La reforestation


Troisième de Premier League à égalité de points avec Arsenal, dauphin de Liverpool, Nottingham Forest, qui reçoit ce soir les Reds, retrouve le parfum de ses meilleures années, lorsqu’il affolait l’Europe et bouleversait la hiérarchie du pays.

"Dire qu’on serait troisièmes avec quatre points d’avance sur Manchester 
City à ce moment de la saison, même moi, je ne l’aurais pas prédit"
   - GREG MITCHELL, FONDATEUR DE 
     L’ASSOCIATION DE SUPPORTERS "FORZA GARIBALDI"

"Je crois aux miracles car les miracles arrivent! 
On le sait bien ici"
   - GARRY BIRTLES, CHAMPION D’EUROPE EN 
     1979 ET 1980 AVEC NOTTINGHAM FOREST

14 Jan 2025 - L'Équipe
TEXTE : DAMIEN DEGORRE 
PHOTOS : PIERRE LAHALLE

Nottingham n’est pas l’endroit le plus souriant du Royaume mais ce n’est pas le moins passionné non plus dès lors qu’il s’agit de parler de football et de Forest, le principal club de la ville, son poumon les jours de match. Depuis quelques semaines, ilestgonfléàbloc.L’équipedirigéepar Nuno Espirito Santo, troisième de Premier League, vend du rêve dans une cité à la réalité austère. Elle revisite les heures de gloire d’un club plus souvent vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions (deux fois,en1979et1980)quechampiond’Angleterre (une fois, en 1978). Elle replace Nottingham sur la carte du football britannique, deux ans après son retour en Premier League, et ne songe plus qu’à faire renaître l’esprit de Brian Clough, le légendaire manager du club, dont la statue posée sur la place principaleestlaseulechosequibrilleaumilieu de murs ternes et poussiéreux.

Ce soir, à quelques minutes du coup d’envoi contre Liverpool, le leader du Championnat, ils seront 30 000, au City Ground, à chanter Mull of Kintyre, l’hymne de Forest, reprise d’une chanson co-écrite par Paul McCartney. Et ils seront presque autant à avoir tenté de se procurer un billet pour le match sans y être parvenus. Garry Birtles, double champion d’Europe et meilleur buteur de l’histoire du club en C1 (7 buts), sera présent, lui, comme à chaque match à domicile. Il se réjouit de la période que le club traverse : « C’est fantastique. Quand Steve Cooper nous a ramenés en Premier League ( en 2022), Nottingham était euphorique et c’est pareil aujourd’hui, on atteint encore un autre niveau et les gens sont à fond en ville. Les fans sont incroyables, c’est l’un des meilleurs stades en termes de bruit. Cela pousse énormément les joueurs.»

Loïc Mbe Soh, qui a vécu l’accession, acquiesce. Le défenseur de 23 ans, aujourd’hui au Beerschot Anvers, conserve le souvenir d’un club dans lequel «on prend très vite conscience du poids de l’histoire» . Et ajoute: «Nottingham est une ville étudiante aussi mais tout est un peu lié au foot, là-bas. Il y a une atmosphère formidable au stade. Les fans chantent du début à la fin, que vous gagniez ou pas. Il existe une forme de magie autour de ce club les soirs de match.» La magie a opéré, cette saison, après que l’équipe a flirté avec la relégation lors de la précédente, terminée à la 17e place, à cause, notamment, des quatre points de pénalité infligés par la Premier League pour nonrespect des règles financières.

Mais Forest s’est arraché à un nouveau marasme. Fini, les années de purgatoire. Daniel Taylor, journaliste à The Athletic, abonné à l’année au City Ground, et auteur de deux livres sur son club de coeur, Deep Into The Forest et I Believe in Miracles, a vécu son premier match au City Ground à l’âge de 7 ans, en 1981. Il n’aurait pas supporté de replonger dans les abysses du foot anglais: «Quand j’étais à l’école, Forest était encore une équipe à succès. Elle s’est qualifiée plusieurs fois pour des finales à Wembley. C’est ensuite que c’est vraiment parti en sucette. Il y a toute une génération de moins de 40 ans qui n’a jamais connu de bons moments. La dernière Coupe d’Europe remonte à 1995-1996. Et la saison d’avant, elle avait fini troisième. C’était une super équipe mais c’était il y a trente ans ! Elle a été reléguée en 1999 et n’est revenue que la saison dernière. Ses fans n’ont pas connu les grandes heures, donc ce qui se passe en ce moment, pour beaucoup de gens de la ville, c’est une première.»

