Ekitike: «Je ne fais pas du foot pour être un joueur lambda »


L’attaquant de l’Eintracht Francfort, auteur d’une saison accomplie, revient pour la première fois sur son passage au PSG et fait part de ses ambitions.

5 Mar 2025 - L'Équipe
HUGO DELOM et LOÏC TANZI

FRANCFORT (ALL) – Hugo Ekitike est un homme épanoui. Samedi soir, après une défaite face au Bayer Leverkusen (1-4), l’attaquant de Francfort est entouré de ses plus proches. Son staff, son conseiller. Autour d’un dîner savoureux, l’ex-Parisien donne le sentiment d’être dans son élément. Pendant une heure, il est revenu, avec lucidité etambition, sur ses cinq premières années en pro. Ekitike ne regrette rien.

Son début de carrière...

«S’il y a un mot qui décrit l’ensemble,  c’est la résilience »

- Quand vous prenez dure cul, à 22 ans, sur votre parcours, que vous inspire-t-il?

C’ est plutôt mouvementé (sourire). Mais dans tous les endroits où je suis passé, ça a été enrichissant. J’ arrive à un âge où je peux retranscrire tout ce que j’ ai appris. S’ il y a un mot qui décrit l’ ensemble, c’ est la résilience. Il y a des joueurs pour qui c’ est tout droit, vers les sommets. Pour moi, c’ est différent: je dois passer chaque épreuve et prouver, encore prouver… J’ ai ça en moi. Mon modèle aujourd’ hui, c’ est KarimBenze ma. AuReal Madrid, on lui a mis des attaquants devant lui. Et il a toujours montré chaque saison. À la fin, c’ est devenu le meilleur joueur du monde. 

- Vous avez échangé avec lui. Qu’ est-ce qu’ a construit ce dialogue chez vous?

C’ était une fierté. Ça m’ abo os té. Je me dis que si j’ accomplis la saison que je souhaite, je pourrais lui dire :“J’ ai fait ce qu’ on s’ était dit .” L’ idée générale de notre discussion, c’ est que j’ aille toujours chercher plus. Je garde ça en moi. 

- Y a-t-il quel que chose que vous feriez différemment dans ce début de carrière?

Il y a toujours des choses qu’ on fait mal mais c’ est humain. C’ est de l’ apprentissage. Je ne suis pas une personne à être beaucoup dans le regret. Si j’ en suis là aujourd’ hui, c’ est que c’ était ma destinée. Mes erreurs, elles étaient nécessaires. Au PSG, par exemple, peut être que j’ ai été parfois trop impatient alors que ma position, c’ était d’ attendre mon tour. Parceque j’ avais les meilleurs joueurs du monde devant moi. Aujourd’ hui, je sais quels sont les ingrédients nécessaires pour être un joueur quiper forme: la patience, la constance et le travail invisible. Je pense vraiment avoir compris l’ importance du travail invisible (il a trois analystes vidéo, deuxki nés et un préparateur physique). 

- À quel moment avez-vous eucedé clic?

Les six mois à Paris sans jouer( fin 2023). J’ ai compris que j’ allais mettre tout en oeuvre pour montrer que ce passage n’ était pas une erreur et que j’ avais le talent pour rebondir. 

- Était-ce une question d’orgueil?

Je joue au foot pour réussir, pas pour être un joueur lambda. Je veux exister. Forcément, il y a l’ orgueil. Quand tues dans ce type de période, la question, c’ est: qu’ est-ce que tu fais? J’ ai décidé de tout mettre en oeuvre pour réussir. Aujourd’ hui, je joue dans unendroitoùonme donnedes responsabilités.

SON PASSAGE AU PSG
« On ne m’a pas aidé »

- Parlons de cette période au PSG. Quand on a 20 ans et qu’ on ne joue plus, on ne se dit pas: “Peut-être que je suis nul”? 

