Les UAE ne relâchent pas la pression

Les UEA (Jay Vine dans son maillot de meilleur grimpeur, 

Felix Grossschartner et leur leader Joao Almeida) n’ont de cesse de harceler Jonas Vingegaard, 

le maillot rouge, et les Visma-Lease a bike. En vain pour l’instant.

La formation émirienne, victorieuse de sa septième étape de la Vuelta – un record –, ne parvient pas à déstabiliser le leader du général, Jonas Vingegaard.

"C’est incroyable d’avoir gagné 50 % des étapes 

de cette Vuelta avec l’équipe. C’est fou"

   - MARC SOLER

7 Sep 2025 - L'Équipe

YOHANN HAUTBOIS

COL DE LA FARRAPONA (ESP) – Jour après jour, l’équipe UAE Emirates-XRG poursuit son pilonnage de la Vuelta – septième victoire avec Marc Soler – et de Visma-Lease a bike, avec, sur ce plan, un succès plus relatif au classement général puisqu’elle ne parvient toujours pas à décrocher Jonas Vingegaard.

Au lendemain de l’accession de l’Angliru – au cours de laquelle Joao Almeida avait tracté le Danois, sans le décramponner de sa roue –, l’armada autour du Portugais s’est remise en branle, déposant une à une ses piques sur le corps du deuxième du Tour de France, mais la magie vaudoue se heurte à la ligne défensive de l’équipe néerlandaise. Ce que ne niait pas le porteur du maillot rouge: «En fait, nous ne visions pas l’étape aujourd’hui ( hier). On voulait préserver un petit peu Dylan (Van Baarle) et Wilco (Kelderman) parce qu’ils avaient beaucoup travaillé hier (vendredi). Bien sûr, ils ont travaillé aujourd’hui (hier), mais moins qu’à l’Angliru. Notre plan a bien fonctionné.»

Celui de ses adversaires presque et pourtant, en jouant sur tous les fronts, l’approche tactique était ambitieuse pour ne pas dire casse-gueule, et les hommes de Fernandez Matxin, le manager sportif des UAE, auraient pu tout perdre.

Les événements leur ont été favorables et l’échappée, partie à 115 kilomètres du terme, a ainsi offert la victoire à Marc Soler, initialement missionné pour sauter sur le râble de Victor Campenaerts avant que le Belge, victime d’un incident mécanique, ne batte en retraite faute d’avoir pu être dépanné par sa voiture restée en aval, derrière le peloton.

Une aubaine pour l’Espagnol, vainqueur de sa quatrième étape sur «son» Tour après ses succès en 2020, 2022 et 2024. Il prenait par la même occasion une revanche sur le col de La Farrapona, encore envahie par les fans dans un joyeux bordel, puisqu’il y avait été battu par David Gaudu il y a cinq ans: « C’est totalement inattendu mais je suis heureux, surtout que c’est l’anniversaire de ma femme. Je n’avais pas prévu d’aller dans l’échappée, le plan était différent, mais j’ai suivi Campenaerts, et j’ai alors su que j’aurais ma carte à jouer. Je connaissais la vallée (avant La Farrapona) depuis la dernière fois (en 2020) et je savais que lorsque vous y creusez un écart, vous pouvez gagner. C’est incroyable d’avoir gagné 50 % des étapes de cette Vuelta avec l’équipe. C’est fou.»

D’autant plus fou que sa propre équipe, lorgnant un autre objectif, avait roulé sur lui à 40 kilomètres du sommet final, avec Ivo Oliveira et Domen Novak, puis Juan Ayuso en bon petit soldat cette fois, Felix Grossschartner en bulldozer comme d’habitude et Jay Vine ceint dans son maillot de meilleur grimpeur. L’Australien, malgré une crevaison qui a retardé son travail de sape, estimait avoir « apporté tout notre soutien à Joao, tous les gars ont été performants. On essaie de gagner le général, on fait tout notre possible, on croit vraiment en lui, et on va continuer».

La stratégie des UAE ne va donc pas évoluer : taper sur la course et le Danois, en espérant qu’il connaisse un jour sans mais, hier, à part une des rafales de vent quiont balayé les pentes , qu’est-ce qui aurait pu coucher le double vainqueur du Tour dans les gorges de la chaîne cantabrique ? Dans un cadre apaisant et serein, le chemin royal de la Mesa qui reliait jadis la principauté des Asturies à la région Castille-et-León, on se demandait même quelle stratégie allait devoir adopter Jay Vine et ses équipiers, mais le double vainqueur d’étape sur cette épreuve ibérique nous a répondu, à peine sans rire: «Si je te le dis, je vais être obligé de te tuer.»

