Proche de ses joueurs, «un peu fou»... Qui est Sébastien Pocognoli, nouvel entraîneur de l’AS Monaco ?
Peter Cziborra / REUTERSSébastien Pocognoli
s’est engagé jusqu’en juin 2027 avec l’AS Monaco.
18 Oct 2025 - Le Figaro Sport
Par Sébastien Ferreira
Sébastien Pocognoli a succédé à Adi Hütter sur le banc de l’AS Monaco. Le jeune entraîneur belge a, jusqu’ici, réussi sa reconversion après une belle carrière comme joueur.
Coiffure impeccable, barbe bien taillée et survêtement gris qui épouse sa silhouette affûtée : Sébastien Pocognoli n’est pas venu pour jouer, mais il pourrait presque. Le nouvel entraîneur de l’AS Monaco a récemment fêté ses 38 ans, soit trois de plus que le doyen de l’effectif, le gardien Lukas Hradecky. «Qu’un grand club de France puisse être attiré par un jeune coach en Belgique, qui fait de bonnes choses, certes, j’ai trouvé la démarche très intéressante, osée et ça m’a donné confiance» , a-t-il apprécié en conférence de presse mardi.
Pour succéder à Adi Hütter et revitaliser l’équipe 5e de Ligue 1, les dirigeants monégasques sont allés débaucher l’entraîneur de l’Union Saint-Gilloise, champion de Belgique la saison dernière, la première de Pocognoli dans les Flandres, et en lice en Ligue des champions. Depuis qu’il a raccroché les crampons en 2021, le natif de Seraing a bourlingué.
Adaptation sur le plan football et humain
Il n’a presque jamais fait plus d’un an au même poste, enchaînant les espoirs de l’Union Saint-Gilloise, les U18 à Genk, la sélection belge U18, un retour à l’USG et maintenant Monaco. «Je m’adapte avec les forces en présence» , a exposé Pocognoli mardi. Cet ancien latéral gauche avait déjà voyagé comme joueur, passant par les Pays-Bas, l’Allemagne et l’Angleterre, dans une carrière jalonnée de 16 sélections avec les Diables Rouges.
Cette expérience lui est précieuse dans un aspect qu’il juge primordial : la relation avec ses joueurs. «Parfois, je suis dur dans ma communication, parfois plus doux. Je frappe et je donne des onctions. Mon passé de joueur m’y aide» , décrivait-il dans le quotidien Les Dernières Nouvelles . Pour ce père de famille d’origine italienne et qui parle couramment français, anglais et néerlandais, «un entraîneur qui ne parle pas à ses joueurs ne s’intéresse pas à eux. Je suis quelqu’un qui accorde beaucoup d’importance à l’aspect humain et relationnel.»
À Monaco, il lui faudra conquérir un vestiaire déjà établi et composé de noms ronflants (Pogba, Golovin, Fati, Akliouche...). Et imposer sa patte. «Les très bons joueurs aiment être challengés. Je pense qu’il faut juste mettre une structure, une rigueur, une discipline et que les joueurs s’y tiennent» , a estimé Pocognoli, surnommé «Poco» et «un peu “loco”» selon son ancien joueur, Kevin Mac Allister.
«Il met le feu aux poudres quand il le faut et nous calme quand il le faut» , souriait le défenseur argentin. Adepte du 4-4-2 mais qui s’est adapté aux préceptes de l’Union Saint-Gilloise, où il utilisait une défense à trois, Pocognoli a aussi profité au club belge d’une structure où les datas sont au coeur du projet. «Elles sont à la base de beaucoup de choses que nous faisons» , a reconnu le directeur sportif Chris O’Loughlin auprès de la RTBF .
Pocognoli pourra-t-il, dans un environnement différent, développer ce «football plaisant» qu’il a vendu aux supporters monégasques lors de son intronisation ? Il pourra au moins s’appuyer sur sa passion, qui n’avait rien d’innée. «Quand j’étais petit, je détestais le football» , avait- il raconté il y a presque deux décennies, alors qu’il débutait chez les pros.
«À l’âge de cinq ans, mon père m’a emmené à mon premier entraînement, à Seraing. Tous les autres garçons trouvaient ça génial. Moi, ça ne m’intéressait pas du tout. Je me suis assis dans le rond central et j’ai construit un château de sable.» Des châteaux, il pourra en visiter quelques- uns autour de la Principauté.
