C'ERA UNA VOLTA L'OVEST


Lo Stade Brestois, vittorioso ieri sul Nantes, avrà trascorso il 2024 su una nuvola, tra exploit in Ligue 1 e prestazioni in Champions League.

“Abbiamo vissuto cose incredibili. 
Abbiamo battuto quasi tutti i record del club”.
   - BRENDAN CHARDONNET, CAPITANO DEL BREST

16 dicembre 2024 - L'Équipe
FRANCK LE DORZE

BREST (FINISTÈRE) - Certo, c'è ancora l'ultima insidiosa trasferta a LaRoche-sur-Yon (N2) sabato prossimo, negli ottavi di finale della Coupe de France. E vista la scarsa propensione dello Stade Brestois per la più antica delle competizioni nazionali, non è detto che si possa scommettere sulla qualificazione. Ma anche se ci fosse una brutta sorpresa alla fine del 2024, chi avrebbe il coraggio di portare rancore ai Pirati del Finistère - Kenny Lala Kamory Doumbia e Abdallah Sima?

L'anno che sta per concludersi passerà agli annali locali, e non solo. La squadra ha conquistato in questi mesi cuori ben oltre la Bretagna, con quest'ultima vittoria per 4-1 su un pallido Canaris, cinque giorni dopo la più grande prestazione della sua storia, la prestigiosa vittoria in Champions League sul PSV Eindhoven (1-0) a Guingamp, che ha aperto le porte della finale dopo sei turni. Il tutto con una serie di assenze (Bizot, Locko, Coulibaly, Le Cardinal, Lees-Melou e Martin infortunati, Ajorque sospeso).

Brest in C1? Che incongruenza, visto che il club non era mai arrivato oltre l'ottavo posto in campionato (1987) e quindi non aveva mai sperimentato, o anche solo immaginato, una qualsiasi partecipazione a una manifestazione continentale. È nella prima metà dell'anno che i sogni cominciano a prendere forma, con gli uomini di Eric Roy che allungano la loro imbattibilità a 13 partite (9 vittorie, 4 pareggi, da novembre a marzo).

Poi è arrivato lo spettacolare finale di stagione, con i trionfi a Rennes (5-4, 28 aprile), che hanno spalancato le porte dell'Europa, e a Tolosa (3-0, 19 maggio), che li ha spinti in Champions League (3° posto), al termine di una campagna incredibilmente fresca e generosa. Il Brest, con il suo budget ridotto all'osso, non è in grado di reggere il confronto con le grandi del mondo? Che errore di analisi!

I Ti Zefs si sono rifatti con quattro vittorie e un pareggio contro i campioni di Germania del Bayer Leverkusen (1-1, 23 ottobre). Solo l'FCBarcelona (0-3, 26novembre) li ha surclassati, ma non scommetteremmo che lo stesso accada a Guingamp, ormai il loro cortile europeo, contro il Real Madrid il 29 gennaio.

Madrid il 29 gennaio. Per allora saremo già passati a un'altra annata, ma per tornare al presente, i protagonisti di queste ripetute imprese non sono stati meno orgogliosi ieri sera nelle viscere dello stadio Francis-Le Blé, escluso dalla Champions League dal rigoroso regolamento UEFA.

Simbolo di queste metamorfosi inaspettate, Brendan Chardonnet, che compirà 30 anni domenica prossima, non riusciva quasi a comprendere la folle sarabanda degli ultimi dodici mesi. È stato un anno piuttosto buono, piuttosto interessante”, ha detto timidamente il capitano, prima di ridere della sua falsa modestia. No, è stato molto, molto buono, eccezionale. Abbiamo vissuto cose incredibili. Abbiamo battuto quasi tutti i record del club. È stato un anno superbo e ci siamo divertiti immensamente”.

Il suo allenatore cartesiano ha iniziato analizzando le conseguenze della vittoria di oggi, la quinta dopo un'uscita in Champions League (e una sconfitta fuori casa). Da un punto di vista contabile, onestamente pensavo che avremmo potuto fare meglio”, ha ammesso Eric Roy. Ma se all'inizio della stagione mi avessero detto che avremmo avuto 19 punti in 15 partite e 13 in 6 in Champions League, avrei firmato. In campionato dobbiamo essere in grado di fare meglio nel secondo tempo, ma nel complesso è stata una buona metà di stagione. E direi addirittura che il 2024 è un anno eccezionale”.

E il tecnico del Finistère si è subito allontanato dai numeri per concentrarsi sull'essenziale: “Non ricordo solo i risultati, ma anche le emozioni che abbiamo generato e trasmesso ai nostri tifosi. E anche per noi, in termini di emozioni, è stato del tutto eccezionale. È difficile da battere. Ma con questa squadra... “Speriamo sempre che il meglio debba ancora venire, ma migliorare sarà complicato”, ha ammesso Chardonnet. Viva il 2025!