Revival ou inédit, nostalgie ou ambition, peu importe la nature de l’émotion qui habite les fans de Forest tant que leurs Reds gagnent. Ils n’avaient pourtant pas la cote en début de saison hors de leurs murs. «Tout le monde avançait que Forest serait relégué, reprend Taylor. Moi, sur Twitter – et je sais que cela sonne comme si je faisais le malin –, j’ai dit être surpris par ces critiques. Car c’était le premier été où le mercato a été vraiment bon. Tout le monde pensait que Murillo ou (Morgan) Gibbs-White seraient vendus. Ils sont restés. Et ils ont acheté ( Nikola) Milenkovic, l’un des coups de la saison,

un (Nemanja) Vidic à l’ancienne. Dans The Athletic, on fait un vote chaque année sur les fans les plus optimistes, le hope- o-meter, et les fans de Forest étaient les plus optimistes de Premier League. Les gens hors de Nottingham pensaient en revanche que l’équipe serait reléguée, que Nuno serait le premier entraîneur viré. Tous, consultants, commentateurs, se moquaient et maintenant ils sont tous un peu ridicules: Gary Lineker, Jamie Carragher, des présentateurs radio... Cela me rappelle quand Leicester a été champion. Je dois être honnête: j’étais l’un de ceux qui disaient que Leicester serait relégué!»

À la veille de préparer les animations pour la réception de Liverpool, Greg Mitchell, fondateur de l’association de supporters Forza Garibaldi, ainsi baptisée en raison de la révolution italienne qui a inspiré le rouge du club, confirme l’idée mais tempère, tout en sourire: « Je suis d’une nature optimiste. Mais dire qu’on serait troisièmes avec quatre points d’avance sur Manchester City à ce moment de la saison, même moi, je ne l’aurais pas prédit. Je savais qu’on progressait, qu’on serait meilleurs que la saison dernière mais c’est une surprise de constater à quel point on s’est améliorés.» Au point de remettre au goût du jour la rivalité des années 1970, 1980 avec Liverpool ? Birtles y croit. Il le souhaite. Il en rêve. La victoire de Forest à Anfield à l’aller (1-0, le 14septembre) nourrit un peu plus ses fantasmes. «Je sais qu’à Liverpool ils avaient détesté de ne pas nous battre pendant deux ans à l’époque, et on voudrait que cela soit le cas encore cette saison» , salive l’ancien buteur de B ri an Clough. Un nouveau succès, mercredi, aiguiserait en tout cas un peu plus l’appétit des supporters, qui s’imaginent déjà accueillir l’Europe dans l’est des Midlands. «La ville n’a jamais autant scintillé que ces derniers mois, confie Mitchell. Mais je ne crois pas qu’on ait atteint le sommet. Se qualifier pour la Ligue des champions serait énorme. Énorme. Des clubs européens qui apporteraient trois mille de leurs fans dans les pubs, les hôtels, les restaurants de Nottingham. On n’a jamais vu ça. Enfin, moi, je n’ai jamais de ne vu ça de ma vie. Oui, ce serait une déception de ne pas être en C1."

