Le coup de la sieste


Alors qu’ils visaient l’étape avec Tim Merlier et le général avec Remco Evenepoel, les Belges se sont relâchés au pire moment, et ont échoué sur les deux plans.

"C’est une grosse faute collective. 
On doit juste apprendre à éviter ça, 
et rester concentrés jusqu’au bout 
pour ne plus s’endormir"
   - REMCO EVENEPOEL

6 Jul 2025 - L'Équipe
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL ANTHONY CLÉMENT

Il ne faut pas toujours se fier aux réputations, et Geraint Thomas s’en est vite aperçu quand il s’est retrouvé piégé par la bordure à dix-huit kilomètres de l’arrivée. « On savait qu’il y aurait de l’action à cet endroit, soufflait le vainqueur du Tour 2018, expérimenté capitaine de route d’Ineos Grenadiers. J’avais pas mal de gars de Soudal Quick-Step autour de moi, je pensais donc que ça allait bien se passer... »Tim Merlier (à gauche) et Remco Evenepoel, le visage fermé après la ligne d’arrivée, ont fini à 39’’ de Jasper Philipsen.

C’est connu, les Belges ont la culture des grandes manoeuvres dans le vent et les plaines du Nord sont leur terrain de jeu favori, mais le printemps a déjà montré qu’ils n’étaient plus aussi féroces. L’été ne part pas très bien non plus, car ils ont tout raté hier. Le matin, ils voulaient lancer le Tour de Remco Evenepoel dans les meilleures conditions, tout en rêvant d’une victoire de Tim Merlier, le champion d’ Europe, qui se posait en favori du sprint avec Jonathan Milan. Le soir, ces deux raisons de sourire se sont transformées en deux échecs. À la grande époque, Patrick Lefévère a fait trembler des murs pour moins que ça. « On venait pour jouer l’étape, on n’a pas réussi et on a en plus perdu du temps au général, résumait plus se reinement son successeur, le manager gé né ralJürgenFo ré. On savait que c’ était un moment dangereux de la course, on était mal placés juste avant le virage. Tim et Remco ont perdu l’un et l’autre le contact, puis ça a cassé. On n'était pas là où on devait être. Et si tu n’y es pas, tu ne peux pas gagner le sprint et tu perds du temps… »

Trente-neuf secondes dans la valise d'Evenepoel, un lourd bagage quand on sait que le champion olympique est plutôt censé prendre de l’avance en première semaine, avant de subir davantage les événements en haute montagne. Visage fermé après l’arrivée, il s’est posé sur son vélo de chrono pour tourner les jambes, dos au public qui se massait autour du car de son équipe. Lille, c’est un peu la maison pour le Belge, qui attirait des félicitations énamourées de ses supporters, même si son étrange journée ne les justifiait pas.

Au coeur d’une étape que tout le monde qualifiait d’extrêmement nerveuse, Evenepoel et ses copains ont trouvé le moyen de s’assoupir au pire moment. « On était bien devant, bien groupés depuis le départ, et on s’est un peu endormis. J’avais l’impression que le peloton était assez calme, surtout après les cent premiers kilomètres très tendus. L’atmosphère était un peu étrange et je croyais qu’on se dirigeait vers un sprint massif. C’est une grosse faute collective de notre part, avouait-il, pas du tout énervé. On doit juste apprendre à éviter ça, et rester concentrés jusqu’au bout pour ne plus s’endormir. Mais je suis plus déçu pour Tim, qui a manqué une chance de gagner une étape. »

Après les abandons de Ganna et Bisseger, 
la route du chrono dégagée pour Evenepoel