(Rires.) En tant qu’ être humain, forcément, je vais vous dire oui. T’ es obligé de douter. Si tu cherches à être grand, le doute, il est toujours là. Aujourd’ hui, quand je ne marque pas sur un ou deux match es, le doute existe. Alors quand tu ne joues pas pendant six mois, je vous laisse imaginer… 

- La santé mentale est un thème désormais abordé. Commentavez-vousvécu cette période où vous avez été la cible de critiques du public…

Forcément, ça ne fait pas plaisir. Mais c’ est quelque chose que j’ ai accepté. C’ est très génération nel pour nous d’ aller sur les réseaux. Mais j’ ai vite compris qu’ il fallait que je me concentre sur moi même. Sur cet aspect, j’ ai développé un concept avec mes analystes. C’ est la zone deflow. 

- Qu’est-ce que c’est?

Tu notes toutes les choses positives, les bonnes actions que tu peux faire et qui te donnent de la confiance. Au-delàdufoot. Passer ma soirée avec ma famille, ça fait partie de ma zone deflow. Un autre exemple, c’ est quand ma soeur me salue de loin dans le stade ou quand je vois mon staff, je sais que ça fait partie de ma zone deflow. Toutes les choses qui rendent heureux en fait. C’ est très psychologique. C’ est un concept où tu cherches le bonheur (rires ). Pour pouvoir être performant. 

- Qu’ avez-vous appris de Kylian Mbappé, Neymar ou Lionel Messi au PSG?

Ce sont des joueurs uniques. Personne ne joue et ne jouera comme eux. J’ai beaucoup appris en les regardant sur certains petits geste sou le jeu sans ballon. L’appel, le contre-appel… Sur ce dernier point, ce que fais ait Kylian m’av rai ment marqué. C’était impressionnant et en voyant ça, je me suis dit que c’ était vraiment ce niveau-là que je voulaisatteindre. 

- Vous n’ avez donc pas le sentiment d’ avoir perdu votre temps au PSG…

Pas du tout. Je me suis entraîné au quotidien avec les meilleurs joueurs du monde. J’ aurais été le plus bête des joueurs, le plus bête des êtres humains si je n’avais pas appris. 

- Mais à Paris, estimiez-vous avoir le niveau durant les séances?


J’ai toujours senti que j’ avais le niveau. Mais il y avait un contexte. J’ arrive dans la dernière année de Messi et de Neymar. Va les faire sortir… tu ne peux pas. Ils doivent jouer, ce sont les meilleurs joueurs du monde. Toi, t’ es derrière, tu essayes de gratter du temps. Deux minutes, quinze minutes, deux match es sur le banc puis soixante minutes… Il n’ y a pas de mensonge dans le foot. Il n’ y a que la continuité qui te fait devenir un joueur qui peut compter. Je ne vais jamais dire que j’ ai tout bien fait. J’ aurais pu faire mieux, c’ est la vérité, maison ne m’ a pas aidé à ce que je fasse mieux. On ne m’ a pas donné de la confiance. Même pendant les entraînements, même à travers des discussions… On n’ a jamais vraiment pris le temps de discuter avec moi pour pouvoir m’ aider. Je me suis retrouvé dans une situation où j’ ai été obligé de me débrouiller. Même en match, il fallait réfléchir à ma manière de me déplacer pour ne pas gêner tel ou tel joueur pour que l’ équipe fonctionne. Tout ça, mélangé à une confiance qui n’ était pas au maximum, avec un football différent… Ça fait beaucoup d’ informations qui ont fait que ça n’ a pas marché. Mais j’ ai beaucoup appris.

On en revient à cette notion d’apprentissage…

Oui, bien sûr. Et regardez ce qu’ il se passe aujourd’ hui. Quand je vois Brad (Barcola), je savais qu’ il était capable de faire ça. Mais naturellement, je me disque si j’ étais arrivé dans ce contexte-là, avec du temps… C’ est pareil pour Désiré (Doué). Vous vous souvenez quand il est arrivé? Il a de la continuité désormais, il joue, le coach (Luis Enrique) lui fait confiance. Cela donne des super joueurs. Paris a une super équipe aujourd’hui.

Sa renaissance en Allemagne
«Kolo Muani était en équipe de France 
quand il jouait à Francfort. 
Il l’a fait, donc pourquoi pas moi?»