On l’a donc laissé avec sa moustache et son secret que Mikkel Bjerg, envoyé également dans l’échappée avec Soler, n’a pas hésité à divulguer, à savoir que la pression d’UAE n’allait pas faiblir, probablement dès aujourd’hui. À ses yeux, les sacrifices vont payer, la prise de risque de laisser seul Joao Almeida aussi: «Si je reste toute la journée avec lui, je ne peux pas vraiment l’aider dans la dernière ascension.» Hier, il a été utilisé pour déstabiliser les Visma, mais il n’a pas pu offrir cette giclette qui manque tant à son leader, formidable escaladeur au train, mais limité dans son explosivité et qui a même été débordé par le maillot rouge, hier, sur la ligne.

Vingegaard, en bon petit épicier, a ainsi gratté deux des quatre secondes qu’il avait perdues la veille à l’Angliru. Après tout, on ne sait jamais, sur cette Vuelta, tout pourrait compter.

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Gli UAE (Jay Vine con la maglia à pois di miglior scalatore, Felix Grossschartner e il loro leader João Almeida) continuano a tormentare la maglia rossa Jonas Vingegaard 

e gli altri Visma-Lease a bike. Per ora senza successo.

Gli UAE non allentano la pressione

La formazione emiratina, vincitrice della sua settima tappa della Vuelta – un record –, non riesce a destabilizzare il leader della classifica generale, Jonas Vingegaard.

“È incredibile aver vinto con la squadra il 50% 

delle tappe di questa Vuelta . È pazzesco"

   - MARC SOLER

7 settembre 2025 - L'Équipe

YOHANN HAUTBOIS

COL DE LA FARRAPONA (ESP) – Giorno dopo giorno, la UAE Emirates-XRG continua a martellare la Vuelta – settima vittoria, stavolta con Marc Soler – e la Visma-Lease a bike, con un successo più relativo in classifica generale, dato che la squadra emiratina ancora non riesce a staccare Jonas Vingegaard.

All'indomani della scalata dell'Angliru – durante la quale João Almeida aveva trainato il danese senza staccarselo di ruota –, l'armata attorno al portoghese si è rimessa in moto, sferrando uno dopo l'altro i suoi attacchi al secondo classificato del Tour de France, ma la magia voodoo si è scontrata con la linea difensiva della squadra neerlandese. Ciò che il detentore della maglia rossa non ha negato: «In realtà, oggi (ieri) non puntavamo alla tappa. Volevamo preservare un po' Dylan (van Baarle) e Wilco (Kelderman) perché avevano lavorato molto ieri (venerdì). Certo, hanno lavorato anche oggi (ieri), ma meno che sull'Angliru. Il nostro piano ha funzionato bene».

Quello dei suoi avversari quasi, eppure, giocando su tutti i fronti, l'approccio tattico era ambizioso per non dire azzardato, e gli uomini di Joxean Fernández «Matxín», il direttore sportivo della UAE, avrebbero potuto perdere tutto.

Gli eventi sono stati loro favorevoli e la fuga, partita a -115 chilometri dal traguardo, ha così offerto la vittoria a Marc Soler, inizialmente incaricato di saltare sulla ruota di Victor Campenaerts prima che il belga, vittima di un incidente meccanico, si ritirasse per non essere stato assistito dalla sua ammiraglia, rimasta a valle, dietro al gruppo.

Una manna dal cielo per lo spagnolo, alla sua quarta vittoria di tappa nel «suo» grande giro dopo i successi del 2020, 2022 e 2024. Allo stesso tempo, si è preso la rivincita sul colle della Farrapona, ancora invaso dai tifosi in un allegro caos, dove cinque anni fa era stato battuto da David Gaudu: «È stato del tutto inaspettato, ma sono felice, soprattutto perché è il compleanno di mia moglie. Non avevo previsto di partecipare alla fuga, il piano era diverso, ma ho seguito Campenaerts e ho capito che avrei avuto una carta da giocare. Conoscevo la valle (prima della Farrapona) dall'ultima volta (nel 2020) e sapevo che quando si crea un distacco lì, si può vincere. È incredibile aver vinto con la squadra il 50% delle tappe di questa Vuelta. È pazzesco».

Ancora più folle perché la sua stessa squadra, che puntava a un altro obiettivo, lo aveva superato a 40 chilometri dalla vetta finale, con Ivo Oliveira e Domen Novak, poi Juan Ayuso da bravo soldato questa volta, Felix Grossschartner da bulldozer come al solito e Jay Vine avvolto nella sua maglia à pois di miglior scalatore. L'australiano, nonostante la foratura che ne ha ritardato il lavorio di logoramento, riteneva di aver «dato tutto il nostro sostegno a João (Almeida), tutti i ragazzi hanno dato il massimo. Stiamo cercando di conquistare la classifica generale, stiamo facendo il possibile, crediamo davvero in lui e continueremo a farlo».