Perdre du temps sur Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, ce n’est en effet pas un drame absolu pour Evenepoel, assez lucide pour comprendre qu’il est davantage taillé pour la troisième place. « C’est toujours embêtant de commencer le Tour avec du retard, ça veut dire qu’il faut chasser ensuite. Tadej et Jonas étaient devant mais il y a peu d’autres concurrents directs avec eux, c’est le point un peu positif, assurait-il, satisfait d’être à la hauteur de Primoz Roglic, Carlos Rodriguez, Florian Lipowitz et João Almeida. Je suis aussi content d’être resté sur le vélo. » Il n’est pas passé très loin de la chute lorsqu’il a dû rouler sur l’herbe, à gauche de la route, confirmant que la science du placement n’était vraiment pas sa qualité première. Si le mal était déjà fait, puisque les VismaLease a bike avaient creusé l’écart, le pire pouvait encore arriver. « J’ai seulement voulu remonter le groupe car je voulais voir si le trou avec ceux de devant pouvait être comblé, et il y a eu une vague, expliquait Evenepoel. Je n’ai pas pu passer, quelqu’un m’a touché avec sa hanche et j’ai perdu un peu l’équilibre, mais ce n’était qu’un petit incident dans le feu de l’action. »

Il s’est un peu brûlé les doigts, a probablement abandonné ses chances de porter le maillot jaune mercredi à Caen, mais il a quelques raisons de relativiser. Spécialistes du chrono également concentrés sur l’échéance normande, Filippo Ganna et Stefan Bisseger ont chuté hier et ont abandonné, tous les deux commotionnés. La route d’une victoire sur le contre-la-montre est ainsi dégagée pour Evenepoel, toujours meilleur quand il ne doit pas se soucier de sa position dans le peloton.

***



Vingegaard déclenche les hostilités

Les Néerlandais de Visma-Lease a bike, et le Danois en particulier, ont enclenché la bordure au moment où ils l’avaient espéré. 
Une première journée parfaite si Simon Yates n’avait pas totalement craqué.

“C’est un bon signe que nous sommes ici pour gagner '' 
   - MATTEO JORGENSON

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PIERRE MENJOT

LILLE – Ce n’était pas l’effusion de joie, mais les poignées de main étaient fermes, les tapes sur l’épaule bien claquées et les sourires francs. Autant de signes d’une journée réussie pour les Visma-Lease a bike, tout heureux de se retrouver au car une fois leur joli coup réussi à la sortie de Houplines. Au fameux « kilomètre 164 » qu’avait retenu Matteo Jorgenson, comme tous ses équipiers, comme toutes les autres équipes, aussi, « car c’est là qu’on sortait des constructions (qui abritent du vent) et que des bordures étaient possibles, expliquait l’Américain. Par chance, on s’est retrouvés ensemble au bon moment, et ça a bien fonctionné. »

Les Visma-Lease a bike de Jonas Vingegaard (à droite) ont réussi à piéger une partie du peloton hier mais Tadej Pogacar y a échappé.

C’est Jonas Vingegaard luimême qui, revenu au prix d’un effort à l’avant un peu plus tôt, a appuyé sur le bouton à la sortie d’un rond-point, à 18km de Lille. «Impressionnant, soufflait Jorgenson. Je le voyais dans les bordures, c’est tellement contre-nature pour lui et il était pourtant super fort.»

En tête de peloton, l’homme au casque rouge et blanc a enclenché, puis fait un signe à ses suiveurs (ses équipiers mais aussi les Alpecin-Deceuninck ou Enric Mas) de prendre le relais. Un groupe s’est détaché, avec beaucoup de Visma dedans. Mais pas Wout Van Aert, pas en jambes et mal placé. Et pas de nombreux leaders, surtout, comme Primoz Roglic et Remco Evenepoel, qui ont lâché 39 secondes à l’arrivée. « C’était soit nous, soit une autre équipe qui aurait tenté, justifiait le double vainqueur du Tour. On savait que le vent était suffisant, donc autant y aller nous, pour être certains d’être à l’avant. »

