Un cocktail presque classique


Primoz Roglic, vainqueur en 2023, reviendra sur le Giro avec de grandes ambitions. 
Quant à Romain Bardet, il vivra en mai prochain, l’émotion de disputer son ultime 
grand Tour avant sa retraite. En espérant y briller.

En l’absence possible de Tadej Pogacar, le 108e Giro (9 mai-1er juin), dont le tracé a été présenté hier à Rome, proposera un parcours équilibré avec en apothéose deux étapes très dures dans la vallée d’Aoste et dans le Piémont, à Champoluc et Sestrières.

14 Jan 2025 - L'Équipe
ALEXANDREROOS

C’est un parcours dans la pure tradition moderne du Giro qui a été dévoilé hier soir à Rome. La 108e édition du Tour d’Italie (9 mai-1e r juin) devrait en effet rassembler beaucoup d’ingrédients qui ont parfumé la course au maillot rose ces dernières années. D’abord un grand départ exotique, avec ce premier triptyque en Albanie. Au-delà de l’attrait économique et touristique – le pays connaît un boom dans ce domaine depuis cinq ans –, cette virée de l’autre côté de l’Adriatique ne sera pas dépourvue d’intérêt sportif puisque les trois étapes s’annoncent ardues, avec des ascensions d’entrée autour de Tirana, la capitale, un premier chrono pour établir une première hiérarchie – il y en aura un second à Pise (10e étape) pour un total de 42km d’effort solitaire – et encore du relief pour l’épilogue albanais. Ensuite, le Giro s’aventurera hors des sentiers battus, comme il aime le faire, avec une étape vers Sienne qui ressemblera à de petites Strade Bianche puisque le peloton empruntera cinq portions de chemins empierrés de la classique italienne, pour un total de 29,5km, dont le raide Colle Pinzuto, avant de se hisser vers la Piazza del Campo en empruntant le mur de Santa Caterina.

Et puis, la montagne, bien sûr. Les organisateurs annoncent un dénivelé total positif en hausse de 10000 mètres par rapport à l’an passé (52.500m), ce qui pourrait donner le vertige, mais en réalité c’est un retour aux standards de l’époque, alors que l’édition 2024 avait pris un peu moins d’altitude. Il y aura bien une arrivée au sommet en première semaine, dans les Apennins, à Tagliacozzo (7e étape), une étape redoutable en ouverture du dernier acte vers San Valentino (4 900 m de dénivelé), le Mortirolo le lendemain, quoique dans un rôle honoraire, à près de 50 km d’une arrivée à Bormio (17e étape), mais le podium final devrait se décider lors des deux derniers épisodes, qui précéderont l’arrivée à Rome. Le premier dans la vallée d’Aoste, avec une arrivée à Champoluc, 4950m de dénivelé positif à travers les cols Tzecore, Saint-Pantaléon, de Joux et la montée vers le hameau d’Antagnod.

Le Colle delle Finestre, juge de paix de l’épreuve

Le lendemain, l’ascension finale vers Sestrières, précédée du Colle delle Finestre, ses 18,5km, dont 8 non asphaltés, à 9,2% de moyenne, placé idéalement pour être le juge de paix de cette édition, un rôle que le géant du Piémont avait déjà rempli en 2018, quand Chris Froome avait tout renversé sur ses pentes. Comme souvent, le prochain Giro fera une incursion en Slovénie (14e étape), ce qui ravira Primoz Roglic, le vainqueur en 2023, qui a déjà annoncé sa participation. Cela ne suffira sans doute pas en revanche à attirer Tadej Pogacar. Le Slovène n’a pas encore révélé son choix entre le Giro et La Vuelta, mais sur le papier, la seconde semble mieux s’agréger dans son programme. Le dernier vainqueur potentiellement absent, les UAE ne seront pas pour autant dépourvus d’ambition avec un trident Adam Yates, Juan Ayuso, Isaac Del Toro.

Alors qu’on ne sait pas encore si Jonas Vingegaard se laissera tenter par le doublé avec le Tour de France (il devrait en dire davantage aujourd’hui en marge du stage de son équipe Visma-Lease a Bike, en Espagne), Wout Van Aert s’alignera en mercenaire à la recherche de victoires d’étapes, quand il n’aidera pas Olav Kooij dans les sprints, au moment d’entrer dans la Botte par les Pouilles, par exemple, ou plus loin à Naples ou Vicence.

Un joli contingent tricolore a également déjà prévu de faire le déplacement: Paul Magnier, qui découvrira l’exigence d’un grand Tour; David Gaudu, qui connaîtra aussi son premier Giro et où il a déjà dit viser le podium final; Romain Bardet qui, lui, fermera le chapitre de ses grands Tours, le dix-huitième de sa carrière, avec l’espoir d’y lever les bras une dernière fois.

