Griezmann toujours trop loin de Paris

Antoine Griezmann célèbre son but lors de la victoire de 

l’Atlético de Madrid contre Leganés (3-1), le 20 octobre

5 Nov 2024 - L'Équipe

DAMIEN DEGORRE

À deux reprises, le PSG a tenté de recruter le meilleur passeur de l’histoire de l’équipe de France. À chaque fois, les obstacles étaient insurmontables pour le transfert de l’attaquant de l’Atlético.

Antoine Griezmann ne portera sans doute jamais le maillot du Paris-Saint-Germain. Non pas parce qu’il préférerait celui de l’Olympique de Marseille ou celui de l’Olympique Lyonnais, mais parce qu’il a récemment déclaré que l’Atlético de Madrid serait son dernier club en Europe. 

Et pourtant, si une équipe en France a un jour été susceptible de recruter le meilleur passeur de l’ histoire des Bleus, c’est le PSG. À deux reprises, sous l’ère qatarienne, le club de la capitale s’est rapproché de l’attaquant et de son entourage pour tenter de l’attirer. Mais, à chaque fois, l’histoire s’est interrompue bien avant un épilogue heureux.

En 2016, un projet de trio offensif réalisé sans lui

Les premiers contacts entre les deux parties remontent ainsi au printemps 2016, alors que le divorce entre Zlatan Ibrahimovic et le PSG est acté, et que les champions de France en titre s’apprêtent à ouvrir un nouveau cycle. Griezmann n’est pas Ibra. Il n’en a ni l’envergure ni la notoriété. Mais il est déjà un formidable joueur d’équipe qui correspondent out point au virage que la direction parisienne souhaite amorcer. L’idée est de dessiner un trio offensif composé d’Angel Di Maria, d’Edinson Cavani et de l’attaquant français âgé de 25 ans, qui vient de porter l’Atlético en finale de la Ligue des champions (1-1, 3-5 aux t.a.b. contre le Real). À l’époque, Olivier Létang, alors en charge de la direction sportive parisienne, estimait que la complémentarité des trois serait extraordinaire.

Le Français est sa piste prioritaire. Des contacts sont noués, des premières discussions sont entamées. La clause libératoire de Griezmann est de 80 M€, un montant d’autant plus accessible que le PSG vient d’être libéré des sanctions du fair-play financier qui le limitaient à 60 M€ d’acquisition de joueurs et l’ oblige aient à compenser, à l’ euro près, chaque achat par une vente.

Mais Létang ne rencontre pas le joueur en direct, barré par son représentant de l’époque, Éric Olhats, qui n’est pas convaincu par le projet. Griezmann choisira de prolonger son contrat à Madrid, où il était arrivé deux ans plus tôt, et le PSG, où Patrick Kluivert débarquera en cours d’été comme directeur du football, fermera cette page en achetant JeséRo dr iguezauReal.

Il la rouvrir a quatre années plus tard avec Leonardo, de retour depuis un an à la tête de la direction sportive. Le Brésilien apprécie aussi Griezmann, qu’il suit depuis son éclosion à la Real Socied ad. Au cours de l’ an Ide Leo à Paris, de 2011 à 2013, jamais l’ idée n’ était venue de se positionner sur ce jeune attaquant de côté qui séduisait tant en Liga. Ce n’était pas la politique du PSG, plus porté vers les étoiles qui brillaientdéjà.

En 2020, un départ de Neymar anticipé puis reporté

Mais, à l’ été 2020, le projet, il a déjà changé. Plusieurs fois, même. Neymar traîne toujours son spleen en France, ne rêve que d’un retour à Barcelone et entretient une relation tendue avec son compatriote de dirigeant. Leonardo, qui entend avoir toujours un coup d’avance, anticipe donc un départ du «Ney».

Il sait Griezmann malheureux au Barça. Il entre alors en contact avec l’ entourage de l’ international français. Il pressent un intérêt même si, à aucun moment, le joueur n’ a clairement dit son envie de venir. De toute façon, le préalable à son arrivée est un départ de Neymar. Et comme le Barça n’a pas les moyens financiers pour assurer son retour – ni en transfert, ni en salaire –, ce sera le statu quo. L’attaquant brésilien restera dans la capitale, le Français en Catalogne.

