en-ciel ne rechigne jamais et, au sommet du terrible raidard, les deux furent brièvement seuls pour la première fois. À ce moment-là, van der Poel pouvait encore regarder Pogacar dans les yeux, d’égal à égal, membres de la même caste. Mais le Slovène allait bientôt l’asservir, l’éjecter de son château, le ramener à une condition plus ordinaire, celle de ceux que le Néerlandais avait voulu éliminer. Comme les autres, lui aussi plierait, dans le dernier passage du Vieux Quaremont donc, à 18 km du terme, où Tadej Pogacar le brisa et s’envola en solitaire, comme il l’avait prévu et qu’importe que le vent soufflait de face sur le retour vers Audenarde.Une manière de dissiper les doutes nés de la défaite de San Remo et de rappeler que, sur son vélo, il est bien seul au monde, sur le chemin d’une gloire à laquelle aucun de ses contemporains ne peut prétendre. La solitude du champion, qui fait le vide autour de lui, dicte les événements, empêche les éléments contraires d’avoir la moindre prise sur lui et hier, il y en eut plusieurs (lire cidessous). Mais toujours il leur tord le cou. Il ne se laisse jamais déranger par les aléas et, hier, s’il a pu paraître en délicatesse à certains moments, il n’a jamais cessé d’attaquer et Mathieu Van der Poel pourrait déposer une plainte pour harcèlement.
Reste à savoir si Pogacar peut
étendre son empire à Paris-Roubaix.
La réponse est oui, mais rien ne dit
qu’il le fera dès dimanche
Dans le deuxième Quaremont, dans le Koppenberg, sur le pavé du Mariaborrestraat, sur l’asphalte avant le Taaienberg, dans le Taaienberg, le Kruisberg, au sommet duquel on vit van der Poel pour la première fois avec la bouche de travers et, donc, dans le dernier Quaremont. À ce pilonnage, il faut ajouter une maîtrise dans le placement, du grand art, toujours au bon endroit dans les 150 dernières bornes. Un nouveau chef-d’oeuvre et, s’il y a deux ans pour sa découverte des Ardennes flamandes, il y avait eu une part de surprise, d’étonnement, d’émerveillement, hier on assista à la génuflexion de tous devant ce morceau de bravoure, parce qu’il dégageait l’impression d’une normalité, d’un exploit attendu. Les Flandres sont aussi son jardin. Tadej Pogacar a pour l’instant privé Mathieu van der Poel d’une quatrième victoire et du record dans le Ronde, mais il a aussi fait germer l’idée que ce record un jour pouvait lui appartenir.
Reste maintenant à savoir s’il peut étendre son empire aux pavés de Paris-Roubaix. La réponse est oui, bien entendu, mais rien ne dit qu’il le fera dès dimanche. En ajoutant Jasper Philipsen, absent hier, Il retrouvera la même adversité, mais van der Poel, Pedersen, Van Aert, Ganna, Stuyven, Küng évolueront tous sur un terrain qui leur est plus favorable. En théorie, l’écart devrait donc se rétrécir. Et l’incertitude grandir. La promesse d’une bataille encore plus fantastique.
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LA NOTE DE LA COURSE
UAE: MALGRÉ DES VENTS CONTRAIRES
Le vainqueur était attendu, l’endroit de son attaque décisive aussi, mais tout le reste beaucoup moins. Pogacar et van der Poel ont tous les deux affronté des vents contraires et des adversaires magnifiques, qui n’ont jamais abdiqué. Une bagarre violente, du suspense et un arc-en-ciel qui s’impose à Audenarde. Un régal.
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44,98 - La vitesse moyenne de cette édition du Tour des Flandres, la plus rapide de l’histoire. La précédente était de 44,48 km/h l’an dernier.