La strategia della UAE quindi non cambierà: puntare sulla corsa e sul danese, sperando che abbia una giornata-no, ma ieri, a parte una raffica di vento che ha spazzato i pendii, che cosa avrebbe potuto abbattere nelle gole della catena cantabrica il due volte vincitore del Tour? In un ambiente tranquillo e sereno, lungo la strada reale della Mesa che un tempo collegava il principato delle Asturie alla regione di Castiglia-e-León, ci si chiedeva quale strategia avrebbero dovuto adottare Jay Vine e i suoi compagni di squadra, ma il due volte vincitore di tappa in questa gara iberica ci ha risposto, quasi senza sorridere: «Se te lo dico, sarò costretto ad ucciderti».

Lo abbiamo quindi lasciato con i suoi baffi e il suo segreto che Mikkel Bjerg, anch'egli mandato in fuga con Soler, non ha esitato a rivelare, ovvero che la pressione da parte della UAE non sarebbe diminuita, probabilmente già da oggi. A suo avviso, i sacrifici daranno i loro frutti, così come il rischio di lasciare da solo João Almeida: «Se resto con lui tutto il giorno, poi non potrò aiutarlo davvero sull'ultima salita». Ieri, è stato utilizzato per destabilizzare la Visma, ma non è riuscito a offrire quella spinta che manca tanto al suo leader, formidabile scalatore di fondo, ma limitato nella sua esplosività e che ieri è stato addirittura superato dalla maglia rossa sul traguardo.

Vingegaard, da bravo ragionierino, ha così recuperato due dei quattro secondi persi il giorno prima sull'Angliru. Dopotutto, non si sa mai, in questa Vuelta tutto potrebbe contare.

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Evenepoel se rassure, Grégoire résiste

7 Sep 2025 - L'Équipe

L. He.

Dans le stress et l’excitation, Romain Grégoire craignait de « ne pas très bien dormir » au pays de Galles hier soir, pourtant bercé par la jolie chanson du vent qui a sauvé son maillot de leader du Tour de Grande-Bretagne en soufflant pleine face dans l’ascension du Tumble et ses terribles passages à 13 %, le final de l’étape reine. Ces bourrasques ont passablement agacé Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step), auteur de quelques gestes d’humeur lorsque ses rivaux ont refusé de le relayer, mais qui a fini par tempérer un peu son ardeur pour se venger au sprint et s’offrir un succès rassurant sur sa course de reprise, un mois et demi après son abandon du Tour de France (14e étape). « C’est agréable d’avancer vers les Mondiaux (21 et 28 septembre, à Kigali, au Rwanda) comme ça » , s’est réjoui le double champion olympique au micro de Sporza.

Le Belge confirme sa bonne préparation en altitude en Italie, et grâce aux bonifications, il se rapproche au général à 2” du puncheur de Groupama-FDJ en promettantde « tenter le coup » aujourd’hui pour lui ravir le maillotde leader.Mais il ne prendra « pas trop de risque car la météo s’annonce mauvaise » . Tout devrait se jouer dans Caerphilly Mountain (1,3 km, 9,6 %), à 10 km de l’arrivée à Cardiff,où Geraint Thomas (Ineos-Grenadiers), natif de la capitale galloise, va se retirer officiellement du peloton à 39 ans.

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Evenepoel si rassicura, Grégoire resiste

7 settembre 2025 - L'Équipe

L. He.

Tra stress ed eccitazione, Romain Grégoire temeva di “non dormire molto bene” ieri sera in Galles, nonostante fosse cullato dalla dolce melodia del vento che ne ha salvato la maglia di leader del Tour of Britain soffiando forte durante la salita del Tumble e i suoi terribili tratti al 13%, il finale della tappa-regina. Quelle raffiche hanno infastidito non poco Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step), autore di alcuni gesti di stizza quando i suoi rivali si sono rifiutati di dargli il cambio, ma che alla fine ha temperato un po' il suo ardore per vendicarsi nello sprint e regalarsi una vittoria rassicurante al suo rientro alle gare, un mese e mezzo dopo il ritiro dal Tour de France (14ª tappa). “È bello avvicinarsi ai Mondiali (21 e 28 settembre, a Kigali, in Ruanda) in questo modo”, ha dichiarato il bicampione olimpico al microfono di Sporza.

Il belga conferma la sua buona preparazione in altura in Italia e, grazie ai bonus, si avvicina in classifica generale a 2" dal puncher della Groupama-FDJ, promettendo di "provarci" oggi per strappargli la maglia di leader. Ma non correrà "troppi rischi perché le previsioni meteo sono sfavorevoli". Tutto dovrebbe giocarsi sulla Caerphilly Mountain (1,3 km, 9,6%), a 10 km dall'arrivo a Cardiff, dove Geraint Thomas (Ineos-Grenadiers), originario della capitale gallese, si ritirerà ufficialmente dal gruppo all'età di 39 anni.