POGACAR-EVENEPOEL - Comme on se retrouve


Bataille royale

Sans Mathieu van der Poel, qui a décidé de couper depuis Roubaix, Tadej Pogacar va croiser à nouveau le chemin du revenant et surmotivé Remco Evenepoel. 
Pour la première fois depuis le Tour de Lombardie en octobre dernier où le Slovène avait dominé le Bel

20 Apr 2025 - L'Équipe
PHILIPPE LE GARS

MAASTRICHT (HOL) – Difficile de mentir, il va nous manquer un petit truc toutcetaprès-midiquandlescoureurs vont aborder les cent derniers kilomètres, ce point de bascule où les dingos Pogacar et Van der Poel ont pris pour habitude de secouer le peloton pour faire leur premier ménage comme sur le Tour des Flandres ou Paris-Roubaix. Ce petit coup de folie qui rend les courses totalement débridées mais tellement excitantes.

L’absence de Mathieu Van der Poel, héros de la Via Roma et du vélodrome de Roubaix, va laisser un vide indéniable mais qui pourrait être compensé par la présence presque inattendue de Remco Evenepoel, qui a mis dans le mille dès son retour vendredi du côté de Bruxelles, à la Flèche Brabançonne, où il signait sa rentrée six mois après son accident l’hiver dernier à l’entraînement.

Van der Poel sur route, pas avant le Tour de France

Van der Poel aurait pu étendre encore plus son terrain de jeu déjà bien vaste, celui qui va de la côte Ligure et la Riviera en Italie aux pavés de Roubaix en passant par les monts des Ardennes flamandes, cette fois pour viser l’Amstel Gold Race, qu’il a remportée à ses débuts sur route en 2019, et même Liège-Bastogne-Liège qui est clairement dans ses cordes, il y a terminé 3e l’an passé. Mais à 30 ans, il a peut-être compris qu’il ne pouvait pas chasser partout, même sur cette seule classique World Tour en territoire néerlandais.

Si Roubaix a sonné la fin du printemps pour le Néerlandais, qu’on reverra sur la route seulement au départ du Tour de France (il reprendra en VTT le 18 mai en Allemagne), ce n’est pas le cas de l’autre glouton Tadej Pogacar (26 ans). Lui a décidé de faire « la totale » sur cette campagne des classiques, répondant présent de Milan-San Remo jusqu’à Liège en passant par les flandriennes, ce que peu de champions de son rang ont osé réaliser depuis l’avènement de ce cyclisme moderne dicté par les datas et les courbes de formes.

Pogacar le glouton face à Evenepoel le poissard

Le champion du monde n’en a que faire, on l’avait déjà bien compris quand il avait ajouté ParisRoubaix à son programme alors que ça ne correspondait pas aux plans déjà établis par son staff. Sans doute aurait-il voulu retrouver Van der Poel aujourd’hui, continuer à jouer avec son rival préféré sur les courses d’un jour, avant de recroiser plus tard celui du mois de juillet, Jonas Vingegaard.

Mais au départ de Maastricht, c’estun«revenant»quirevienten jeu,RemcoEvenepoellepoissard, dont la carrière est entrecoupée de terribles chutes, à la Lombardieen2020puisl’anpasséauTour du Pays Basque et à l’entraînement chez lui l’hiver dernier au moment de lancer sa préparation pour cette saison 2025. Le Belge, destiné depuis des années à endosser le rôle de grand rival de Pogacar sur cette période ardennaise, n’a jamais pu vraiment ici se frotter à lui. En 2023, le Slovène avait abandonné avant l’arrivée à Liège, victime d’une chute, et en 2024 c’est Evenepoel qui était absent, encore convalescent après sa chute en Espagne.

Il y a encore quelques jours, on regrettait que ce ne soit pas encorepourcetteannée,maisc’était avant la Flèche Brabançonne, qu’il a dominée vendredi face à Wout Van Aert, rappelant qu’il était lui aussi un champion hors pair. Ses chutes, surtout la dernière en décembre, lui ont appris l’humilité et il est évident que s’il revient sur la pointe des pieds ce n’est pas sans ambitions. Ce qui n’est pas le genre de la maison.