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LES DIX DERNIERS VAINQUEURS
2025 Pogacar (SLN)
2024 Van der Poel (HOL)
2023 Pogacar
2022 Van der Poel
2021 Asgreen (DAN)
2020 Van der Poel
2019 Bettiol (ITA)
2018 Terpstra (HOL)
2017 Gilbert (BEL)
2016 Sagan (SLQ)
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1 - Les équipiers dans un jeu de quilles
Une première chute perturbe le train des UAE, celle de Nils Politt dans le premier passage du Vieux Quaremont. Elle en annonce bien d’autres: Jhonatan Narvaez tombe à 128km de l’arrivée, puis Tim Wellens et Florian Vermeersch sont pris 2km plus loin dans la gamelle où est également entraîné Mathieu van der Poel, sur une route large. Les lieutenants de Tadej Pogacar doivent fournir de gros efforts pour revenir aux avant-poste set, pendant ce temps-là, tout le peloton se désorganise.
2 - Obligés de rouler
Deux groupes de contre vont réussir à profiter de ce flottement pour s’extraire. Leurs compositions sont dangereuses: un quatuor avec notamment Stefan Küng (Groupama-FDJ) et Tiesj Benoot (Visma) se fait la malle à 108km du terme, puis un trio fait de même 8km plus loin, avec Filippo Ganna (Ineos), Matteo Trentin (Tudor), Daan Hoole (Lidl) et Quinten Hermans (Alpecin). Toutes les principales formations sont représentées à l’avant, sauf les UAE de Pogacar, obligés de rouler car personne ne va les aider.
3 - Pogacar isolé
Antonio Morgado et Nils Politt jettent leurs dernières forces dans l’approche du deuxième Vieux Quaremont, puis Florian Vermeersch met son leader sur orbite sur les pavés. Le champion du monde fait le ménage, mais il sort du mont avec Wout Van Aert, Matteo Jorgenson, Mathieu van der Poel et Mads Pedersen. Ce groupe sera encore ensemble après le Paterberg, avec en plus Jasper Stuyven qui recolle. Pogacar est toujours le seul à ne pas avoir un pion à l’avant, il est encore obligé d’assurer seul la poursuite. Son accélération dans le Koppenberg condamne les fuyards. À 42km d’Audenarde, tout est regroupé. Il va pouvoir dérouler.
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Stavolta, è stato TADEJ POGACAR il più forte. Il campione del mondo è partito da solo sul Vecchio Quaremont per vincere il suo secondo Giro delle Fiandre, la suo ottava Monumento.
Mathieu van der Poel, terzo, ha già messo gli occhi sulla Parigi-Roubaix di domenica.
La perfezione
Tadej Pogacar ha staccato Mathieu van der Poel sul Vecchio Quaremont e ha vinto il suo secondo Giro delle Fiandre, con un'altra prova magistrale. A una settimana dalla Parigi-Roubaix, il campione del mondo è in stato di grazia.
Intenso, Tadej Pogacar, qui nel Kruisberg, tormenta un Mathieu van der Poel che era quasi
al punto di rottura, ma che ancora resisteva... Il duello è durato poco nel Vieux Quaremont.
7 Apr 2025 - L'Équipe
ALEXANDRE ROOS
AUDENARDE (BEL) - In questo violento diluvio, in questa nuova brutale battaglia, su questo furioso Vecchio Quaremont da cui la folla si riversava ovunque, Wout Van Aert ha raggiunto Mathieu van der Poel. L'olandese aveva appena risalito la marea e poteva respirare un po' nella scia del belga, che guidava un'arca di Noè su cui erano saliti anche Mads Pedersen e Jasper Stuyven per cercare di contrastare la nuova punizione (divina) inflitta loro da Tadej Pogacar.
Come gli altri, van der Poel si è piegato
nel tratto finale del Vieux Quaremont,
dove Pogacar lo ha staccato
e si è involato in solitaria,
proprio come aveva previsto
C'è un'immagine - Van Aert che guida van der Poel nel finale del Giro delle Fiandre - che pensavamo di aver relegato in fondo alla nostra mente, tali sono state le recenti traiettorie opposte dei due, "nemici" intimi ancora una volta riuniti, due fratelli che si erano allontanati e che ora si ritrovano a fare causa comune contro i fulmini del campione del mondo.
