Italie, le néant bleu
Éliminée par la Suisse après un match désastreux, la tenante du titre a payé des lacunes et des erreurs qui ne datent pas d’aujourd’hui. 30 Jun 2024 - L'Équipe DE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE MÉLISANDE GOMEZ À force de repousser tout ce qui s’approchait de son but, Gianluigi Donnarumma aura été le trompe-l’oeil de cet Euro, celui qui a fait passer l’Italie pour une équipe correcte. Sans lui, la Nazionale aurait fait match nul contre l’Albanie (victoire 2-1, le 15 juin), elle aurait perdu 7-0 contre l’Espagne (défaite 1-0, le 20) puis 2-0 contre la Croatie (1-1, lundi), et elle aurait été éliminée au premier tour, à son niveau. Elle aurait évité ainsi une soirée humiliante contre la Suisse (0-2), où des Azzurri complètement délavés n’avaient ni les pieds, ni les jambes, ni la tête. Ils ont fini sous la bronca de leurs tifosi et la tête basse, à se demander sans doute comment ils avaient pu tomber si bas. Les raisons existent. Le manque de talent Le constat désolé est le même depuis 2010 q