Car si Pogacar peut être pour lui une source d’inspiration dans safaçondecouriretd’enrichirson palmarès, le Belge (25 ans) n’est pas décidé à laisser sa part du gâteau. Il n’a jamais accepté un rôle de simple équipier et ce n’est pas aujourd’hui qu’il va s’enterrer dans l’anonymat d’un peloton. Ce parcours de l’Amstel, « au format toboggan » mais qu’il n’a jamais couru, s’y prête sans doute plus que sur la Lombardie, leur dernière confrontation en octobre 2024, qui avait tourné largement en faveur du Slovène. Mais le triple vainqueur du Tour va aussi découvrir l’arrivée historique directement au sommet du Cauberg, remise au goût du jour pour la première fois depuis 2012. De quoi laisser une petite part d’incertitude.

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Quelle place pour la concurrence?

Derrière le duel qui s’annonce entre Tadej Pogacar et Remco Evenepoel, chacun essaiera de tirer son épingle du jeu. À des niveaux divers.

La quête des Visma

Bredouille sur les Flandriennes, l’équipe néerlandaise compte bien se consoler sur cette dernière semaine des classiques du printemps, à commencer par l’Amstel, à domicile, aujourd’hui. Ce n’est pas le nouvel échec de leur leader Wout Van Aert avant-hier à la Flèche Brabançonne, encore battu au sprint (par Evenepoel), qui a rassuré ses coéquipiers, même si le profil aujourd’hui est différent et offre un autre champ d’action que le sprint pour sa dernière course avant de couper. Dans l’entourage de l’équipe, on ne veut pas dramatiser la situation alors que rien n’a été modifié dans la préparation du Belge. On évoque plutôt « un problème de confiance qu’il doit retrouver pour jouer un rôle sur l’Amstel». Les Visma, qui n’ont plus gagné une classique du printemps depuis À Travers la Flandre avec l’Américain Matteo Jorgenson en 2024, ont évidemment coché l’Amstel pour redorer leur blason, avec l’autre carte maison, Tiesj Benoot (photo), toujours à l’aise dans le Limbourg (3e en 2022 et 2024). La seule victoire sur « leur » classique remonte à 2021 avec Van Aert justement.

Le pari de Pidcock

Le double champion olympique de VTT (2020, 2024), et vainqueur sortant de l’Amstel, avait pris le risque de couper après Milan-San Remo, déçu par une modeste 40e place. Ce n’est que vendredi dernier à la Flèche Brabançonne, après presque un mois sans compétition, qu’il a repointé le bout de son nez mais en toute discrétion (11e), à l’écart en tout cas de la bataille qui s’est jouée entre les Belges Remco Evenepoel et Wout Van Aert.

Le Britannique (25ans), qui entame une semaine cruciale avec ce triptyque ardennais qu’il s’est fixé comme objectif – avec la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège –, a admis avoir manqué d’explosivité et avoir « souffert quand la course s’est durcie ». Il a expliqué son absence dans le final par ses difficultés récurrentes à se remettre dans le bain lors d’une course de reprise. «Je ne suis pas comme Remco qui revient et qui gagne tout de suite. Il me reste encore un peu de travail devant moi.»

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Romain Grégoire s’est classé 12e de l’Amstel en 2024.

Un terrain plus favorable aux Français

On ne peut pas dire que les coureurs français ont occupé outrageusement le terrain sur les classiques flandriennes, une période qui, il est vrai, est rarement leur préférée. Mais avec seulement une place dans le top 10 d’une de ces courses durant les trois dernières semaines, celle du coureur de Cofidis Alexis Renard (7e à Bruges-La Panne), le palmarès apparaît bien terne. Heureusement, ils entament aujourd’hui une semaine qui leur est généralement plus propice, à commencer par l’Amstel où, sur les dix dernières éditions, deux seulement (2014 et 2017) n’ont vu aucun Français se classer dans les dix premiers.

Hinault attend son successeur depuis 1981

Même s’il faut remonter à Bernard Hinault en 1981 pour voir le dernier vainqueur tricolore dans le Limbourg néerlandais, on se souvient des performances récentes de Benoît Cosnefroy (2 en 2022) et celles de Paul Lapeira et Valentin Madouas (5 et 6 l’an passé). Le Brestois sera encore fidèle au poste aujourd’hui après avoir déjà encaissé les classiques flandriennes, il sera accompagné chez Groupama-FDJ du puncheur Romain Grégoire, qui pourraitêtrelacartebleuelaplusintéressante à suivre. Sa 12e place l’an passé à quelques secondes du groupe de tête lui a donné des idées, surtout avec l’arrivée au Cauberg, qui lui sera encore plus favorable que l’ancien tracé final. On ne peut pas oublier non plus Julian Alaphilippe qui, à chacune de ses participations ici depuis dix ans, a toujours terminé dans les dix premiers. Absent des flandriennes, il a surtout en tête la Flèche Wallonne de mercredi pour faire oublier un début de saison en demi-teinte sous ses nouvelles couleurs de Tudor.

