Tadej Pogačar, incontestable numéro un


PHOTOS AGENCE QMI, TOMA ICZKOVITS

Le Slovène s’est offert en spectacle dans les rues de Montréal avec une attaque dévastatrice
Le champion du dernier Tour de France n’est pas le numéro un mondial pour rien.

16 Sep 2024
Le Journal de Montréal

Après une rare défaite sur Grande Allée, à Québec, Tadej Pogačar s’est offert en spectacle dans les rues de Montréal avec une attaque dévastatrice à laquelle aucun adversaire n’a pu répondre.

Après un tempo d’enfer imposé par sa formation UAE, le ménage a été fait en dernier lieu par son fidèle lieutenant Rafal Majka et le Slovène sous pression n’avait pas le droit de rater son feu d’artifice avec un groupe passablement réduit à ses trousses.

« C’était vraiment une course parfaite pour nous », a lancé le vainqueur avec son sourire juvénile.

Dans l’avant-dernière ascension de Camillien-Houde, le cycliste de 25 ans a écrasé la compétition avec environ 23 kilomètres à faire sur l’épreuve montréalaise.

PAS DE DÉBAT

Pogacar avait décidé de montrer encore une fois qu’il était incontestablement le meilleur avec 22 victoires depuis le printemps. Dans la côte de Polytechnique, le débat était clos. Les milliers de spectateurs attendaient ce scénario qui a néanmoins provoqué une explosion de joie.

Sous les cris de la foule, « Pogi » s’est même permis d’aller donner la main au passage à quelques supporteurs massés avant la ligne d’arrivée. On le disait imbattable sur le difficile circuit du mont Royal, mais encore faut-il le faire.

FOULE INDESCRIPTIBLE

« C’était une atmosphère vraiment incroyable et ce n’était pas comme ça il y a deux ans. La foule dans le dernier kilomètre était indescriptible », a ajouté le triple champion du Tour de France.

Tout juste derrière, à environ une minute, l’Espagnol Pello Bilbao, de la formation Bahrain-Victorious, a réussi lui aussi à surprendre les rescapés du jour pour cueillir le deuxième bouquet également en solitaire.

« Nous avons vécu beaucoup de moments difficiles dans l’équipe, mais nous sommes arrivés très confiants ici. Montréal est fait pour moi et j’en ai profité. »

Dans un sprint pour la troisième place, le Français Julian Alaphilippe a montré qu’il fallait le prendre au sérieux en cette fin de saison 2024. L’ancien champion du monde semblait soulagé de ce premier podium au Québec en carrière. Il n’a jamais pu réagir à la puissance de Pogacar et de Bilbao.

« Ça fait beaucoup de bien. Ça me fait vraiment plaisir.

Ces courses m’ont toujours plu. Quand je vois les deux coureurs devant moi, je ne pouvais pas faire mieux. Je n’ai aucun regret. »

Alors que l’organisateur se prépare déjà activement en vue des Mondiaux de 2026, les cyclistes sont convaincus du choix de Montréal.

« Ça sera un championnat magnifique avec un terrain de jeu idéal », a affirmé Alaphilippe.

Pogacar n’a pas célébré bien longtemps ce deuxième titre sur l’avenue du Parc.

Comme plusieurs autres, il devait rentrer immédiatement en Europe au cours de la nuit, même si la grève des pilotes semble écartée. Ses ambitions sur le maillot arcen-ciel à Zurich sont connues et la fête aura lieu plus tard.

« Le Championnat du monde est dans seulement deux semaines alors il faut garder le focus .»

TERRIBLE MONT ROYAL

Encore une fois, le peloton redoutait le terrible mont Royal puisque trois coureurs seulement ont tenté leur chance dans une échappée destinée à mourir lentement. Le Canadien Michael Leonard ainsi que les Belges Gil Gelders et Dries De Bondt se souviendront de cet effort.

Événements toujours un peu éphémères, les Grands Prix cyclistes ont tout remballé le matériel en quelques heures à peine, mais ils reviendront.

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