Lille en David-Haraldsson
Le gardien de Dortmund Gregor Kobel et
Jonathan David se saluent à l’issue de la rencontre.
Le Canadien, passeur décisif, et l’Islandais, buteur, ont encore démontré leur complémentarité à Dortmund. Le LOSC peut compter sur eux pour aller loin.
“C’est juste un super joueur et il est facile de s’entendre avec lui"
- HAKON HARALDSSON À PROPOS DE JONATHAN DAVID
5 Mar 2025 - L'Équipe
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL - HERVÉ PENOT
DORTMUND (ALL) – Question pour un champion: quel est le point commun entre un Islandais et un Canadien? L’habitude ou l’amour du froid polaire? Peut-être mais pas seulement quand il s’agit de se retrouver sur un terrain de foot…
À Lille, on ajouterait assurément une complicité technique et une intelligence situationnelle hors norme. Et quand Jonathan David (25 ans) a refilé la balle à Hakon Haraldsson (21 ans) dans la profondeur, son équipier aux cheveux blonds comme les blés a récupéré l’offrande et placé la balle, en glissant, hors de portée de Gregor Kobel (1-1, 68e).
Les complices pouvaient se tomber dans les bras, s’embrasser. Ils avaient encore frappé. Une fois de plus, ils avaient dénoué une situation tendue, fermée et offert aux Dogues un but qui marquera peut-être l’histoire du club dans une semaine après le match retour à Mauroy. «Hakon est décisif en ce moment, s’est félicité Bruno Genesio, l’entraîneur du LOSC, après la rencontre. Il est en confiance. Je l’avais préservé samedi face à Paris (1-4). Là, à l’inverse de d’habitude, c’est Jona (Jonathan David) qui lui donne un magnifique ballon sur sa passe décisive. Ils se sont tous les deux mis en route en deuxièmepériode, à l’image de l’équipe en général. » Illeuraeneffetfalluun peu de temps avant de trouver leurs repères dans cette enceinte bouillante, Haraldsson étant bien trop éloigné de son attaquant pour apporter un danger commun. Cela n’empêchait pas les deux garçons de bosser comme des dingues, de courir, l’un dans l’axe, l’autre sur le côté gauche pour aider Ismaily.
En resserrant les lignes, en se repositionnant plus près, en seconde période, ils ont reformé cet attelage qui fait la misère à bien des défenses grâce à son mouvement perpétuel.
Sur la fin du match, hier, ils ont même failli récidiver, mais l’un et l’autre ont vu le ballon s’échapper sur des ultimes touches mal contrôlées. Pas grave: ils avaient réussi leur coup avant. Et préparent déjà le prochain.
La veille du match, interrogé sur leur complicité, Genesio s’était montré dithyrambique : « Ce sont deux garçons qui aiment combiner, qui font beaucoup d’efforts pour l’équipe et parfois à vide. Ils font des courses qui libèrent les espaces, ce qui est aussi très important.
Ce sont deux joueurs avec une qualité technique au-dessus de la moyenne donc ce n’est pas surprenant qu’ils aient cette relation sur le terrain. » Les Allemands de Dortmund ont découvert un duo qui ne paie pas de mine sur le plan physique mais s’entend donc à merveille. À Marseille, on se souvient certainement encore de cette course de David dans la surface, puis ce centre repris victorieusement par Haraldsson de près. Lille avait marqué sur une de leurs initiatives avant d’éliminer l’OM (1-1, 4-3 aux t.a.b., le 14 janvier), en Coupe de France.
Dans le froid piquant de la nuit allemande, Haraldsson souriant, rigolard, heureux, après la rencontre, vantait les qualités de son ami: « C’est juste un super joueur et il est facile de s’entendre avec lui.» On imagine que David aurait eu la même réponse à sa place.
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« Il y avait la place pour gagner »
F.V., à Dortmund
« Quel discours avez-vous tenu à la mi-temps?
On a corrigé deux-trois petites choses car on n’était pas si loin en première. On n’a pas été dominés avec le ballon mais on a été plus timorés. Il fallait aller presser plus haut, se libérer offensivement. C’est ce qu’on a bien fait en seconde période. On a pris plus de risques et ça a payé. Il y avait de la place pour gagner. Mais on peut aussi se montrer satisfaits de revenir au score.
Êtes-vous maintenant favori pour le retour à domicile?
On est à la mi-temps de la confrontation. La Ligue des champions offre toujours des matches serrés. On a l’avantage du retour à la maison devant notre public. On aura besoin de nos supporters. Je tiens à remercier tous ceux qui se sont déplacés et nous ont soutenus à Dortmund. Ce sera de nouveau un match très serré. Il faudra sortir une grande prestation pour passer en quarts. »
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Il portiere del Dortmund Gregor Kobel
e Jonathan David si salutano dopo la partita.
