Grégoire : « Je savais que j’allais arriver en forme »
4e étape, Atherstone-Burton Dassett (186, 9 km) Vainqueur hier en Grande-Bretagne, le puncheur, 22 ans, s’est vite remis au travail après le Tour pour performer sur cette fin de saison qui l'enthousiasme.
“Je me prépare pour être au top aux Championnats d’Europe
6 Sep 2025 - L'Équipe
LUC HERINCX
Romain Grégoire a exulté et exprimé son soulagement en franchissant la ligne les bras en croix, hier, au terme de la 5e étape du Tour de Grande-Bretagne qu’il a remportée devant Julian Alaphilippe (Tudor). Disponible par téléphone dans la foulée de son triomphe, le coureur de 22 ans a raconté qu’avec son équipe Groupama-FDJ, ils avaient tout misé sur ce final taillé pour lui, avec une pente de 900 mètres à 7,3 %.
- L’étape a été assez agitée, il a fallu s'armer de patience pour s’imposer. Cela vous a semblé naturel ?
Il y a eu pas mal de mouvements avec notamment Remco ( Evenepoel) qui a essayé d’éliminer les coureurs les plus rapides. J’étais bien entouré, l’équipe a fait un super boulot, donc je n’ai jamais eu à paniquer. Ils ont pu boucher les trous et ça m’a été bénéfique dans le final, où j’ai pu garder mon sang-froid.
- Vous dites être un “coureur qui a besoin de la carotte au bout pour se transcender”. Qu’est-ce qui vous a transcendé cette fois ?
Je m’étais mis la pression pour aller chercher cette victoire pour l’équipe parce qu’on a un collectif à 100 % autour de moi cette semaine, ça n’est pas rien… Il y avait vraiment une volonté de bien faire, donc j’ai tout donné dans les 500 derniers mètres.
- Comment avez-vous vécu l’après-Tour de France, avec la frustration de cette 20e étape dans votre région ? Échappé, vous êtes tombé...
C’était assez facile de passer à autre chose parce que le programme que j’ai en septembre et octobre est composé de belles courses qui me donnent envie. J’ai pu bien travailler et je savais que j’allais arriver en forme ici. C’est plaisant de confirmer.
- Avec le cap d'es'Mondiaux (le 28 septembre) à Kigali ?
Pas forcément, le parcours au Rwanda est trop difficile pour mes qualités. Avec 5 500 mde dénivelé et 270 bornes, ce sera vraiment pour les hommes forts, ceux qu’on a l’habitude de voir sur les podiums de classement général des grands Tours. Je vais faire le Tour du Luxembourg (17-21 septembre) puis les Europe (5 octobre), si je suis pris dans la sélection de Thomas Voeckler. En tout cas, je me prépare pour être au top aux Championnats d’Europe ( en Drôme-Ardèche), je préfère me concentrer là-dessus.
- Et qu’attendez-vous de ce weekend final en Grande-Bretagne ?
Je le vois difficile. J’ai le maillot sur les épaules mais l’étape de demain ( aujourd’hui) va être un vrai challenge, avec une montée de 5 bornes à 7 % à l’arrivée… e vais me battre mais rivaliser face à des coureurs comme Evenepoel et ( Oscar) Onley sera difficile. »
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