Tour 1987 - Les temps forts

HENRI QUIQUERE' ET ARNAUD PAUPER
Tour de France - 100 ans: le vainqueurs (2003)

Orphelin de Bernard Hinault et de Greg LeMond, ce Tour 1987 était des plus ouverts. Trois favoris au moins : Roche, Bernard et Fignon auxquels il faut ajouter quelques outsiders tels que Mottet, Delgado, Luis Herrera et Kelly. Les choses allaient se décanter assez vite. Mis sur orbite par la victoire dans le contre-la-montre par équipes du deuxième jour, Stephen Roche, très en confiance, avait décidé de se montrer patient. À tel point qu’il ne s’alarma nullement d’une poussée de Mottet avant l’entrée en France et qui lui permettait d’endosser le maillot jaune à Karlsruhe. Un maillot qu’il devait conserver longtemps mais en ayant concédé du temps à l’Irlandais, victorieux du test chronométré de Saumur, long de 87,5 kilomètres. Une étape qui condamna Fignon, relégué à 4’15 » et Herrera qui perdit plus de neuf minutes. Jusqu’aux Pyrénées, hormis l’abandon de Kelly, victime d’une fracture de la clavicule, il ne se passa rien. C’est dans l’ascension du Ventoux contre la montre que tout faillit basculer en faveur de Jean-François Bernard. Ce jour-là, le Nivernais réalisa quelque chose de tout à fait extraordinaire en reléguant Delgado à 1’51’’ et Roche à 2’19’’, tandis que Mottet, ayant cédé 3’58’’, lui laissait le maillot jaune. Un effort tel, irrationnel sans doute, dont profitaient Roche et Delgado dès le lendemain entre Valréas et Villard-de-Lans en lui reprenant 4’16’’, ce qui permettait à Roche de lui succéder en tète. Une tête qu’il ne devait quitter que deux jours au profit de Delgado mais non sans avoir dû batailler, et jusqu’à l’évanouissement au sommet de La Plagne, pour finalement faire la différence dans l’ultime étape contre le temps à Dijon. Pour quarante secondes, Stephen Roche devenait le premier Irlandais à remporter le Tour. 



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