Il semble, cependant, que toute l’Angleterre ne soit pas sur la même longueur d’onde. «Forcément, lance Mitchell, la Premier League n’a pas eu l’habitude ces dernières années de voir surgir un club tel que le nôtre parmi les meilleurs. Il y a eu Leicester en 2016 mais c’est tout. Et il y a beaucoup d’équipes qui n’aiment pas ça, qui n’aiment pas nous voir à cette place.» C’est comme si Forest volait aux riches pour faire grandir le pauvre club niché à proximité de la forêt de Sherwood. Birtles, joint au lendemain de la victoire de ses Reds à Wolverhampton (3-0, le 6 janvier), abonde : « Je regardais la BBC News ce matin. D’habitude, ils font du sport et, là, je n’ai rien vu, rien. Pas de titre comme quoi Forest avait rejoint Arsenal à la deuxième place. Alors que si cela avait été n’importe qui d’autre, Liverpool ou Man City, ils en auraient fait un titre. Donc, oui, cela m’ennuie un peu.»

Malgré tout, ce ressentiment n’est pas de nature à ternir le tableau. Tous louent l’investissement du propriétaire grec, Evangelos Marinakis, qui a redonné des couleurs au club. Pas un n’ose imaginer que cette épopée ne s’étirera pas sur la durée. Et il y a désormais les convertis. «Même Jamie Carragher a dit récemment que Forest était un candidat au titre» , rappelle Birtles. Espirito Santo se glisse-t-il dans les pas de Clough? Il n’a pas le goût des punchlines de la légende dont l’une, gravée sur sa statue en ville, annonce: «Je ne dirais pas que je suis le meilleur manager en activité. Mais je suis dans le top 1.»

Le Portugais est plutôt du genre à parler de maintien, même en étant sur le podium à mi-parcours. Mais cela ne dissuade pas l’environnement d’imaginer autre chose. « On parle de Nottingham, on ne parle pas d’une énorme ville comme Londres, Liverpool ou Manchester, conclut Birtles. José Mourinho, quand il était à Chelsea, était venu en train incognito à Nottingham car il voulait comprendre comment une ville comme celle-ci a pu gagner deux Ligues des champions. Et il a été surpris de voir combien Nottingham était petite comparée aux villes qui gagnent. Je crois aux miracles car les miracles arrivent! On le sait bien ici.» À Nottingham, on le sait depuis 1979. 

***

La riForestizzazione

Terzo in Premier League, a pari punti con l'Arsenal e dietro il Liverpool, il Nottingham Forest, che questa sera ospita i Reds, sta ritrovando il sapore dei suoi anni migliori, quando sbalordiva l'Europa e scuoteva le gerarchie del Paese.

“Pensare di essere terzi con quattro punti di vantaggio sul Manchester City in questa fase della stagione, nemmeno io l'avrei previsto”.
   - GREG MITCHELL, FONDATORE DI 
     ASSOCIAZIONE DEI TIFOSI DI FORZA GARIBALDI

“Credo nei miracoli perché i miracoli accadono! 
Qui lo sappiamo bene”.
   - GARRY BIRTLES, CAMPIONE D'EUROPA NEL 
     1979 E 1980 CON IL NOTTINGHAM FOREST

14 gennaio 2025 - L'Équipe
TESTO: DAMIEN DEGORRE 
FOTO: PIERRE LAHALLE

Nottingham non sarà il luogo più allegro nel Regno Unito, ma non è nemmeno il meno appassionato quando si parla di calcio e di Forest, il principale club della città e il suo polmone nei giorni delle partite. La squadra guidata da Nuno Espirito Santo, terza in Premier League, ha venduto sogni in una città dalla realtà austera. Rivisita i giorni di gloria di un club che ha vinto più volte la Coppa dei Campioni (nel 1979 e nel 1980) che il campionato inglese (nel 1978). Due anni dopo il ritorno in Premier League, il Nottingham è tornato sulla mappa del calcio britannico e l'unica cosa a cui pensa ora è far rivivere lo spirito di Brian Clough, il leggendario manager del club, la cui statua nella piazza principale è l'unica cosa rimasta in piedi tra le mura spente e polverose.