***

IL ÉTAIT DEUX FOIS DANS L’OUEST

Le Stade Brestois, vainqueur de Nantes hier, aura traversé cette année 2024 sur un nuage, entre exploits en Ligue 1 et performances en Ligue des champions.

"On a vécu des choses incroyables. 
On a cassé presque tous les records du club"
   - BRENDAN CHARDONNET, CAPITAINE DE BREST

16 Dec 2024 - L'Équipe
FRANCK LE DORZE

BREST (FINISTÈRE) – Bien sûr, il reste un ultime déplacement piégeux à LaRoche-sur-Yon (N2), samedi prochain, en 32es de finale de Coupe de France. Et quand on sait le peu d’appétence du Stade Brestois pour la doyenne des compétitions nationales, on ne miserait pas forcément sa chemise sur une qualification. Mais, même si une mauvaise surprise devait clore cette année 2024, qui aurait l’outrecuidance d’en vouloir à ces Pirates du bout du Finistère?Kenny Lala Kamory Doumbia et Abdallah Sima.

Le millésime qui s’achève restera dans les annales locales, et pas seulement. Cette équipe a conquis les coeurs bien au-delà de la Bretagne, au fil des mois, avec ce dernier succès (4-1) sur de bien pâles Canaris, cinq jours après la plus grosse performance de son histoire, une victoire de prestige en Ligue des champions face au PSV Eindhoven (1-0), à Guingamp, lui ouvrant les portes de la phase finale, après six journées. Et tout ça avec une palanquée d’absents (Bizot, Locko, Coulibaly, Le Cardinal, Lees-Melou et Martin blessés, Ajorque suspendu).

Brest en C1 ? Quelle incongruité, si l’on considère que ce club n’avait jamais mieux terminé qu’à la 8e place en Championnat (1987) et n’avait donc jamais connu, ni même imaginé, une quelconque participation à une épreuve continentale. C’est dans cette première partie d’année que les rêves ont commencé à germer, les hommes d’Éric Roy étirant une série de 13 rencontres sans défaite (9 victoires, 4nuls, de novembre à mars).

Puis il y a eu cette fin de saison spectaculaire, avec notamment des triomphes à Rennes (5-4, le 28 avril), ouvrant les portes de l’Europe, et à Toulouse (3-0, le 19mai), poussant celles de la Ligue des champions (3e place), en conclusion d’un exercice incroyable de fraîcheur et de générosité. Brest, et son budget de miséreux, incapable de tenir son rang chez les puissants de ce monde ? Quelle erreur d’analyse !

Les Ti Zefs ont encore su performer avec déjà quatre succès et un nul contre le Bayer Leverkusen, le champion d’Allemagne (1-1, le 23 octobre). Seul le FCBarcelone (0-3, le 26novembre) les a surclassés, mais on ne parierait pas qu’il en sera de même à Guingamp, devenu leur jardin européen, face au Real

Madrid, le 29 janvier. On sera alors passé dans un autre millésime, mais pour en revenir au présent, les protagonistes de ces exploits répétés n’en étaient pas peu fiers, hier soir, dans les entrailles d’un stade Francis-Le Blé exclu de la C1 par les règlements rigoristes de l’UEFA.

Symbole de ces métamorphoses inattendues, Brendan Chardonnet, 30 ans dimanche prochain, peinait presque à se rendre compte de la folle sarabande de ces douze derniers mois. « Cette année a été plutôt bonne, plutôt intéressante, a timidement lâché le capitaine, avant de rire, lui-même, de sa fausse modestie. Non, elle a été très, très bonne, exceptionnelle. On a vécu des choses incroyables. On a cassé presque tous les records du club. Cela a été une superbe année et on a pris un plaisir immense.»

Cartésien, son entraîneur s’est d’abord attaché à analyser les conséquences de la victoire du jour, la cinquième après une sortie en C1 (pour 1 défaite à l’extérieur). «D’un point de vue comptable, je pensais sincèrement qu’on serait capables de faire mieux, a reconnu Éric Roy. Mais si on m’avait dit en début de saison qu’on aurait 19 points en 15 matches et 13 en 6 de Ligue des champions, j’aurais signé. En Championnat, on doit être capables de faire mieux sur la seconde partie mais, sur la globalité, ça reste une très belle moitié de saison. Et je dirais même que l’année 2024 est assez exceptionnelle.»

Et le technicien finistérien s’est vite affranchi des chiffres pour aller à l’essentiel : « Je ne retiens pas que les résultats, mais aussi les émotions qu’on a générées, qu’on a transmises à notre public. Et même pour nous, en termes d’émotions, c’était assez exceptionnel. C’est difficile de faire mieux. » Encore qu’avec cette équipe... «On espère toujours que le meilleur est à venir, mais mieux, ça va être compliqué » , a admis Chardonnet. Vivement 2025 !

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