GÉANTE


PAULINE FERRAND-PRÉVÔT a enthousiasmé les foules en remportant avec panache le Tour dès sa première participation. Elle enrichit encore un palmarès déjà exceptionnel.

À SON TOUR

10 ans, Pauline Ferrand-Prévôt regrettait de ne pas être un garçon pour pouvoir participer à la Grande Boucle. Deux décennies plus tard, elle a réalisé son rêve d’enfant.

"Très vite, elle battait les garçons. 
Sur les compétitions, les parents disaient que quand certains 
gamins voyaient arriver la voiture, ils baissaient la tête" 
   - PAULINE SYLVIANE, LA MÈRE DE FERRAND-PRÉVÔT

"Elle était pareille que maintenant: 
compétitrice, avec l’envie de bouffer le monde" 
   - PAULINE ÉVAN, LE FRÈRE DE FERRAND-PRÉVÔT

4 Aug 2025 - L'Équipe
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL BENOÎT FURIC

CHÂTEL (HAUTE-SAVOIE) – Enfant, dans la maison champenoise de ses parents à quelques kilomètres de Reims, entourée de son grand frère et de sa petite soeur, Pauline Ferrand-Prévôt se calait dans le canapé familial, l’été venu. Au retour du Reims Université Club, où elle s’essayait pendant les vacances à une multitude de sports différents, elle regardait avec avidité les retransmissions du Tour de France masculin. « Je collectionnais les cartes de coureurs, ça m’obnubilait » , retrace-t-elle. « Elle regardait beaucoup les épreuves cyclistes à la télé, se souvient Sylviane, sa mère. Et elle disait souvent : “J’aurais aimé être un garçon.” »

Une frustration qu’elle combattra longtemps en variant les disciplines sportives, et qu’elle a définitivement effacée. Car non contente d’avoir assuré l’essentiel samedi, en haut du col de la Madeleine, en remportant l’étape et en s’emparant du Maillot Jaune, elle a décidé de récidiver hier. Une étape de plus, mais cette fois en jaune, et au bout des 1170 km accomplis en neuf jours, le gain du Tour de France femmes, dès sa première participation. Et comme toujours avec un sens très aigu de la compétition…

À 5 ans, Pauline Ferrand-Prévôt découvre le patinage artistique. « Pour sa première compétition, sa grand-mère lui avait fait une tenue impeccable, se souvient Dany, son père. Elle patine relativement bien, elle ne tombe pas… Mais elle est classée dernière et elle le vit très mal. Le soir même, elle a retiré sa tenue et a dit à sa mère : “Maman, je veux faire comme toi : du vélo.” »

La semaine suivante, l’idée ne l’a pas quittée. Et qu’importe qu’elle ne sache pas en faire sans petites roues ! « Je l’ai alors emmenée à Reims, au parc Léo-Lagrange, raconte Sylviane, elle-même ancienne coureuse. Je lui ai enlevé les roulettes, et je l’ai mise en haut d’une butte. Elle l’a dévalée et s’est payée un arbre en bas. » Pas effrayée, la très jeune Pauline prend la direction de l’école de cyclisme. À la Pédale Rémoise d’abord, puis à l’AC Bazancourt-Reims, un club créé par sa mère. « Très vite, elle battait les garçons. Sur les compétitions, les parents disaient que quand certains gamins voyaient arriver la voiture, ils baissaient la tête » , sourit encore aujourd’hui Sylviane.