Van Aert, che si pensava fosse perso dopo un inizio di campagna traballante, è stato un avversario sublime, "eroico", il Van Aert che tutti amano e che è mancato tanto per oltre un anno, al pubblico, al ciclismo, ed è stato bellissimo vederlo aprire la strada della Ronde a meno di 20 km dall'arrivo, attaccare ai piedi dell'ultimo Vieux Quaremont quando sapeva di essere spacciato in salita, a ricordare che sarebbe sempre morto con le armi spianate e che la classe e l'intelligenza non si spengono da un giorno all'altro.
Come Van Aert, tutti i “perdenti” di questo Giro delle Fiandre sono stati magnifici, lanciati in salita non appena Tadej Pogacar ha accelerato, come spesso accade, e tornati al coraggio non appena la tempesta si è un po' calmata. Filippo Ganna e Stefan Küng avevano deciso di proiettarsi in testa con fegato, a più di 100 km dal traguardo, quando Mads Pedersen, sempre pronto a tagliare l'asfalto, ha trovato il cuore per piazzare un'ultima mina sul Paterberg e vincere la volata dei superstiti a Oudenaarde (2°).
Ci aspettavamo che Tadej Pogacar fosse a questo livello, ma anche che Mathieu van der Poel (3°) fosse un po' più forte, e questa è stata la sorpresa che questo Giro delle Fiandre ci ha riservato.
L'olandese ha avuto la sfortuna di ammalarsi dopo la vittoria nel GP E3 e soprattutto di cadere ieri, a 126 km dall'arrivo, su una strada larga, insieme con tanti altri corridori, cosa che gli capita raramente. Tuttavia, non ha cercato scuse, al traguardo. La spalla destra era contusa, ma è risalito in bici con facilità, si è rimesso gli occhiali con calma e, dopo una rincorsa per recuperare il minuto di svantaggio, è apparso fluido sui muri, un po' fuori sincrono sul secondo passaggio del Vieux Quaremont, dove Pogacar ha acceso la miccia, ma anche là ha riagganciato il gruppo con facilità.
Poco più avanti (ai -52 km, ndr), il nipote di Poulidor era andato a parlare con Tadej Pogacar. I due mostri avevano al seguito Wout Van Aert, Matteo Jorgenson e Mads Pedersen, mentre Tiesj Benoot era in testa, con un potenziale di tre della Visma. Una situazione che non piaceva a van der Poel, così ha proposto al suo rivale una temporanea alleanza, giusto il tempo di superare il Paterberg ormai vicino, a 50 km dall'arrivo. È un compito a cui la maglia iridata non si sottrae mai e, in cima al terribile raidard, i due sono rimasti brevemente soli per la prima volta. A quel punto, van der Poel poteva ancora guardare Pogacar negli occhi, come se fosse un membro della stessa casta. Ma lo sloveno lo avrebbe presto asservito, espulso dal suo castello, riportato a una condizione più ordinaria, quella di coloro che l'olandese aveva voluto eliminare. Come gli altri, anche lui si sarebbe piegato, sull'ultimo passaggio del Vieux Quaremont, a 18 km dall'arrivo, dove Tadej Pogacar si è staccato e ha preso il largo da solo, come aveva previsto e incurante del fatto che il vento soffiava da davanti sulla via del ritorno ad Audenarde. Un modo per fugare i dubbi nati dalla sconfitta di San Remo e per ricordare che, in sella alla sua bicicletta, è davvero solo al mondo, sulla strada di una gloria a cui nessuno dei suoi contemporanei può aspirare. La solitudine del campione, che crea il vuoto intorno a sé, detta gli eventi, impedisce agli elementi contrari di avere la minima presa su di lui, e ieri ce n'erano diversi (vedi sotto). Ma lui li mette sempre alle strette. Non si lascia mai condizionare dai pronostici e ieri, nonostante sia apparso a tratti in una posizione delicata, non ha mai smesso di attaccare e Mathieu van der Poel potrebbe sporgere denuncia per molestie.