Questa sera, pochi minuti prima del calcio d'inizio contro il Liverpool, 30.000 tifosi al City Ground canteranno Mull of Kintyre, l'inno del Forest, basato su una canzone scritta da Paul McCartney. E quasi altrettanti avranno cercato di ottenere un biglietto per la partita senza riuscirci. Garry Birtles, due volte campione d'Europa e capocannoniere di tutti i tempi del club in Champions League (7 gol), sarà presente, come in ogni partita casalinga. È entusiasta del periodo che il club sta attraversando: “È fantastico. Quando Steve Cooper ci ha riportato in Premier League (nel 2022), Nottingham era euforica ed è lo stesso oggi, stiamo raggiungendo un altro livello e la gente in città è davvero entusiasta. I tifosi sono straordinari, è uno dei migliori stadi in termini di baccano. Spingono davvero i giocatori".

Loïc Mbe Soh, che ha assistito all'ascesa del club, è d'accordo. Il difensore 23enne, ora in forza al Beerschot di Anversa, ricorda un club in cui “ci si rende conto molto presto del peso della storia”. E aggiunge: “Nottingham è anche una città universitaria, ma tutto ha a che fare con il calcio. C'è una grande atmosfera allo stadio. I tifosi cantano dall'inizio alla fine, che si vinca o si perda. C'è una sorta di magia che circonda il club durante le partite. Questa magia si è manifestata in questa stagione, dopo che la squadra ha rischiato la retrocessione nella campagna precedente, conclusa al 17° posto, in parte a causa della penalizzazione di quattro punti imposta dalla Premier League per non aver rispettato le regole finanziarie.

Ma il Forest si è tirato fuori da un'altra crisi. Gli anni di purgatorio sono finiti. Daniel Taylor, giornalista di The Athletic, abbonato tutto l'anno al City Ground e autore di due libri sul suo amato club, Deep Into The Forest e I Believe in Miracles, ha vissuto la sua prima partita al City Ground quando aveva sette anni, nel 1981. Quando andavo a scuola, il Forest era ancora una squadra di successo. Si era qualificata più volte per la finale di Wembley. Poi le cose sono andate davvero in discesa. C'è un'intera generazione di under 40 che non si è mai divertita. L'ultima partecipazione a una coppa europea risale al 1995-96. E la stagione precedente la squadra era arrivata terza. Era una grande squadra, ma era trent'anni fa! Retrocessa nel 1999, è tornata (in Premier League) solo la scorsa stagione. I suoi tifosi non hanno vissuto i tempi d'oro, quindi quello che sta accadendo in questo momento, per molte persone in città, è una prima volta”.

Rinascita o novità, nostalgia o ambizione, non importa che tipo di emozione provino i tifosi del Forest, purché i loro Reds vincano. Eppure, all'inizio della stagione, non godevano di alcun favore al di fuori del loro campo. Tutti dicevano che il Forest sarebbe retrocesso”, dice Taylor. Sono andato su Twitter - e so che sembra che stia facendo il furbo - per dire che ero sorpreso dalle critiche. Perché era la prima estate in cui il mercato era davvero buono. Tutti pensavano che Murillo o (Morgan) Gibbs-White sarebbero stati venduti. Invece sono rimasti. E hanno acquistato (Nikola) Milenkovic, uno dei colpi della stagione, un (Nemanja) Vidic vecchio stile. In The Athletic, ogni anno facciamo un sondaggio sui tifosi più ottimisti, il misuratore di speranza, e i tifosi del Forest erano i più ottimisti della Premier League. Le persone al di fuori di Nottingham, invece, pensavano che la squadra sarebbe retrocessa e che Nuno sarebbe stato il primo allenatore a essere esonerato. Tutti, consulenti, commentatori, ridevano e ora sono tutti un po' ridicoli: Gary Lineker, Jamie Carragher, conduttori radiofonici... Mi ricorda quando il Leicester vinse il titolo. Devo essere sincero: ero uno di quelli che diceva che il Leicester sarebbe retrocesso!

Alla vigilia della preparazione dell'intrattenimento per il ricevimento contro il Liverpool, Greg Mitchell, fondatore dell'associazione di tifosi Forza Garibaldi, che prende il nome dal Risorgimento italiano che ha ispirato il rosso del club, conferma l'idea ma la stempera con un sorriso: “Sono un ottimista per natura. Ma che saremmo stati terzi con quattro punti di vantaggio sul Manchester City a questo punto della stagione, non l'avrei mai detto nemmeno io. Sapevo che stavamo migliorando, che avremmo fatto meglio rispetto alla scorsa stagione, ma è una sorpresa vedere quanto siamo migliorati”. 