***
Peter Cziborra / REUTERS Sébastien Pocognoli
ha firmato un contratto con l'AS Monaco fino al giugno 2027.
Vicino ai suoi giocatori, «un po' pazzo»...
Chi è Sébastien Pocognoli, il nuovo allenatore del Monaco?
18 ottobre 2025 - Le Figaro Sport
di Sébastien Ferreira
Sébastien Pocognoli è succeduto ad Adi Hütter sulla panchina del Monaco. Il giovane allenatore belga ha finora avuto successo nella sua riconversione dopo una brillante carriera come giocatore.
Capelli impeccabili, barba ben curata e tuta grigia che ne valorizza il fisico scolpito: Sébastien Pocognoli non è venuto per giocare, ma potrebbe quasi farlo. Il nuovo allenatore del Monaco ha recentemente festeggiato i suoi 38 anni, tre in più del veterano della squadra, il portiere Lukas Hradecky. «Che un grande club francese possa essere attratto da un giovane allenatore belga che sta facendo bene, certo, l'ho trovato molto interessante, audace e mi ha dato fiducia», ha dichiarato martedì in conferenza stampa.
Per succedere ad Adi Hütter e rivitalizzare la squadra, quinta in Ligue 1, i dirigenti monegaschi hanno ingaggiato l'allenatore dell'Union Saint-Gilloise, campione del Belgio nella scorsa stagione, la prima di Pocognoli nelle Fiandre, e in corsa in Champions League. Da quando ha appeso le scarpe al chiodo nel 2021, il nativo di Seraing ha girato parecchio.
Adattamento sul piano calcistico e umano
Non è quasi mai rimasto più di un anno nella stessa squadra, passando dalle giovanili dell'Union Saint-Gilloise alla squadra Under 18 del Genk, alla nazionale belga Under 18, per poi tornare all'USG e ora approdare al Monaco. «Mi adatto alle forze in campo», ha dichiarato Pocognoli martedì. L'ex terzino sinistro aveva già viaggiato come giocatore, passando per Paesi Bassi, Germania e Inghilterra, in una carriera costellata da 16 presenze con i Diables Rouges.
Quella esperienza gli è preziosa in un aspetto che ritiene fondamentale: il rapporto con i suoi giocatori. «A volte sono duro nella comunicazione, a volte più gentile. Colpisco e do unzioni. Il mio passato da giocatore mi aiuta in questo», ha descritto al quotidiano Les Dernières Nouvelles. Per questo padre di famiglia di origini italiane che parla correntemente francese, inglese e fiammingo, «un allenatore che non parla con i suoi giocatori non si interessa a loro. Sono una persona che dà molta importanza all'aspetto umano e relazionale».
A Monaco dovrà conquistare uno spogliatoio già consolidato e composto di nomi altisonanti (Pogba, Golovin, Fati, Akliouche...). E imporre il suo stile. «I giocatori molto forti amano essere messi alla prova. Penso sia sufficiente creare una struttura, un rigore, una disciplina e che i giocatori li rispettino», ha affermato Pocognoli, soprannominato «Poco» e «un po' “loco”» secondo il suo ex giocatore Kevin Mac Allister.
«Accende la miccia quando serve e ci calma quando serve» , sorrideva il difensore argentino. Adepto del 4-4-2 ma adattatosi ai precetti dell'Union Saint-Gilloise, dove utilizzava una difesa a tre, Pocognoli ha anche approfittato della struttura del club belga, dove i dati sono al centro del progetto. «Sono alla base di molte cose che facciamo», ha riconosciuto il direttore sportivo Chris O'Loughlin alla RTBF .
Pocognoli riuscirà, in un ambiente diverso, a sviluppare quel «calcio piacevole» che ha venduto ai tifosi monegaschi durante la sua presentazione? Potrà almeno contare sulla sua passione, che non era affatto innata. «Da piccolo il calcio lo detestavo», aveva raccontato quasi vent'anni fa, quando ha esordito tra i professionisti.
«All'età di cinque anni, mio padre mi portò al mio primo allenamento, a Seraing. Tutti gli altri ragazzi lo trovavano fantastico. A me non interessava per niente. Mi sedetti al centro del campo e costruii un castello di sabbia». E di castelli potrà visitarne diversi, nei dintorni del Principato.
Commenti
Posta un commento