Le vélo n’est pas le seul terrain de jeu de sa fille. Peu avant ses 6 ans, elle se retrouve à faire un essai d’un kilomètre en natation. « Elle a mieux performé que les gamins de deux ou trois ans de plus. Le gars était venu nous dire aussitôt : “On la veut, on la veut” » , raconte son père. Si elle nage quelque temps, le cyclisme devient toutefois très vite la colonne vertébrale de son existence. À Gap en 2005, Yvan Clolus, manager de l’équipe de France de VTT et devenu un proche, découvre aux Championnats de France sur route une athlète de 13 ans « minimes 1, qui avait battu tout le monde jusqu’aux cadets 2 – il y a quatre ans d’écart. Elle avait déjà du métier, la même hargne et la même fougue » . Évan, son frère aîné de deux ans, confirme : « Elle était pareille que maintenant : compétitrice, avec l’envie de bouffer le monde. Je me souviens toujours de nos entraînements, gamins. Elle me faisait toujours la demi-roue en me disant : “Pourquoi tu me doubles ? Pourquoi tu me doubles” ? »

« Un peu tout feu, tout flamme » (sa mère Sylviane), « ça débordait d’énergie, c’était son piège aussi » (Yvan Clolus), la jeune fille exècre l’ennui. « Elle cherchait à savoir pourquoi on faisait plutôt telle ou telle chose au niveau de la performance, décrit Julien Guiborel, entraîneur de l’équipe de France jeunes, qui a commencé à la côtoyer en stage lors de ses 16 ans, puis les années suivantes en sélection nationale. Pauline, c’est un peu comme les surdoués qu’on peut avoir dans d’autres domaines. » « Elle était douée pour l’école, elle disait qu’elle voulait être médecin, rappelle sa mère. Elle a été championne du monde juniors l’année, où elle a passé son bac S international. » Lorsque Ferrand-Prévôt atteint ce niveau, elle cesse alors de faire les plans d’entraînement de sa fille et contacte Gérard Brocks, l’entraîneur historique du double champion olympique de VTT (2004, 2008), Julien Absalon, guidée par « son expérience, l’âge et le sérieux. Je lui ai dit : “Elle n’est pas usée, elle n’est pas surentraînée, elle est pure, à vous de vous en occuper.” » Son père raconte les venues de l’entraîneur à Reims, depuis son domicile vosgien. « Il venait avec son carnet et notait : “Alors, que veux-tu gagner cette année ?” Et elle répondait : “Je veux gagner ça, ça, ça et ça. ” “Ah non, je te fais un pic de forme, voire deux, mais pas plus.” Et avec le caractère qu’elle avait, elle boudait. »

Elle s’est construite dans la multitude des disciplines

Guiborel retient qu’ « aller chercher des titres de championne du monde et aux Jeux, c’est vraiment ce qu’elle exprimait déjà à l’époque, quand on faisait des entretiens. » Il y a un an, à l’annonce de son retour sur route et de sa volonté de remporter le Tour en trois ans – elle l’avait encore répétée à la veille du départ de l’épreuve, la semaine passée –, Ferrand-Prévôt expliquait que si l’or olympique était « un objectif de carrière » , la quête du Maillot Jaune puisait dans quelque chose de plus intime, dans « un rêve de petite fille » conçu dans le salon familial et qui lui semblait alors inaccessible. Née en 1992, elle n’a ja--mais connu le Tour de France féminin première version (1984-1989), ni son éphémère successeur, le Tour de la CEE, disparu en 1993.

À défaut de modèles et de compétitions où se reconnaître et se projeter, elle s’est finalement construite dans la multitude des disciplines, s’est épanouie dans la variété : « Être sur trois disciplines (VTT, route et cyclo-cross) était compliqué » , concède l’entraîneur fédéral. De ces années de jeunesse, sa mère conserve une conviction : « Pauline a du Cathy Marsal chez elle. » Ellemême a connu, lorsqu’elle était junior et Marsal cadette. la championne du monde, vainqueure du Giro et du Tour de la CEE 1990, « Elle avait un tel caractère.Quand elle prenait le départ avec nous, elle voulait faire la même distance, et nous battre. Pendant la progression de Pauline, j’ai beaucoup pensé à Cathy : cette volonté, cette niaque, toujours vouloir être plus vieille pour courir avec… » Guiborel, lui, s’attarde sur « la capacité de Pauline à passer d’un objectif à l’autre très rapidement. Parfois, on lui disait de profiter de l’instant, mais elle se tournait tout de suite, le soir même ou le lendemain, vers un autre objectif. Par rapport à d’autres athlètes qui, lorsqu’ils étaient champions, profitaient un max, elle était focus rapidement sur autre chose ». Sa mère, qui a suivi tout le Tour discrètement en camping-car avec son mari, confie que l’an passé, « aux JO, ça nous a fait plaisir qu’elle ait un autre objectif ensuite. On avait peur de la dépression postolympique, beaucoup de filles l’ont eue. Je le redoutais, je lui en ai parlé. » Alors la championne a réveillé le rêve estival enfoui de la petite fille de Pouillon. Avant de l’exaucer dans un jaune éclatant hier… Sans qu’il soit nécessaire d’être un garçon.