Basterà per far rivivere la rivalità degli anni '70 e '80 con il Liverpool? Birtles ne è convinto. Lo vuole. Lo sogna. La vittoria per 1-0 del Forest all'Anfield nella gara di andata del 14 settembre alimenta ancora di più le sue fantasie. “So che il Liverpool ha detestato non riuscire a batterci per due anni all'epoca, e vorremmo che ciò accadesse anche in questa stagione”, si infervora l'ex attaccante di Brian Clough. Un'altra vittoria mercoledì stuzzicherebbe l'appetito dei tifosi, che già si immaginano di accogliere l'Europa nelle East Midlands. 

"La città non ha mai brillato come negli ultimi mesi", afferma Mitchell. Ma non credo che abbiamo ancora raggiunto il top. Qualificarsi per la Champions League sarebbe una cosa enorme. Enorme. Club europei che portano tremila dei loro tifosi nei pub, negli alberghi e nei ristoranti di Nottingham. Non abbiamo mai visto nulla di simile. Beh, io non ho mai visto nulla di simile in vita mia. Sì, sarebbe una delusione non partecipare alla prossima Champions League".

Sembra però che non tutta l'Inghilterra sia sulla stessa lunghezza d'onda. “Ovviamente - dice Mitchell - la Premier League non è abituata a vedere un club come il nostro emergere come uno dei migliori negli ultimi anni. C'è stato il Leicester nel 2016, ma niente di più. E ci sono molte squadre a cui questo non piace, a cui non piace vederci in quella posizione”. È come se il Forest rubasse ai ricchi per far crescere il club povero che si trova vicino alla Foresta di Sherwood. Birtles, contattato il giorno dopo la vittoria dei suoi Reds per 3-0 a Wolverhampton del 6 gennaio, è d'accordo: “Stamattina stavo guardando BBC News. Di solito si occupano di sport, ma non ho visto nulla. Non c'era alcun titolo sul fatto che il Forest avesse raggiunto l'Arsenal al secondo posto. Ma se fosse stato un altro club, il Liverpool o il Man City, l'avrebbero messo in apertura. Quindi, sì, mi dà un po' fastidio”.

Nonostante ciò, il risentimento non rischia di offuscare l'immagine. Tutti lodano gli investimenti fatti dal proprietario greco Evangelos Marinakis, che ha riportato in vita il club. Nessuno osa immaginare che questa storia di successo non durerà. E poi ci sono i convertiti. “Anche Jamie Carragher ha detto di recente che il Forest è in lizza per il titolo”, dice Birtles. Espirito Santo seguirà le orme di Clough? Non gli piacciono le battute della leggenda, una delle quali, incisa sulla sua statua in città, recita: “Non direi di essere il miglior allenatore vivente. Ma sono nella top one”.

Il portoghese è più il tipo che parla di rimanere in alto, anche se si trova sul podio a metà stagione. Ma questo non dissuade l'ambiente dall'immaginare qualcos'altro. “Stiamo parlando di Nottingham, non stiamo parlando di una grande città come Londra, Liverpool o Manchester”, conclude Birtles. "Quando José Mourinho era al Chelsea, venne a Nottingham in treno in incognito perché voleva capire come una città come questa abbia potuto vincere due Coppe dei Campioni. E rimase sorpreso nel vedere quanto Nottingham fosse piccola rispetto alle città che vincono. Credo nei miracoli perché i miracoli accadono! Qui lo sappiamo. A Nottingham lo sappiamo dal 1979". 

Commenti

Post popolari in questo blog

Dalla periferia del continente al Grand Continent

Chi sono Augusto e Giorgio Perfetti, i fratelli nella Top 10 dei più ricchi d’Italia?

I 100 cattivi del calcio