- En quoi, aujourd’ hui, êtes-vous un joueur différent de celui du PSG?

Je suis un joueur différent parceque je joue. Déjà 50 match es avec Francfort. J’ ai perdu, j’ai gagné, j’ai marqué, j’ai loupé: et ça t’apprendenfait.

- Le cliché qui colle à la Bundesliga, c’ est cette facilité pour l’ attaquant àmarquer…

(Il coupe.) Haaland, il met 40 buts en Bundesliga, ilm et 40 buts en Premier League… Pour moi, il n’ y a pas de comparaison à avoir. On les voit, les clubs allemands en Europe. Leverkusen fait finale de Ligue Eur op a, Dortmund finale de Ligue des champions. Les clubs français n’ étaient pas là, c’ est un fait. Quel qu’un qui marque des buts, il marquer a toujours.

- À plusieurs reprises, vous avez dit: “Je veux m’ approcher de la perfection.” Où en êtes-vous de cette quête?

On est loin encore (rires). Par définition, elle n es’ atteint jamais. Je me considère comme un joueur intéressant qui a beaucoup progressé mais qui a encore du chemin à parcourir.

- 18 buts, 6 passes décisives toutes compétitions confondu es: vous êtes le quatrième attaquant français le plus efficace d’ Europe cette saison (voir chiffre ). Qu’ est-ce que cela représente?

C’est bien. Mais j’ ai faim de faire plus, j’ ai faim de marquer, des fa ires des passes décisives, de gagner en fait. Je me disque ce serait bien un jour que je me pose et que je me vois numéro 1. J’ ai encore du chemin.

- On a parlé tout à l’heure de vos statistiques, parmi les meilleurs joueurs français, cela veut dire que l’ équipe de France n’ est pas si loin, non?

C’est le coach (Didier Deschamps) qui décide. Je me concentre sur la façon de toujours faire plus pour, pourquoi pas y arriver un jour. Maison est peut-être la meilleure nation du monde, les places sont chères donc il faut la mériter. Je vois ça comme le Graal. L’ équipe de France représentetout.

- Pour intégrer l’ équipe de France, est-ce qu’ il faut passer par un départ vers un club supérieur à Francfort (où il est sous contrat jusqu’ en 2029)?

Randal (Kolo Muani) était en équipe de France quand il jouait à Francfort. Il l’a fait, donc pourquoi pas moi?»

***

Ekitike: “Non gioco a calcio per essere un calciatore qualunque”.

L'attaccante dell'Eintracht Francoforte, protagonista di una stagione ricca di soddisfazioni, riflette per la prima volta sul suo periodo al PSG e illustra le proprie ambizioni.

5 marzo 2025 - L'Equipe
HUGO DELOM e LOÏC TANZI

FRANKFURT (GER) - Hugo Ekitike è un uomo felice. Sabato sera, dopo la sconfitta per 1-4 contro il Bayer Leverkusen, l'attaccante dell'Eintracht Francoforte era circondato dalle persone a lui più vicine. Il suo staff, il suo consigliere. Durante una deliziosa cena, l'ex parigino ha dato l'impressione di essere nel suo elemento. Per un'ora ha ripensato con lucidità e ambizione ai suoi primi cinque anni da professionista. Ekitike non ha rimpianti.

GLI INIZI
“Se c'è una parola che descrive tutto,  è resilienza”.

- Quando guarda indietro alla sua carriera, a 22 anni, che cosa le ispira?

È stata piuttosto movimentata (sorride). Ma in tutti i posti in cui sono stato, è stata arricchente. Sto raggiungendo l'età in cui posso scrivere tutto ciò che ho imparato. Se c'è una parola che descrive tutto questo, è resilienza. Alcuni giocatori arrivano subito al top. Per me è diverso: devo superare ogni prova e dimostrare e dimostrare ancora... Ho questo in me. Il mio modello oggi è Karim Benzema. Al Real Madrid gli mettevano davanti degli attaccanti. E lui lo ha sempre dimostrato in ogni stagione. Alla fine è diventato il miglior giocatore al mondo. 

