Patrick VALCKE
L'ABONNÉ DE LA SEMAINE!
Patrick VALCKE - 59 ans
- Quand avez-vous commencé le cyclisme?
«J'ai commencé il y a 50 ans au club de Wambrechies, de par mon grand père. Je fais partie de la génération de l'intouchable Alain Bondue, c'était lui devant et moi derrière.
J'ai arrêté à 18 ans car j'estime que quand on ne peut pas faire partie des meilleurs il faut changer de domaine».
- Quel a été votre parcours professionnel?
«A 18 ans je suis parti faire mon service militaire à l'armée, un an. A mon retour une place de mécano se libérait chez l'équipe professionnelle de Peugeot. Je suis resté 3 ans chez eux et j'y ai rencontré Stéphane Roche que j'ai suivi à La Redoute, Carrera. J'y ai rencontré Pantani et Chiappucci notamment.
En 1989 je suis devenu directeur sportif jusque 1995 où je quitte le milieu pro aux années où le dopage est au top».
- Vous avez été longtemps responsable des relations presse au Racing Club de Lens, comment êtes vous arrivé là?
«Après avoir quitté le milieu pro je suis devenu consultant vélo pour Radio France. Pendant 10 ans j'ai commenté mes gros événements à la radio. C'est comme cela que j'ai rencontré Gervais Martel qui m'a proposé un poste à la communication du Racing Club de Lens où j'ai notamment créé la chaine TV du club».
- Comment s'est passée votre carrière au RCL?
«Après 10 ans de radio je suis passé de l'autre côté de la barrière en intégrant le RCL et je connaissais donc leur travers. Je ne me suis pas fait que des amis mais je ne m'arrête pas sur les états d'âme des uns et des autres.
J'y ai rencontré Jean Pierre Papin et on est devenus amis et je gère aujourd'hui son droit à l'image. Ma vraie passion c'est le vélo et je lui ai transmis cette passion, il se débrouille très bien».
- Quand êtes vous arrivés au Stab?
«Je suis arrivé au Stab il y a 4 ans grâce à Eric Rouzé et c'est un magnifique outil. Je ne regrette pas d'être venu. Je plains les gens qui font du vélo dans une autre région l'hiver. Ce n'est pas une chance c'est une providence, c'est fabuleux avec une piste aux normes internationales. Au nord de Paris, il s'agit du seul outil de cette qualité malheureusement tout est sujet à polémique et les gens n'apprécient pas les choses à leur juste valeur. Il y a 20 ans les gens auraient eu la banane de venir ici, aujourd'hui quand un créneau ferme ça ne plait pas.
Les cyclistes ne doivent pas être égoïstes et ne pas se contenter d'avoir que du vélo mais plusieurs disciplines qui font vivre l'endroit».
- Combien de fois par semaine venez vous au Stab?
«Avant avec mon boulot je venais une fois par semaine, maintenant je fais 2 entraînements par semaine. En vieillissant on n'a plus envie de rouler au froid. C'est un endroit hyper convivial qui permet de retrouver des gens de plusieurs générations, de mon âge et des plus jeunes.
Depuis 3 semaines j'ai la chance d'emmener mon petit fils au BabyStab qui, à sa demande a goûté à cette piste».
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