ON A AIMÉ, ON N’A PAS AIMÉ
Tadej Pogacar devant Mathieu van der Poel,
lors de Paris-Roubaix, le 13 avril.
29 Apr 2025 - L'Équipe
Liège-Bastogne-Liège a clos dimanche une première partie de saison dédiée aux classiques et dominée par Pogacar et Van der Poel. Petit bilan alors que les Grands Tours se profilent.
ON A AIMÉ
La baston entre Pogacar et van der Poel
Les deux se sont jaugés à distance, en début de saison, avant la collision, fin mars, dans la Cipressa que le Slovène a tenté de dynamiter avant de s’ incliner devant le Néerlandais à San Remo. Leur rivalité s’est poursuivie avant même les flandriennes quand l’un, Pogacar, a annoncé qu’il venait chasser sur les terres roubaisiennes de l’autre, van der Poel, qui a ri posté dans la foulée en remportant le Grand Prix E3 où le Slovène avait préféré déclarer forfait. C’était pour mieux préparer et gagner le Ronde devant « MVDP » avant les retrouvailles une semaine plus tard dans l’Enfer du Nord où le leader d’Alpecin a profité de l’inexpérience du champion du monde sur cette épreuve qu’il découvrait. Déjà hâte de les revoir dans un an.
Le retour gagnant d’Evenepoel
Sans compétition cette saison à cause d’un énième accident à l’entraînement début décembre, le double champion olympique avait faim de victoire pour rattraper le temps perdu, et il ne s’est pas loupé. Dès son premier jour de course, à la Flèche Brabançonne juste avant le triptyque ardennais. C’est la manière dont il est allé chercher ce succès, à l’ orgueil et avec panache face à Wout Van Aert qui a rappelé à quel point il restait un immense champion. Comme il l’ a encore montré deux jours plus tard en titillant Pogacar sur l’Amstel.
Les Lidl-Trek omniprésents
Même si le duel Pogacar-van der Poel a occulté une grande partie de l’ actualité des classiques du printemps, la performance générale de l’équipe américaine restera un exemple du genre pour son abnégation et sa volonté à ne pas subir la domination des deux fantastiques. Le bilan est remarquable avec deux victoires à Gand-Wevelgem (Mads Pedersen) et à l’Amstel (Mattias Skjelmose) et un podium sur trois des quatre Monuments, Tour des Flandres (2e) et Roubaix (3e) avec Pedersen et Liège (2e) avec Ciccone. C’est clairement l’équipe numéro 1 de cette campagne des classiques.
Depuis un petit moment, déjà, le cyclisme touche un public plus large, plus festif et plus jeune, au-delà du seul Tour de France. Sur la route, les plus ancien sont constaté qu’il n’y avait jamais eu autant de spectateurs sur les flan drienn es, attirés parle casting et la densité du peloton. Sur le Tour des Flandres, 1,2 million de personne sont animé les bords des routes, soit près d’un cinquième de la population de la région. Pour Roubaix, même engouement sur les pavés et à la télévision, puisque le record d’audience a été battu avec 2,47 millions de téléspectateurs (22,2% de part d’audience)pendant la course avec un pic à 4,4 millions lors de l’ arrivée de van der Poel sur le vélodrome.
Un jeune supporter de Tadej Pogacar lors
de Liège-Bastogne-Liège, dimanche.
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ON N’A PAS AIMÉ
La campagne catastrophique des Visma...
Le sprint totalement loupé de Wout Van Aert à Waregem à l’arrivée d’À Travers la Flandre a résumé à lui seul toute l’ impuissance des coureurs de l’équipe néerlandaise, incapables ce jour-là d’accorder leurs violons alors qu’ils étaient trois échappés, et non des moindres – Matteo Jorgenson, Tiesj Benoot et Wout Van Aert –, mais battus au sprint par l’Américain Neilson Powless. Van Aert, paralysé par un manque de confiance évident, a ensuite raté les podiums du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix (4e à chaque fois) pour un bilan très maigre par rapport à leurs moyens.
De gauche à droite : Wout Van Aert, Matteo Jorgenson et Tiesj Benoot.
Et celle à peine mieux des Français
Certes, le spécialiste, Christophe Laporte, est à l’infirmerie depuis le début de saison, rejoint un temps par Romain Bardet (chute en Algarve), deuxième de la Doyenne l’an passé et quel’Auvergnat a quittée cette année à une a non y me 82e place. Maison n’a pas beaucoup vu les autres non plus: Julian Alaphilippe, discret à San Remo (42e), à l’Amstel (20e) ou sur la Flèche Wallonne (22e) mais animateur dimanche à Liège, ni Valentin Madouas, 3e du Ronde il y at roi sans, 2e des Strade Bianche en 2023, et qui ne parvient plus à se glisser dans le stops 10. Heureusement, la 2e place de Paul Magnier au Nieuwsblad, celle de Kévin V auquel in sur la Flèche Wallonne ou les promesses de Louis Barré (6e à l’Amstel) et de Romain Grégoire, longtemps aux avant-postes sur la Primavera, 7e à l’Amstel et à la Flèche Wallonne, offrent quelques espoirs.
L’histoire bafouée de Soudal QuickStep
JürgenFo ré, nouveau patron duWolf pack et successeur du mythique Patrick Lefévère, a beau vouloir rééquilibrer sa formation vers les classiques après deux années tournées vers les grands Tours et RemcoE ve nepoel(voirc i-dessus ), il a du boulot. Sur certaines courses, la composition des on équipe faisait peine à voir. À part leur prodige belge et leur pépite française décomplexée, Paul Mag nier, qui aterminé2e duNieuwsblad et du Samyn, voire Tim Merlier (2e de Gand-Wevelgem), les SoudalQuickStep sont très loin de leur standing passé. Leur meilleur coureur sur À Travers laFl an dre(19e ), le Ronde(38e)etRoub ai x (28 e)?Yv es Lampaerteti la 34 ans.
JürgenFo ré, nouveau patron duWolf pack et successeur du mythique Patrick Lefévère, a beau vouloir rééquilibrer sa formation vers les classiques après deux années tournées vers les grands Tours et RemcoE ve nepoel(voirc i-dessus ), il a du boulot. Sur certaines courses, la composition des on équipe faisait peine à voir. À part leur prodige belge et leur pépite française décomplexée, Paul Mag nier, qui aterminé2e duNieuwsblad et du Samyn, voire Tim Merlier (2e de Gand-Wevelgem), les SoudalQuickStep sont très loin de leur standing passé. Leur meilleur coureur sur À Travers laFl an dre(19e ), le Ronde(38e)etRoub ai x (28 e)?Yv es Lampaerteti la 34 ans.
Le final dangereux à La Panne
La veille de Bruges-La Panne, un bon connaisseur nous avait annoncé, «ça va tomber, là ». Et cela n’a pas manqué dans ce rétrécissement de deux à une voie à un kilomètre del aligne où Tim Mer lier a terminé sur le trottoir. Trois kilomètres plus tôt, le peloton avait déjà goûté au macadam puis Arnaud De Lie, Milan Fretin et Arnaud Démare volèrent mille mètres plus loin. Deux rescapés de cette boucherie se jouèrent la gagne, Juan Sebastian Molano (UAE Team Emirates) devançant Jonathan Milan (Lidl-Trek). Les organisateur sont prévu de modifier la ligne d’arrivée l’an prochain. Bonne idée.
Le coureur de la Cofidis, Milan Fretin,
avec le dos éraflé après Bruges-La Panne.
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