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Battaglia reale

Senza Mathieu van der Poel, che dopo la vittoria alla Roubaix ha deciso di non partecipare, Tadej Pogacar tornerà a incrociare la strada con il motivatissimo Remco Evenepoel per la prima volta dal Giro di Lombardia dello scorso ottobre, quando lo sloveno dominò il belga

20 Apr 2025 - L'Équipe

PHILIPPE LE GARS

MAASTRICHT (HOL) - È difficile mentire, ci mancherà qualcosa oggi pomeriggio, quando i corridori si avvicineranno agli ultimi cento chilometri, quel punto di svolta in cui i folli Pogacar e van der Poel hanno preso l'abitudine di scuotere il gruppo per fare la prima scrematura, come al Giro delle Fiandre o alla Parigi-Roubaix. È quel pizzico di follia che rende le corse così sfrenate e così emozionanti.

L'assenza di Mathieu van der Poel, "eroe" in via Roma a Sanremo e al velodromo di Roubaix, lascerà un innegabile vuoto, che potrebbe però essere compensato dalla presenza quasi inaspettata di Remco Evenepoel, che  a Bruxelles ha fatto centro al suo ritorno, venerdì scorso, alla Flèche Brabançonne, dove faceva il suo rientro a sei mesi (in realtà cinque mesi, era il 3 dicembre, ndr) dall'incidente in allenamento dello scorso inverno.

Van der Poel su strada, non prima del Tour de France

Van der Poel avrebbe potuto estendere ulteriormente il suo già vasto campo di gara, dalla Riviera ligure in Italia ai ciottoli della Roubaix fino alle colline delle Ardenne fiamminghe, questa volta per puntare alla Amstel Gold Race, che ha vinto al suo debutto su strada nel 2019, e persino alla Liegi-Bastogne-Liegi, che è nelle sue corde - terzo l'anno scorso. Ma all'età di 30 anni, potrebbe aver capito che non può inseguire ovunque, anche se questa è l'unica classica World Tour in territorio olandese.

La Roubaix potrebbe essere stata la fine della primavera per l'olandese, che non tornerà su strada fino all'inizio del Tour de France (tornerà in mountain bike in Germania il 18 maggio), ma non è così per l'altro goloso, Tadej Pogacar (26). Ha deciso di fare le cose in grande in questa campagna di classiche, correndo dalla Milano-Sanremo alla Liegi, passando per le Fiandre, cosa che pochi campioni del suo livello hanno osato fare dall'avvento del ciclismo moderno, così dettato dai dati e dai picchi di forma.

Pogacar il goloso contro Evenepoel lo sventurato

Al campione del mondo non interessa, come era già chiaro quando ha aggiunto la Parigi-Roubaix al suo programma anche se non rientrava nei piani già elaborati con il suo staff. Senza dubbio oggi avrebbe voluto ritrovare van der Poel, per continuare a giocare con il suo rivale preferito nelle corse di un giorno, prima di incontrare più tardi il suo rivale di luglio Jonas Vingegaard.

Ma al via a Maastricht entrerà in gioco un “rientrante”, lo sventurato Remco Evenepoel, la cui carriera è stata costellata da una serie di terribili cadute, al Lombardia 2020, poi il Giro dei Paesi Baschi dello scorso anno e in allenamento in patria lo scorso inverno, mentre cominciava la preparazione per la stagione 2025. Il belga, che da anni è destinato ad assumere il ruolo di grande rivale di Pogacar nelle Ardenne, qui non è mai stato in grado di affrontarlo. Nel 2023, lo sloveno si ritirò prima del traguardo di Liegi, vittima di una caduta, e nel 2024 fu Evenepoel ad essere assente, ancora convalescente dopo la caduta in Spagna.

Qualche giorno fa, ci rammaricavamo ancora che non fosse il suo turno quest'anno, ma era prima della Freccia del Brabante, che ha dominato venerdì contro Wout Van Aert, ricordandoci che anche lui è un campione senza rivali. Le cadute, soprattutto l'ultima di dicembre, gli hanno insegnato l'umiltà ed è chiaro che se tornerà in punta di piedi, non sarà senza ambizioni. Il che non è nello stile della casa.