Resta da vedere se Pogacar potrà estendere il suo impero alla Parigi-Roubaix. La risposta è sì, ma non è detto che lo faccia da domenica
Nel secondo passaggio sul Quaremont, sul Koppenberg, sul pavé della Mariaborrestraat, sull'asfalto prima del Taaienberg, nel Taaienberg, sul Kruisberg, in cima al quale van der Poel è stato visto per la prima volta con la bocca storta e, infine, sull'ultimo Quaremont. A tutto questo martellamento si è aggiunta la maestria del posizionamento, la grande arte di essere sempre al posto giusto negli ultimi 150 chilometri. Un nuovo capolavoro, e se due anni fa, quando (Pogacar) "scoprì" le Ardenne fiamminghe, ci fu una certa sorpresa, stupore e meraviglia, ieri tutti si genuflettevano davanti a questo pezzo di bravura, perché dava l'impressione della normalità, di un'impresa attesa. Le Fiandre sono anche il suo giardino. Per il momento, Tadej Pogacar ha privato Mathieu van der Poel del record di quattro vittorie alla Ronde, ma ha anche fatto nascere l'idea che quel record potrebbe, un giorno, appartenergli.
La domanda ora è se riuscirà a estendere il suo impero al pavé della Parigi-Roubaix. La risposta è sì, ovviamente, ma non c'è alcuna garanzia che lo farà da domenica. Con l'aggiunta di Jasper Philipsen, assente ieri, dovrà affrontare le stesse avversità, ma van der Poel, Pedersen, Van Aert, Ganna, Stuyven e Küng correranno tutti su un terreno a loro più favorevole. Quindi, in teoria, il divario dovrebbe ridursi. E l'incertezza dovrebbe aumentare. La promessa di una battaglia ancora più fantastica.
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NOTE DI GARA
Il vincitore era atteso, così come il luogo del suo attacco decisivo, ma tutto il resto era molto meno scontato. Pogacar e van der Poel hanno affrontato entrambi vento contrario e avversari magnifici, che non si sono mai arresi. Una battaglia violenta, suspense e un arcobaleno di vittorie a Oudenaarde. Una vera delizia.
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44,98 - La velocità media di questa edizione del Giro delle Fiandre, la più veloce della storia. Il precedente record era di 44,48 km/h l'anno scorso (vinse van der Poel, ndr).
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UAE: A dispetto del vento contrario
1 - La squadra in una partita a birilli
La prima caduta di Nils Politt sulla prima sezione del Vieux Quaremont ha sconvolto il treno UAE. E ne ha preannunciati molti altri: Jhonatan Narvaez è caduto a 128 km dall'arrivo, poi Tim Wellens e Florian Vermeersch sono stati ripresi 2 km più avanti nel catino dove anche Mathieu van der Poel è stato trascinato, su una strada larga. I luogotenenti di Tadej Pogacar hanno dovuto lavorare sodo per tornare in testa, mentre l'intero gruppo è andato in tilt.
2 - Costretti a pedalare
Due gruppi di contrattaccanti sono riusciti ad approfittare di questa esitazione per andare in fuga. Le loro composizioni sono pericolose: un quartetto con Stefan Küng (Groupama-FDJ) e Tiesj Benoot (Visma) si stacca a 108 km dall'arrivo, poi un terzetto fa lo stesso 8 km più avanti, con Filippo Ganna (Ineos), Matteo Trentin (Tudor), Daan Hoole (Lidl) e Quinten Hermans (Alpecin). Tutte le principali squadre sono rappresentate in testa, ad eccezione della UAE di Pogacar, costretta a pedalare perché nessuno la aiuterà.
3 - Pogacar isolata
Antonio Morgado e Nils Politt hanno dato fondo a tutte le loro energie nell'approccio alla seconda Vieux Quaremont, poi Florian Vermeersch ha messo in orbita il suo leader sul pavé. Il campione del mondo ha fatto piazza pulita, ma è uscito dalla salita con Wout Van Aert, Matteo Jorgenson, Mathieu van der Poel e Mads Pedersen. Questo gruppo sarà ancora insieme dopo il Paterberg, con l'aggiunta di Jasper Stuyven che è tornato in gara. Pogacar è ancora l'unico a non avere una pedina in testa, quindi è ancora costretto a inseguire da solo. La sua accelerazione sul Koppenberg ha condannato i fuggitivi. A 42 km dall'arrivo a Oudenaarde, tutto era al suo posto. Ora può rilassarsi.
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