Brest repetita
Comme toujours avant la Ligue des champions, les Finistériens n’ont pas été la hauteur.
"On est une équipe très friable et permissive"
- ÉRIC ROY, ENTRAÎNEUR DE BREST
7 Dec 2024 - L'Équipe
FRANCK LE DORZE
VILLENEUVE-D’ASCQ (NORD) – Le Stade Brestois va donc attaquer sa sixième rencontre de Ligue des champions, mardi contre le PSV Eindhoven, en ayant perdu son match précédent en Ligue 1. Enfin presque, puisqu’il y avait eu un nul face à Rennes (1-1, le 19 octobre, avant Leverkusen), à domicile, ce qui ne constituait pas vraiment un bon résultat. Les protagonistes, eux-mêmes, l’avaient considéré comme une défaite.
Lors des cinq autres fois, les quatre à l’extérieur ont vu des Finistériens beaucoup trop fragiles pour pouvoir exister et le pedigree de l’adversaire (Paris-SG, 1-3, Monaco, 2-3, Lille, 1-3) n’est pas une explication suffisante, si l’on se souvient de la faillite à Auxerre (0-3, le 27 septembre). Et hier encore, comme lors de leurs deux précédents déplacements, ils ont lâché d’ entrée, avant de céder une seconde fois en première période et de craquer en seconde.
Les Brestois n’apprennent pas ou oublient vite. « Ce sont des scénarios qui se répètent et qui sont un peu fatigants, a naturellement pesté leur entraîneur, Éric Roy. On offre encore les trois buts. Et on en prend dans des moments clés, dans les premières minutes et juste avant la mi-temps. Je le répète souvent aux joueurs, il faut redoubler de vigilance et de pragmatisme. Mais on répète inlassablement les mêmes erreurs. Peut-être qu’ils se disent que c’est trop facile maintenant pour nous et qu’il faut se mettre un handicap dès le début du match…»
Derrière cette ironie, qui cache bien souvent de l’amertume, le technicien n’a pas tout dit à la presse et a gardé quelques analyses bien senties pour ses joueurs, qui devraient vivre la préparation du PSV avec quelques sévères explications de texte. Un penalty en raison d’un ceinturage pour commencer (0-1, 7e), une inattention collective pour enchaîner (0-2, 44e) et une relance plein axe pour terminer (1-3, 69e), tous les ingrédients étaient réunis pour se saborder.
Dans ces conditions, afficher un visage agréable le reste du temps ne sert pas à grand-chose. « Réagir, c’est bien beau, mais quand tu es mené 2-0, c’est un peu tard, a convenu Roy. Autant l’année dernière, on avait beaucoup de maturité, on a construit notre saison sur la solidité, autant cette année, quand je vois les cadeaux qu’on offre, c’est désolant, frustrant. On est une équipe très friable et permissive.»
Certes, cette huitième défaite de la saison intervient au moment où les blessés se ramassent à la pelle (Lees-Melou, Locko, Lala, Coulibaly, Martin, Faivre). Mais, comme le rappelait Roy, « tous ceux qui ont joué sont capables de ne pas faire ces erreurs. On est affaiblis, mais je ne veux pas chercher d’excuses ». Plutôt trouver des solutions.
***
Il Brest ci ricasca
Come sempre nella fase di preparazione alla Champions League, la squadra del Finistère non è stata all'altezza della situazione.
“Siamo una squadra molto debole e permissiva”.
- ÉRIC ROY, ALLENATORE DEL BREST
7 dicembre 2024 - L'Équipe
FRANCK LE DORZE
VILLENEUVE-D'ASCQ (NORD) - Lo Stade Brestois affronterà martedì contro il PSV Eindhoven la sua sesta partita di Champions League, dopo aver perso la precedente partita di Ligue 1. O quasi, visto che con il Rennes ha pareggiato in casa (1-1, il 19 ottobre, prima del Bayer Leverkusen), un risultato non proprio positivo. Gli stessi protagonisti l'hanno considerata una sconfitta.
Nelle altre cinque occasioni, le quattro trasferte hanno visto i finisteriani troppo fragili per esistere, e il pedigree degli avversari (Paris-SG, 1-3, Monaco, 2-3, Lilla, 1-3) non è una spiegazione sufficiente, se ricordiamo il loro flop ad Auxerre (0-3, 27 settembre). E anche ieri, come nelle due precedenti trasferte, hanno abbassato la testa fin dall'inizio, prima di subire un secondo gol nel primo tempo e di crollare nella ripresa.
I giocatori del Brest non imparano, o dimenticano in fretta. "Si tratta di scenari ripetuti che sono un po' stancanti”, si è naturalmente lamentato il loro allenatore, Éric Roy. Continuiamo a subire tre gol. E li prendiamo nei momenti-chiave, nei primi minuti e poco prima dell'intervallo. Continuo a dire ai giocatori che dobbiamo essere più vigili e pragmatici. Ma continuiamo a ripetere gli stessi errori. Forse pensano che sia troppo facile per noi e che dobbiamo metterci in svantaggio fin dall'inizio della partita...”.
Dietro questa ironia, che spesso nasconde amarezza, l'allenatore non ha raccontato tutto alla stampa e si è tenuto qualche analisi ben circostanziata per i suoi giocatori, che dovrebbero vivere la preparazione del PSV con qualche severa analisi. Un rigore per fallo di mano in avvio di partita (0-1, 7°), una disattenzione collettiva a seguire (0-2, 44°) e una ripartenza a tutto campo per concludere (1-3, 69°): c'erano tutti gli ingredienti per sgominare gli ospiti.
In queste condizioni, fare buon viso a cattivo gioco per il resto del tempo serve a poco. "Reagire va bene, ma quando si è sotto di 2-0 è un po' tardi”, concorda Roy. L'anno scorso avevamo molta maturità, abbiamo costruito la nostra stagione sulla solidità, ma quest'anno, quando vedo i regali che stiamo facendo, è deludente e frustrante. Siamo una squadra molto fragile e permissiva".
Certo, questa ottava sconfitta stagionale arriva in un momento in cui molti giocatori sono infortunati (Lees-Melou, Locko, Lala, Coulibaly, Martin, Faivre). Ma, come ha ricordato Roy, “tutti quelli che hanno giocato sono in grado di non commettere questi errori. Siamo indeboliti, ma non voglio trovare scuse. Voglio invece trovare delle soluzioni”.
Commenti
Posta un commento