Perché se Pogacar può essere una fonte di ispirazione per il suo modo di sorridere e di arricchire la sua lista di successi, il belga (25 anni) non è disposto a rinunciare alla propria fetta di torta. Non ha mai accettato un ruolo di semplice compagno di squadra e non ha intenzione di seppellirsi nell'anonimato del gruppo oggi. Il percorso dell'Amstel, che ha un “formato toboga” ma che lui non ha mai percorso, è a lui più adatto rispetto al Lombardia, il loro ultimo confronto nell'ottobre 2024, che si è rivelato ampiamente a favore dello sloveno. Ma il tre volte vincitore del Tour scoprirà anche lo storico arrivo direttamente in cima al Cauberg, aggiornato per la prima volta dal 2012. Tutto ciò lascia un po' di incertezza.

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Dove si inserirà la concorrenza?

Dietro al duello che si sta delineando tra Tadej Pogacar e Remco Evenepoel, tutti cercheranno di spuntarla. A livelli diversi.

La Visma in caccia

Dopo la mancata vittoria nelle Fiandre, la squadra olandese cercherà di consolarsi nell'ultima settimana delle classiche di primavera, a partire dalla Amstel di oggi sul suolo di casa. Non è stato l'insuccesso del loro leader Wout Van Aert l'altro ieri alla Freccia del Brabante, battuto nuovamente in volata (da Evenepoel), a rassicurare i suoi compagni di squadra, anche se il profilo odierno è diverso e offre un campo differente rispetto allo sprint della sua ultima corsa. La squadra non vuole drammatizzare la situazione, anche se nulla è cambiato nella preparazione del belga. Si parla invece di “un problema di fiducia, che deve ritrovare se vuole giocare un ruolo all'Amstel”. La Visma, che non vince una classica di primavera dalla Attraverso le Flandre con lo statunitense Matteo Jorgenson nel 2024, ha puntato sulla Amstel per ristabilire la propria reputazione, con l'altra carta della casa, Tiesj Benoot, sempre a suo agio nel Limburgo del sud (3° nel 2022 e nel 2024). L'unica vittoria nella “loro” classica risale al 2021 con Van Aert.

L'azzardo di Pidcock

Il biolimpionico di mountain bike (2020, 2024), vincitore uscente della Amstel, aveva corso il rischio di tagliarsi fuori dopo la Milano-Sanremo, deluso da un modesto 40° posto. Solo venerdì scorso alla Flèche Brabançonne, dopo quasi un mese di assenza, si è fatto rivedere, anche se discretamente (11°), ma comunque lontano dalla battaglia tra i belgi Remco Evenepoel e Wout Van Aert.

Il britannico (25 anni), che inizia una settimana cruciale con il Trittico delle Ardenne (Amstel Gold Race, Freccia Vallone e Liegi-Bastogne-Liegi) che si è posto come obiettivo, ha ammesso di aver mancato di esplosività e di aver “sofferto quando la corsa si è fatta più dura”. Ha spiegato la sua assenza dai primi sul traguardo con le sue ricorrenti difficoltà a rientrare nel ritmo durante una gara di recupero. "Non sono come Remco che torna e vince subito. Ho ancora un po' di lavoro da fare".

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Romain Grégoire è arrivato 12° all'Amstel nel 2024.

Un terreno più favorevole per i francesi

Non si può dire che i corridori francesi abbiano occupato in modo spropositato il campo nelle classiche delle Fiandre, un periodo che, è vero, raramente è il loro preferito. Ma con un unico piazzamento tra i primi 10 in una di queste corse nelle ultime tre settimane, quello di Alexis Renard della Cofidis (7° nella Bruges-La Panne), la lista appare piuttosto scialba. Per fortuna, entrano in una settimana generalmente a loro più favorevole, a cominciare dalla Amstel dove, delle ultime dieci edizioni, solo due (2014 e 2017) non hanno visto alcun corridore francese finire nella top ten.