Pauline Ferrand-Prévôt à gauche en 2005, avec le maillot de championne de France 
sur route en minimescadettes, et hier (à droite) avec le maillot jaune du Tour de France.

***

«Il y a encore un certain nombre de courses que je n’ai pas gagnées»


Pauline Ferrand-Prévôt a réalisé en une édition du Tour de France ce qu’elle comptait faire en trois. Même si cela lui demande beaucoup de sacrifices, elle a d’autres ambitions.

"C’était, je pense, une grande réussite, 
à voir le monde sur le bord de la route"

"C’est une vie un peu de moine, 
mais c’est là aussi où je me sens le mieux, 
le plus moi-même"

4 Aug 2025 - L'Équipe
DE NOTRE ENVOY ÉSPÉCIAL BENOÎT FURIC

CHÂTEL (HAUTE-SAVOIE) – Après son triomphe au passage de la ligne d’arrivée à Châtel est venu le temps des larmes et des sourires dans les bras de sa famille, de ses proches, de ses coéquipières, puis celui de la cérémonie protocolaire aux côtés de Jeannie Longo et Bernard Thévenet, notamment. Ensuite, Pauline FerrandPrévôt a pris le temps de revenir sur cette semaine si particulière et les mois qui l’ont précédée.

- Franchir la ligne en tête et gagner la dernière étape, c’était pour prolonger le rêve en jaune?

C’était un défi un peu fou, ce matin ( hier) en melevant, de medire que ça pourrait être bien de gagner en jaune. Mais la journée a mal commencé. Dans la première descente, quelqu’un a laissé un écart et je mesuis retrouvée dans le deuxième groupe. Devant, elles ont accéléré quand elles ont vu que je n’étais pas là. Du coup, mes coéquipières à l’avant ont dû m’attendre et meramener. Je devais vraiment rester concentrée parce que mesadversaires n’allaient pas mefaire de cadeau. Ça m’a donc servi de leçon et, ensuite, j’ai fait une belle course, mêmedans les descentes où ça roulait très, très vite. Àla fin de l’étape, mondirecteur sportif m’a dit: “Pauline, si tu veux attaquer et finir en beauté, tu peux essayer dans la dernière montée.” Quand j’ai vu que Demi ( Vollering) y allait, je mesuis dit que c’était le moment parfait pour contre-attaquer. À 5kmde l’arrivée, je n’avais plus grand-chose à perdre. Je devais y aller à fond. Mais c’était tellement dur que je n’ai pas vraiment profité de ces derniers instants en jaune, j’avais le corps plein de toxines. Mais, surtout, rien de tout cela n’aurait été possible sans toute l’équipe autour de moi, je leur dois cette victoire.

- Vos parlez beaucoup de votre équipe, mais vos parents vous ont suivi durant toute cette semaine en camping-car. Quel soutien sont-ils? sont-ils?

Mes parents sont les personnes les plus importantes pour moi. Ils sont là dans les bons moments, mais aussi dans les moins bons. Parfois, je les appelle au dernier moment et je leur demande: “Vous êtes prêts à prendre le camping-car pour mesuivre à l’entraînement, pour faire les recos du Tour?” Ou n’importe quoi en fait. Ils sont toujours là. Je leur dois beaucoup et si j’en suis là aujourd’hui, c’est vraiment grâce à eux.