Les « Frelons » avaient annoncé la couleur, la veille. Ces dix premiers jours de Tour, piégeux, « chaotiques » (Vingegaard), étaient l’occasion de « créer le chaos », prévenait Grischa Niermann, le directeur sportif, qui peut compter sur de nombreux coureurs habiles sur les classiques, où placement et opportunisme sont si importants. « Edo (Affini), Victor (Campenaerts), Tiesj ( Benoot), ils ont travaillé toute la journée et étaient encore là dans le final, c’est très fort », soulignait le directeur sportif hier. « On est venus sur ces premières étapes pour jouer, abondait Jorgenson, en récup sur son vélo de chrono. Quand vous êtes connectés à ces parcours, que vous n’êtes pas là juste pour éviter de perdre du temps, c’est autrement plus amusant. J’aime essayer de créer quelque chose. »

Et voilà comment les Visma ont réussi un premier coup. « C’est toujours bien de prendre du temps à nos rivaux, même si ça aurait été un boost encore plus gros si on avait aussi piégé Pogacar, mais il n’a jamais été hors de position », résumait Niermann. « Ce n’est qu’une première bataille, la guerre est encore loin d’être terminée, assurait son coureur américain. Mais c’est un bon signe que nous sommes ici pour gagner. »

Alors que Vingegaard a aussi grappillé un point pour le classement de meilleur grimpeur au sommet du mont Noir, sans que l’on en comprenne tout de suite l’intérêt, la journée est « presque parfaite », selon le directeur sportif. Presque, car la carte « Simon Yates l’embrouilleur » est à jeter. Le Britannique, vainqueur du Giro en mai, a lâché 6’31’’ hier, victime de ses jambes très moyennes et d’ennuis mécaniques inopportuns. Lui qui espérait rester le plus longtemps possible dans le haut du panier pour brouiller le jeu est renvoyé à un rôle de lieutenant, laissant Jorgenson, 8e hier et encore à l’attaque à huit bornes de l’arrivée, seul leader bis possible.

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« Journée mouvementée » mais sereine pour Pogacar

Y. H. à Lille

Tadej Pogacar a échappé à tous les pièges de cette « journée mouvementée »,

évitant surtout la bordure à 18 km de l’arrivée. Un endroit que la formation UAE Team Emirates XRG avait ciblé, selon Tim Wellens. Le champion du monde avait alors déjà remonté le peloton, quelques kilomètres plus tôt, pour se caler dans la roue de son équipier belge.

Il y eut un petit moment de flottement quand ils s'aperçurent que João Almeida, le lieutenant du Slovène, se trouvait dans le second groupe. Le Portugais, qui a finalement perdu 39 secondes, s'est sacrifié de lui-même selon le directeur sportif Joxean Fernández Matxin.

« Nous avons alors décidé de rouler pour que Tadej prenne un peu de temps sur la concurrence. L'objectif était de ne pas perdre de temps, il en a gagné, c'est une bonne journée », estimait Wellens.

***

Evenepoel victime des vents du Nord

Une habile manoeuvre de Jonas Vingegaard et ses coéquipiers de Visma-Lease a bike a relégué le Belge dans un deuxième peloton, arrivé sur la ligne avec 39 secondes de retard.

ALEX BARDOT

LILLE – Le vent a balayé la route du Tour toute la journée. Et comme il s’agissait de faire une boucle autour de Lille, il a soufflé dans tous les sens, dans le nez, dans le dos ou sous les aisselles du peloton. C’était donc un jour à tenter des coups ou à tenter de les éviter, selon les cas. Et la bataille a commencé très tôt, à 109 km de l’arrivée, quand sous l’effet d’une accélération de Tadej Pogacar et de Jonas Vingegaard, le peloton s’est cassé en plusieurs morceaux avant de se reformer.

Même chose après le Mont Cassel, cette fois avec la Soudal Quick-Step de Remco Evenepoel aux commandes. C’était des avertissements pour rester vigilant jusqu’au bout mais, bizarrement, étant donné le pedigree de son équipe dans le domaine des coups tactiques, Evenepoel ne l’a pas été, traînant en queue de peloton dans un final rendu très piégeux par le vent.