- Lei ha parlato con lui. Che cosa ha imparato da quel dialogo?

È stato un motivo di orgoglio. Mi ha fatto sentire bene. Mi dico che se riuscirò a realizzare la stagione che desidero, potrò dirgli: “Ho fatto quello che avevamo detto di fare”. L'idea generale della nostra discussione era che avrei dovuto cercare sempre di più. È una cosa che mi porto dentro. 

- C'è qualcosa che farebbe diversamente all'inizio della sua carriera?

Ci sono sempre cose che si sbagliano, ma questo è umano. È un processo di apprendimento. Non sono una persona che ha tanti rimpianti. Se sono dove sono oggi, è perché era il mio destino. I miei errori erano necessari. Al PSG, ad esempio, forse a volte ero troppo impaziente quando dovevo aspettare il mio turno. Perché avevo davanti a me i migliori giocatori del mondo. Oggi so quali sono gli ingredienti necessari per essere un giocatore al top della forma: pazienza, costanza e lavoro invisibile. Credo davvero di aver capito l'importanza del lavoro invisibile (ha tre video-analisti, due fisioterapisti e un preparatore atletico). 

- Quando ha iniziato a fare clic?

I sei mesi a Parigi senza giocare (alla fine del 2023). Ho capito che avrei fatto tutto il possibile per dimostrare che il periodo trascorso lì non era stato un errore e che avevo il talento per riprendermi. 

- È stata una questione di orgoglio?

Gioco a calcio per avere successo, non per essere un giocatore come tanti altri. Voglio esistere. Certo, c'è l'orgoglio. Quando si attraversa un periodo del genere, la domanda è: che cosa stai facendo? Ho deciso di fare tutto il possibile per avere successo. Oggi gioco in un ambiente in cui mi vengono date delle responsabilità”.

IL SUO PERIODO AL PSG
"Non sono stato aiutato"

- Parliamo di quel periodo al PSG. Quando hai 20 anni e non giochi più, non ti dici: “Forse non sono all'altezza”? 

(Ride) Come essere umano, devo dire di sì. Devi avere dei dubbi. Se cerchi di essere grande, il dubbio c'è sempre. Oggi, quando non segno in una o due partite, il dubbio è presente. Quindi, quando non si gioca per sei mesi, si può immaginare... 

- La salute mentale è ormai un argomento di discussione. Come ha superato il periodo in cui è stato bersaglio di critiche pubbliche?

Ovviamente, non fa piacere. Ma è una cosa che ho accettato. È molto generazionale per noi andare in rete. Ma ho capito subito che dovevo concentrarmi su me stesso. A questo proposito, ho sviluppato un concetto con i miei analisti. Si chiama zona di deflusso

- Che cos'è la zona di deflusso?

Scrivi tutte le cose positive, le cose belle che puoi fare e che ti danno fiducia, al di là del calcio. Passare la serata con la mia famiglia fa parte della mia zona di deflusso. Un altro esempio è quando mia sorella mi saluta da lontano allo stadio o quando vedo il mio staff, so che (tutto questo) fa parte della mia zona di deflusso. Tutte le cose che ti rendono felice, in effetti. È una cosa molto psicologica. È un concetto in cui si cerca la felicità (ride). Per essere in grado di esibirsi. 

- Che cosa ha imparato da Kylian Mbappé, Neymar o Lionel Messi al PSG?

Sono giocatori unici. Nessuno gioca o giocherà come loro. Ho imparato molto osservandoli fare certi dettagli nel gioco senza palla. A proposito di quest'ultimo punto, quello che ha fatto Kylian mi ha colpito molto. È stato impressionante e quando l'ho visto mi sono detto che questo era il livello che volevo raggiungere. 

- Quindi non pensa di aver sprecato il suo tempo al PSG?

No, affatto. Mi sono allenato ogni giorno con i migliori giocatori del mondo. Sarei stato il più stupido dei giocatori, il più stupido degli esseri umani, se non avessi imparato

- Quando era a Parigi, sentiva di essere all'altezza durante gli allenamenti?