- Vous vous étiez donné trois ans pour remporter le Tour. Alors reviendrez-vous l’an prochain ou vous trouverez-vous de nouveaux objectifs?

Pour être honnête, je mesuis tellement, tellement entraînée dur pour gagner que de penser à refaire uniquement la mêmechose mefait dire: non, je n’ai pas envie. Être un peu dans l’extrême, c’est mafaçon de faire à moi, quelques mois où je ne dédie mavie qu’à ça.

Ça paie mais c’est aussi vraiment dur. C’est aussi pour ça que je ne peux pas le faire plusieurs fois dans l’année… Ça me demande tellement d’efforts, de sacrifices.

- Quel regard portez-vous sur les performances, notamment des autres Françaises, sur ce Tour?

C’était, je pense, une grande réussite, à voir le monde sur le bord de la route. Les deux victoires d’étapes de Maëva (Squiban), ont été incroyables. Et en voyant comment les Françaises ont roulé aujourd’hui ( hier), notamment Juliette (Labous) qui a fait un boulot monstre, elles ont vraiment été à un haut niveau.

- Votre sport a évolué de'pu'isplus d’une décennie. De quoi avez-vous envie pour le cyclisme féminin désormais?

Clairement, il grandit à une vitesse folle. C’est vrai qu’on voudrait tout de suite avoir le mêmestatut que les hommes, mais je pense qu’il faudra attendre quelques années. C’est normal parce qu’on ne peut pas partir de rien et arriver au même niveau. Il faut qu’il y ait des étapes, et je pense qu’on avance plutôt vite. Si on regarde l’arrivée du Tour de France, il y a quelques années en arrière ( il a été relancé en 2022, 33 ans après la dernière édition disputée sous cette appellation et remportée par Jeannie Longo), ça va dans la bonne direction. On le voit déjà en termes de spectateurs sur le bord de la route. Il y aura toujours des choses à améliorer, mais il faut laisser le temps à notre sport de grandir et d’évoluer, et ne pas vouloir brûler les étapes.

- Il y a dix ans, vous disiez vous ennuyer parfois sur la route. Votre succès, après tant de sacrifices, pourrait-il vous pousser à ne pas honorer vos deux années de contrat chez Visma-Lease a bike?

Non, parce que j’aime vraiment ce que je fais. Il y a encore un certain nombre de courses que je n’ai pas gagnées. J’aimerais gagner le Tour des Flandres ou Liège-Bastogne-Liège, ce genre d’épreuves… Et je mesens bien au sein de cette équipe. Je mesens comprise, on melaisse maliberté, faire aussi ce que je veux. Et j’adore aussi m’entraîner. C’est bizarre parce que cette rigueur de vie, je peux parfois la détester. Mais en réalité, c’est la chose que j’adore le plus. C’est toute mavie, le vélo. C’est une vie un peu de moine, mais c’est là aussi où je mesens le mieux, le plus moi-même. Je ne me sens pas prête à arrêter. Je ne sais pas si j’aurai les mêmesobjectifs, mais en tout cas, j’en trouverai.

- Vous avez gagné un titre mondial en VTT à domicile (2022), les Jeux à Paris (2024), le Tour… Les Mondiaux de 2027 en France peuvent-ils être un objectif?

J’y ai déjà pensé, oui. Je pense que ça sera un bel objectif de fin de carrière. Quelque chose de vraiment beau… Terminer là-bas (à Sallanches) peut être extraordinaire.»

***


Pauline Ferrand-Prévôt (au premier plan) sur les pavés de Paris-Roubaix, 
le 12 avril, a appris à se placer dans le peloton grâce aux classiques.

Transition express

Le défi était immense pour redevenir, en seulement un an, l’une des meilleures au monde sur route. Pauline Ferrand-Prévôt y est parvenue au prix d’une préparation bien ciblée et exigeante, en partant de ses qualités de vététiste.