1 - Les Visma enchaînent les coups de force

À 23,1 km de l’arrivée, soit environ quatre bornes avant la bordure fatale, Remco Evenepoel est en queue de peloton, alors que Vingegaard et Pogacar (cercle jaune) sont aux avant-postes. Un peu plus de trois kilomètres plus tard, et alors que Vingegaard, accompagné de Tiesj Benoot et Edoardo Affini ont déjà tenté un premier coup de force auquel Pogacar a réagi en remontant le peloton tout seul, Evenepoel, lui, reste en arrière. Et les Visma remettent ça.

2 - Pogacar réagit rapidement...

Au début d’une ligne droite vent dans le dos, quatre coureurs de la Visma, dont Vingegaard, accélère en tête du peloton, portant l’allure à 70 km/h. Pogacar est vigilant, pas Evenepoel, très en retrait dans le peloton.

3 - ...mais c’est trop tard pour Evenepoel

Au bout de la ligne droite, la route emprunte un virage à droite à 90°. Dans le dos jusque-là, le vent souffle alors latéralement et est donc propice au coup de bordure. Il reste deux Visma à l’avant : Affini, excellent rouleur, et Vingegaard en deuxième position. Pogacar est bien placé, mais pas Evenepoel. Il est trop tard pour le Belge.

4 - Vingegaard à l’abri du vent, le piège se referme

À la sortie du virage, et alors que le vent souffle très fort depuis la droite, Affini poursuit son relais en se plaçant au milieu de la route. Cela laisse de la place à son leader Vingegaard pour s’abriter à ses côtés, ainsi qu’à Matteo Trentin (Tudor), Enric Mas (Movistar), Marius Mayrhofer (Tudor) et Tim Wellens (UAE), qui protège Pogacar. Derrière, une bonne partie du peloton n’a plus la place pour se mettre à l’abri du vent. La cassure va se créer aux alentours du trente-neuvième coureur du peloton, et piéger donc les quatre-cinquièmes des engagés. Dont Evenepoel, arrivé sur la ligne avec 39 secondes de retard sur ses deux rivaux pour le général. Une chance pour lui, tous les autres candidats au podium (Joao Almeida, Primoz Roglic et Florian Lipowitz) ont eux aussi été victimes de la manoeuvre habile des Visma.

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Ganna et Bisseger, abandons sur commotion

Tombés en début de course, Filippo Ganna (Ineos-Grenadiers) et Stefan Bisseger (Decathlon-AG2R La Mondiale) ont abandonné le Tour, hier. Tombé au sein du peloton dans un virage à 132 km de l’arrivée à Lille, l’Italien (28 ans), double champion du monde du contre-la-montre, qui disputait son deuxième Tour, a mis du temps à repartir. Après avoir réussi à reprendre sa place au sein du peloton, il a été lâché de nouveau dans le Mont Cassel. « Il a tapé avec la tête et on lui a dit d’arrêter » , a expliqué son coéquipier Geraint Thomas à l’arrivée. Un coup dur pour l’équipe britannique, qui comptait sur son champion pour le premier chrono, à Caen (5e étape).

Tombé quatre kilomètres après Ganna en compagnie de Thibau Nys, le Suisse Stefan Bisseger a lui aussi réussi à reprendre le peloton mais a dû également s’arrêter, à 45 km de l’arrivée, victime également d’une commotion.

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Lenny Martinez a fini seul, quelques 
mètres devant la voiture-balai hier.

La galère pour commencer

Au terme d’une journée où il ne se sentait pas bien du tout, Lenny Martinez a terminé dernier, à 9’11'' de Jasper Philipsen.

THOMAS PEROTTO

LILLE – La foule et l’excitation, puis la solitude et la souffrance. La journée de Lenny Martinez hier avait des airs de montagnes russes. Et elle s’est terminée tout en bas. En cauchemar. Par une image triste, désolante à défaut d’être inquiétante, loin des projets que tout le monde dessinait pour lui ces derniers jours : le Français de Bahrain Victorious a passé la ligne d’arrivée seul, affreusement seul, quelques mètres devant la voiture-balai, 9’11 après le vainqueur.