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Griezmann ancora troppo lontano da Parigi

Antoine Griezmann festeggia il suo gol nella vittoria dell'Atlético Madrid sul Leganés per 3-1.

La vittoria dell'Atlético de Madrid per 3-1 contro il Leganés il 20 ottobre

5 novembre 2024 - L'Équipe

DAMIEN DEGORRE

Il PSG ha cercato per due volte di ingaggiare il miglior passatore della storia della nazionale francese. Ogni volta gli ostacoli al trasferimento dell'attaccante dell'Atlético sono stati insormontabili.

Antoine Griezmann probabilmente non indosserà mai la maglia del Paris-Saint-Germain. Non perché preferisca l'Olympique Marsiglia o l'Olympique Lyonnais, ma perché ha recentemente dichiarato che l'Atlético Madrid sarà il suo ultimo club in Europa.

Eppure, se c'è una squadra in Francia che ha avuto la possibilità di ingaggiare il miglior passatore della storia dei Bleus è proprio il PSG. In due occasioni, durante l'era del Qatar, il club della capitale ha avvicinato l'attaccante e il suo entourage nel tentativo di attirarlo. In entrambe le occasioni, però, la storia si è interrotta ben prima del lieto fine.

Nel 2016 è stato progettato un trio d'attacco senza di lui.

I primi contatti tra le due parti risalgono alla primavera del 2016, quando il divorzio tra Zlatan Ibrahimović e il PSG era stato finalizzato e i campioni di Francia in carica si preparavano a intraprendere una nuova era. Griezmann non è Ibra. Non ne ha la statura né la fama. Ma è già un formidabile giocatore di squadra che si adatta perfettamente alla nuova direzione che la dirigenza parigina vuole intraprendere. L'idea è quella di creare un trio d'attacco composto da Angel Di Maria, Edinson Cavani e dal 25enne attaccante francese, che ha appena portato l'Atlético in finale di Champions League (1-1, 3-5 ai rigori contro il Real). All'epoca Olivier Létang, responsabile degli affari sportivi di Parigi, riteneva che i tre si sarebbero completati a vicenda in modo straordinario.

Il francese era la sua priorità. Vennero presi contatti e iniziarono le prime discussioni. La clausola di rilascio di Griezmann era di 80 milioni di euro, una somma tanto più accessibile se si considera che il PSG era stato appena liberato dalle sanzioni del fair play finanziario che lo limitavano a 60 milioni di euro per l'acquisto di giocatori e lo obbligavano a compensare ogni acquisto con una vendita, con l'approssimazione di un euro.

Tuttavia, Létang non incontrò il giocatore di persona, poiché il suo rappresentante dell'epoca, Éric Olhats, non era convinto del progetto. Griezmann scelse di prolungare il suo contratto a Madrid, dove era arrivato due anni prima, e il PSG, dove in estate arrivò Patrick Kluivert come direttore del calcio, chiuse questa pagina acquistando Jesé Rodríguez dal Real.

Quattro anni dopo, è stata riaperta da Leonardo, che è tornato un anno fa a dirigere il dipartimento sportivo. Il brasiliano ha anche una predilezione per Griezmann, che segue fin dal suo esordio alla Real Sociedad. Durante l'anno di Leo a Parigi, dal 2011 al 2013, non gli è mai venuta l'idea di posizionarsi sul giovane attaccante che era così attraente nella Liga. Non era questa la politica del PSG, che era più interessato alle stelle che già brillavano.

Nel 2020, partenza di Neymar anticipata e poi rinviata

Ma nell'estate del 2020 il progetto era già cambiato. Anzi, più volte. Neymar langue ancora in Francia, sognando un ritorno al Barcellona e mantenendo un rapporto teso con il suo connazionale e manager. E così Leonardo, che intende stare un passo avanti, anticipa la partenza di "Ney".

Sapeva che Griezmann era infelice al Barça, così ha contattato l'entourage del francese. Ha percepito un interesse, anche se il giocatore non ha mai detto chiaramente di voler venire. In ogni caso, il prerequisito per il suo arrivo era la partenza di Neymar. E poiché il Barça non ha le risorse finanziarie per garantire il suo ritorno - né in termini di trasferimento né di stipendio - si tratterà di un affare come tanti. L'attaccante brasiliano resterà nella capitale, il francese in Catalogna.