4 Aug 2025 - L'Équipe
LUC HERINCX et BENOÎT FURIC

Sa chevauchée dans la Madeleine traduit tout l’atypisme de son style: malgré son poids plume et même quand la pente se durcit, Pauline Ferrand-Prévôt refuse d’écraser ses pédales en danseuse, préférant les accompagner avec douceur à une cadence folle, collée à sa selle. En pure vététiste ? Pas tout à fait, la championne olympique de VTT et vainqueure du Tour de France est le produit hybride de ses deux disciplines. « On lui a conseillé d’être le plus souvent dans cette position en soulignant l’importance de l’aérodynamisme sur la route » , explique son entraîneur chez Visma-Lease a bike, Jan Boven. Si elle tire une partie de sa force en position assise du gainage gagné en VTT, Ferrand-Prévôt a dû s’appliquer à la conserver sur environ une heure et demie d’effort en col. Une durée comparable aux courses de cross-country, a souligné elle-même la Française, sauf que les changements de pente en VTT imposent différentes postures sur le vélo. Le pilotage acquis dans les chemins n’est pas non plus synonyme d’une science exacte du placement sur route, où la vie en peloton complique les choses. Et « la plus grosse différence, c’est bien sûr la durée des courses, pointe Boven. La route, c’est beaucoup de patience, de longues ascensions à un tempo plus réduit. » D’où l’intérêt d’une grosse cadence, « qui lui permet de conserver de l’énergie » , mais aussi la nécessité d’accumuler du volume.

Les classiques pour réapprendre à frotter

La transition de l’un à l’autre n’est pas aussi simple qu’elle n’y paraît. En témoignent le plafond de verre auquel se heurte le champion olympique masculin de VTT, Tom Pidcock (Q36.5) depuis quelques années sur les courses par étapes et la durée du contrat de Ferrand-Prévôt chez VismaLease a bike. En signant pour trois saisons, la Française de 33 ans comptait se servir de sa première saison sur route depuis 2018 comme d’un repère pour les deux prochains Tours de France.

« Ce que je craignais le plus, c’est qu’elle chute » , confiait Jeannie Longo, triple vainqueure du Tour (1987, 1988 et 1989). Réapprendre à frotter était bien l’une des priorités au retour de «PFP» sur le bitume. Engagée sur l’UAE Tour en février, la Française a repris sur des parcours propices aux bordures où elle s’est tout de suite montrée à l’aise. « Mais elle voulait toujours avoir le contrôle en s’installant au premier rang du peloton » , souligne son entraîneur. Plutôt que de partir en altitude comme prévu, Ferrand-Prévôt a participé à la campagne des classiques, où la guerre de placement est redoutable, des Strade Bianche à l’Amstel Gold Race, en passant par le Tour des Flandres et ParisRoubaix, où elle s’est imposée.

Une sèche au dernier moment

Une fois la technique retrouvée, place à l’affûtage. « Le col de la Madeleine, c’est vingt bornes et chaque kilo que tu as en trop, ce n’est pas l’idéal pour monter » , admet évidemment Ferrand-Prévôt. Sauf que la Française ne peut pas tenir toute une saison en poids plume, au risque de tomber malade. « Maintenant, j’ai l’habitude de commencer cette diète environ six semaines avant l’objectif » , explique-t-elle.

La vainqueure du Tour a donc perdu environ 4 kg dans un temps réduit, au moment où elle montait aussi le curseur dans l’entraînement. Après la Vuelta, qu’elle a abandonnée au mois de mai, insatisfaite de sa forme, FerrandPrévôt est partie en Andorre. « On a mis l’accent sur les longues ascensions » , raconte son entraîneur. Comme lors de son dernier stage en altitude à Tignes, début juillet.

Tout ce bloc d’entraînement fut aussi ponctué de nombreuses reconnaissances: à l’instar du VTT, où la connaissance d’un circuit est primordiale, la championne de monde sur route en 2014 s’est attachée à repérer toutes les étapes bretonnes puis celle de la Madeleine à deux reprises. Une connaissance du terrain qui l’a aidée à déjouer les nombreux pièges tendus par ses adversaires toute la semaine.

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