Hinault aspetta il suo successore dal 1981

Anche se dobbiamo risalire a Bernard Hinault nel 1981 per vedere l'ultimo tricolore vincitore di nel Limburgo neerlandese, ricordiamo le recenti prestazioni di Benoît Cosnefroy (2. nel 2022) e quelle di Paul Lapeira e Valentin Madouas (5. e 6. lo scorso anno). Il corridore nato a Brest sarà di nuovo al meglio oggi, avendo già affrontato le classiche delle Fiandre, e sarà affiancato nella Groupama-FDJ dal puncheur Romain Grégoire, che potrebbe essere il più interessante da seguire. Il suo 12° posto dello scorso anno, a pochi secondi dal gruppo di testa, gli ha dato qualche idea, soprattutto con l'arrivo sul Cauberg, che gli sarà ancora più favorevole del vecchio circuito finale. Non possiamo nemmeno dimenticare Julian Alaphilippe, che si è piazzato tra i primi dieci ogni volta che ha gareggiato qui negli ultimi dieci anni. Assente dalle Fiandre, punta alla Freccia Vallone di mercoledì per rimediare a un inizio di stagione poco brillante con i per lui nuovi colori della Tudor.

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Ferrand-Prévôt en soutien de Vos

Pauline Ferrand-Prévôt, la vainqueure de Paris-Roubaix, a longtemps laissé planer un doute sur sa participation mais elle sera bien présente aujourd’hui au départ de l’Amstel, une épreuve qui compte évidemment pour son équipe néerlandaise Visma-Lease a Bike. Sa victoire sur le vélodrome de Roubaix dimanche dernier lui a redonné un incroyable coup de projecteur et elle sera évidemment attendue sur les routes du Limbourg. Mais elle devra aussi composer avec un jeu d’équipe et sa coéquipière Marianne Vos, leader charismatique du cyclisme mondial qui, à 37 ans, aimerait réaliser le triplé sur ses routes après ses victoires en 2021 et 2024. Elle vient d’ailleurs de signer un contrat à vie avec les Visma, ce qui lui laisse le choix de fixer la date de sa retraite.

La concurrence risque d’être très rude avec le retour de Demi Vollering, qui n’a plus couru depuis sa victoire aux Strade Bianche pour se consacrer à la préparation de cette semaine ardennaise. Elle sera accompagnée pour l’équipe FDJ-Suez de Juliette Labous, toujours à l’aise sur ces routes. Les regards seront également tournés vers l’autre armada néerlandaise des SD Worx avec la championne du monde Lotte Kopecky, bredouille sur l’Amstel, et d’Anna Van der Breggen, lauréate en 2017. Mais la liste des prétendantes compte aussi la lauréate du dernier Tour de France Katarzyna Niewiadoma ou encore l’Italienne Elisa Longo Borghini, victime d’une commotion cérébrale il y a deux semaines lors du Tour des Flandres et qui a signé son retour avant-hier par une victoire à la Flèche brabançonne.

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Ferrand-Prévôt a sostegno di Vos

La vincitrice della Parigi-Roubaix, Pauline Ferrand-Prévôt, ha lasciato a lungo in dubbio la sua partecipazione, ma oggi sarà presente alla partenza dell'Amstel, una corsa importante per la sua squadra olandese Visma-Lease a Bike. La sua vittoria sul velodromo di Roubaix, domenica scorsa, l'ha posta di nuovo sotto i riflettori e sarà attesa sulle strade del Limburgo. Dovrà però anche fare i conti con il gioco di squadra per la sua compagna Marianne Vos, la carismatica leader del ciclismo mondiale che, a 37 anni, vorrebbe completare il tris sulle sue strade dopo le vittorie del 2021 e del 2024. Infatti, ha appena firmato un contratto a vita con la Visma, che la lascerà libera di stabilire la data del ritiro agonistico.

La competizione sarà probabilmente molto dura con il ritorno di Demi Vollering, che non ha corso dopo la vittoria alla Strade Bianche per dedicarsi alla preparazione di questa settimana nelle Ardenne. Nel team FDJ-Suez, sarà affiancata da Juliette Labous, sempre a suo agio su queste strade. Gli occhi saranno puntati anche sull'altra armata olandese. la SD Worx della campionessa del mondo Lotte Kopecky, che non ha mai vinto la Amstel, e Anna Van der Breggen, vincitrice nel 2017. Ma la lista delle contendenti comprende anche la vincitrice del Tour de France dello scorso anno Katarzyna Niewiadoma e l'italiana Elisa Longo Borghini, che ha subito una commozione cerebrale quindici giorni fa al Giro delle Fiandre e si è ripresa l'altro ieri con la vittoria nella Freccia del Brabante.

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