Le précédent groupe largué, constitué de 19 unités, était arrivé avec 6’31 de retard. Martinez (21 ans) est passé la tête basse, au bout d’un calvaire où aucun coéquipier ne lui a apporté la moindre aide. « Il ne se sentait pas bien aujourd’hui (hier), on ne sait pas encore pourquoi », glissait-on du côté de Bahrain Victorious une heure après l’arrivée. Martinez lui-même ne comprenait pas (encore) et cherchait des explications dans la soirée.

Au pied de son car, Roman Kreuziger, un des directeurs sportifs de la formation, n’avait pas beaucoup développé l’affaire : « Je ne sais pas encore ce qu’il s’est passé, je n’ai pas encore parlé avec lui. Mais, on le dit depuis le début, il n’est pas là pour le général. Il y aura des occasions où il se battra pour l’étape. Je ne suis pas inquiet. Il a fait l’élastique, parfois le peloton ralentissait et il revenait, mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter. » Plusieurs personnes l’ont vu livide à différents moments de l’étape et il est apparu physiquement marqué en bouclant l’étape. Il était en difficulté à 110 kilomètres de l’arrivée, traînait dans les voitures à 72bornes, avant de finalement craquer pour de bon à une vingtaine du but.

Cette saison, Martinez est un habitué des jours sans. Et quand ils arrivent, il ne fait jamais semblant. Sur Paris-Nice, en mars, il avait connu une terrible dégringolade dans une étape de bordure, de pluie et de vent, à Berre-l’Étang (Bouches-du-Rhône), au lendemain d’un succès prestigieux à La Côte Saint-André (Isère). Kreuziger avait alors fulminé sur son comportement en course alors qu’il avait demandé à son coureur de rester proche de ses coéquipiers, de communiquer sur ses coups de moins bien. Là aussi, il avait dû se débrouiller seul sur la route un long moment.

Un coup très haut, un coup très bas, 
le personnage ressemble un peu à cela

Sur le Dauphiné, début juin, Martinez avait pris un éclat en montagne à Valmeinier (35’20 de retard sur Pogacar), en panne de jambes, avant de s’imposer le lendemain au Plateau du MontCenis. Un coup très haut, un coup très bas, le personnage ressemble un peu à cela. Et c’est aussi, selon ses proches, ce qui le rend parfois touchant et meilleur dans la foulée.

« Nous devons comprendre certaines choses, à propos de Lenny, pourquoi il est si bon un jour et pourquoi il joue au golf un autre… Il y a eu beaucoup de changements pour lui, mais je crois qu’il reste surtout un coureur très talentueux, confiait Kreuziger après ParisNice. Il y a de nombreuses étapes à franchir qu’il n’a pas forcément vécues dans le passé, mais je suis sûr qu’il y a un groupe sympa autour de lui, qui croit en lui et essaie de le soutenir. Il faut garder beaucoup de patience. »

Il y a un peu plus de deux semaines, en aparté d’un entretien pour évoquer sa saison 2025 riche de trois succès en World Tour (Paris-Nice, Tour de Romandie, Dauphiné), le Français nous avait expliqué, très lucide : « Vu le niveau actuel, dès que tu as un coup de moins bien ça se voit direct. Bim, ça ne pardonne pas. Parfois, je suis moins fort sur certains jours, c’est comme ça. Je suis jeune, je ne suis pas encore 100 % régulier, ça va venir avec l’âge. Je me lève certains jours, je sais que je vais être moins bien, que j’aurais moins de jambes et que la moindre difficulté sera vraiment difficile pour moi. C’est comme ça, il faut faire avec, il faut que je continue à apprendre de ces moments-là. » Hier soir, ces phrases-là étaient déjà un premier élément de réponse à sa journée calvaire.

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