Ho sempre sentito di poter stare a quel livello. Ma c'era un contesto. Sono all'ultimo anno di Messi e Neymar. Andare a toglierli (il posto)... non si può. Devono giocare, sono i migliori giocatori al mondo. Tu stai dietro, cercando di racimolare un po' di minuti. Due minuti, quindici minuti, due partite in panchina e poi sessanta minuti... Nel calcio non ci sono bugie. È solo la continuità che ti rende un giocatore che può contare. Non dirò mai che ho fatto tutto bene. Avrei potuto fare meglio, questa è la verità, l'ambiente non mi ha aiutato a fare meglio. Non mi hanno dato fiducia. Non si sono mai presi il tempo di parlare con me e di aiutarmi. Mi sono trovato in una situazione in cui dovevo cavarmela da solo. Anche durante le partite, dovevo pensare a come muovermi per non intralciare un giocatore o un altro se la squadra doveva funzionare. Tutto questo, unito alla mancanza di fiducia e a uno stile di calcio diverso... Sono molti gli elementi che hanno fatto sì che non funzionasse. Ma ho imparato molto.

E qui torniamo al concetto di apprendimento...

Sì, certo. E guardate cosa sta succedendo oggi. Quando vedo Brad (Barcola), sapevo che era in grado di farcela. Ma naturalmente mi chiedo se fossi arrivato io in quel contesto, con il tempo... E lo stesso vale per Désiré (Doué). Vi ricordate quando è arrivato? Ora ha continuità, sta giocando, l'allenatore (Luis Enrique) si fida di lui. Questo fa sì che ci siano grandi giocatori. Oggi il Paris ha una grande squadra.

LA SUA RINASCITA IN GERMANIA
“Kolo Muani era nazionale francese quando giocava per l'Eintracht. 
Lui ce l'ha fatta, quindi perché non dovrei farcela anch'io?”.

- In che modo oggi è un giocatore diverso da quello che eri al PSG?

Sono un giocatore diverso perché gioco. Ho già giocato 50 partite con il Francoforte. Ho perso, ho vinto, ho segnato, ho sbagliato: e questo ti insegna molto.

- Il luogo comune che si attacca alla Bundesliga è quanto sia facile per gli attaccanti segnare...

(Haaland ha segnato 40 gol in Bundesliga e 40 gol in Premier League... Per me non c'è paragone. Basta guardare i club tedeschi in Europa. Il Leverkusen è arrivato in finale di Europa League, il Dortmund in finale di Champions League. I club francesi non c'erano, questo è un dato di fatto. Chi fa gol li fa sempre.

- In diverse occasioni lei ha detto: “Voglio avvicinarmi alla perfezione”. A che punto è questa ricerca?

Siamo ancora lontani (ride). Per definizione, non succede mai. Mi considero un giocatore interessante, che ha fatto molti progressi ma che ha ancora molta strada da fare.

- 18 gol, 6 assist in tutte le competizioni: lei è il quarto attaccante francese più efficace in Europa in questa stagione. Che cosa significa?

Significa molto. Ma ho fame di fare di più, ho fame di segnare, di fare passaggi decisivi, di vincere appunto. Mi dico che sarebbe bello, un giorno, sedersi e vedersi come numero 1. Ho ancora molta strada da fare.

- Prima parlavamo delle sue cifre: lei è uno dei migliori giocatori francesi, il che significa che la nazionale francese non è così lontana, vero?

Dipende dal CT (Didier Deschamps). Mi sto concentrando per fare sempre di più in modo che, perché no, un giorno possa arrivarci. La Maison può essere la migliore nazione del mondo, ma i posti sono pochi e bisogna guadagnarseli. La vedo come il Santo Graal. La squadra francese rappresenta tutto.

- Dovrebbe lasciare il Francoforte (con cui ha un contratto fino al 2029) per un club di livello superiore per arrivare in nazionale?

Randal (Kolo Muani) era in nazionale quando giocava nell'Eintracht. Se ce l'ha fatta lui, perché non dovrei farcela anch'io?

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