Lille nel duo David-Haraldsson
Il canadese, con un assist decisivo, e l'islandese, con un gol, hanno dimostrato ancora una volta le loro capacità complementari a Dortmund. Il Lille può contare su di loro per andare lontano.
“È un grande giocatore ed è facile andare d'accordo con lui”.
- HAKON HARALDSSON SU JONATHAN DAVID
5 marzo 2025 - L'Équipe
DAL NOSTRO INVIATO SPECIALE - HERVÉ PENOT
DORTMUND (GER) - Domanda da campione: che cos'hanno in comune gli islandesi e i canadesi? L'abitudine o l'amore per il freddo polare? Forse, ma non solo quando si tratta di stare su un campo da calcio...
A Lille aggiungeremmo la complicità tecnica e un'eccezionale intelligenza situazionale. E quando Jonathan David (25) ha passato la palla a Hakon Haraldsson (21) in area di rigore, il suo compagno di squadra dai capelli biondi come il grano ha raccolto l'offerta e ha infilato la palla oltre la portata di Gregor Kobel (1-1, 68°).
I due complici potevano cadere l'uno nelle braccia dell'altro e baciarsi. Ce l'avevano fatta di nuovo. Ancora una volta hanno risolto una situazione tesa e chiusa e hanno regalato a Les Dogues un gol che forse entrerà nella storia del club tra una settimana, dopo il ritorno al Mauroy. Hakon in questo momento è determinante”, ha dichiarato l'allenatore del Lille, Bruno Genesio. "Si sente sicuro. L'ho tenuto in campo contro il Paris sabato (1-4). Questa volta, contrariamente al solito, è stato Jona (Jonathan David) a dargli una palla meravigliosa con il suo assist decisivo. Entrambi si sono messi in moto nel secondo tempo, come la squadra in generale. Ci hanno messo un po' a carburare nel calderone bollente, con Haraldsson troppo lontano dal suo attaccante per costituire un pericolo comune. Questo non ha impedito ai due di lavorare come matti, correndo, uno al centro, l'altro a sinistra per aiutare Ismaily.
Stringendo le linee e riposizionandosi più vicini nel secondo tempo, hanno ristabilito la squadra che ha reso la vita difficile a molte difese grazie al loro moto perpetuo.
Nel finale della partita di ieri, ci sono quasi riusciti di nuovo, ma entrambi hanno visto il pallone scivolare via su tocchi finali mal controllati. Non importa: l'avevano già fatto in passato. E si stanno già preparando per la prossima.
Alla vigilia della partita, Genesio aveva parlato della loro intesa: “Sono due ragazzi che amano duettare, che si impegnano molto per la squadra e a volte anche quando restano a mani vuote. Fanno delle corse che aprono spazi, anche questo è molto importante. Sono entrambi giocatori con qualità tecniche superiori alla media, quindi non sorprende che abbiano questo rapporto in campo”. Il Dortmund ha scoperto una coppia che non si fa notare molto dal punto di vista fisico, ma che notoriamente va d'accordo. A Marsiglia ricordiamo ancora la corsa di David in area e il suo cross, che Haraldsson ha trasformato da distanza ravvicinata. Il Lille aveva segnato su una delle sue iniziative prima di eliminare l'OM (1-1, 4-3 ai rigori il 14 gennaio) in Coppa di Francia.
Nel freddo pungente della notte tedesca, Haraldsson, sorridente, ridente e felice dopo la partita, ha elogiato le qualità dell'amico: “È un grande giocatore ed è facile andare d'accordo con lui. Immaginiamo che David al suo posto avrebbe avuto la stessa risposta.
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BRUNO GENESIO
C'era spazio per vincere
F.V., Dortmund
- Che cosa vi siete detti nell'intervallo?
Abbiamo corretto un paio di cose perché nel primo tempo non eravamo così indietro. Non abbiamo dominato la palla, ma siamo stati più timidi. Dovevamo pressare di più in campo e aprirci in attacco. È quello che abbiamo fatto nel secondo tempo. Abbiamo rischiato di più e questo ha dato i suoi frutti. C'era spazio per vincere. Ma possiamo anche essere soddisfatti di aver rimontato un gol di svantaggio.
Siete favoriti per il ritorno in casa?
Siamo a metà partita. La Champions League è sempre molto combattuta. Abbiamo il vantaggio del ritorno in casa, davanti ai nostri tifosi. Avremo bisogno dei nostri tifosi. Vorrei ringraziare tutti coloro che sono venuti a sostenerci a Dortmund. Sarà un'altra partita molto combattuta. Dovremo fare una grande prestazione per passare ai quarti di finale.
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