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Primoz Roglic, vincitore nel 2023, tornerà al Giro con grandi ambizioni. 
Quanto a Romain Bardet, il prossimo maggio vivrà l'emozione di partecipare al suo 
ultimo grande Giro prima di ritirarsi. E spererà di brillare.

Un cocktail quasi classico

Con la possibile assenza di Tadej Pogacar, il 108° Giro (9 maggio-1 giugno), il cui percorso è stato presentato ieri a Roma, offrirà un tracciato equilibrato con due tappe molto dure in Valle d'Aosta e Piemonte, a Champoluc e Sestriere, come culmine.

14 gennaio 2025 - L'Équipe
ALESSANDRO

Un percorso nella pura tradizione moderna del Giro è stato presentato ieri sera a Roma. La 108ª edizione del Giro d'Italia (9 maggio-1 giugno) riunirà molti degli ingredienti che hanno caratterizzato la corsa alla maglia rosa negli ultimi anni. 

Innanzitutto, un inizio esotico, con questo primo trittico in Albania. Al di là del richiamo economico e turistico - il Paese ha conosciuto un boom in questo settore negli ultimi cinque anni - questa gita attraverso l'Adriatico non sarà priva di interesse sportivo, poiché le tre tappe promettono di essere dure, con salite d'ingresso intorno a Tirana, la capitale, una prima cronometro per stabilire una gerarchia iniziale - ce ne sarà una seconda a Pisa (tappa 10) per un totale di 42 km di sforzo in solitaria - e ancora più terreno per l'epilogo albanese. 

Successivamente, il Giro si avventurerà fuori dai sentieri battuti, come ama fare, con una tappa a Siena che assomiglierà a una mini-Strade Bianche, in quanto il gruppo affronterà cinque sezioni di strade sterrate della classica italiana, per un totale di 29,5 km, tra cui il ripido Colle Pinzuto, prima di salire a Piazza del Campo attraverso il muro di Santa Caterina.

E poi, naturalmente, le montagne. Gli organizzatori annunciano un dislivello positivo totale di 10.000 metri rispetto all'anno scorso (52.500 m), il che potrebbe far venire le vertigini, ma in realtà si tratta di un ritorno agli standard dell'epoca, visto che l'edizione 2024 affrontò un'altitudine leggermente inferiore. Ci sarà infatti un arrivo in vetta nella prima settimana, sugli Appennini, a Tagliacozzo (tappa 7), una tappa formidabile per aprire l'atto finale sulla via di San Valentino (4.900 m di ascesa), il Mortirolo il giorno successivo, anche se in veste onoraria, a quasi 50 km da un arrivo a Bormio (tappa 17), ma il podio finale dovrebbe decidersi nelle ultime due puntate, che precederanno l'arrivo a Roma. La prima in Valle d'Aosta, con arrivo a Champoluc, 4950 metri di dislivello sui passi di Tzecore, Saint-Pantaléon e Joux e la salita alla frazione di Antagnod.

Il Colle delle Finestre, giudice della corsa

Il giorno seguente si affronterà la salita finale verso Sestriere, preceduta dal Colle delle Finestre, i cui 18,5 km, di cui 8 sterrati, con una pendenza media del 9,2%, si collocano nella posizione ideale per essere il giudice di pace di questa edizione, ruolo che il gigante piemontese ha già ricoperto nel 2018, quando Chris Froome ha ribaltato tutto sulle sue pendenze. 

Come spesso accade, il prossimo Giro farà un'incursione in Slovenia (tappa 14), cosa che farà piacere a Primoz Roglic, il vincitore del 2023, che ha già annunciato la sua partecipazione. D'altra parte, probabilmente non sarà sufficiente per attirare Tadej Pogacar. Lo sloveno non ha ancora rivelato la sua scelta tra il Giro e la Vuelta, ma sulla carta quest'ultima sembra adattarsi meglio al suo programma. Con l'ultimo vincitore potenzialmente assente, la UAE non sarà priva di ambizioni con un tridente composto da Adam Yates, Juan Ayuso e Isaac Del Toro.

Mentre resta da vedere se Jonas Vingegaard si lascerà tentare dalla possibilità di una doppietta al Tour de France (si attende che ne dica di più oggi a margine del ritiro del suo team Visma-Lease a Bike in Spagna), Wout Van Aert si schiererà come battitore libero in cerca di vittorie di tappa, quando non aiuterà Olav Kooij nelle volate all'ingresso della Botte via Puglia, per esempio, o più lontano a Napoli o Vicenza.

Anche un nutrito contingente di corridori francesi ha già programmato il viaggio: Paul Magnier, che scoprirà le esigenze di un grande Giro; David Gaudu, che parteciperà anche al suo primo Giro e dove ha già detto di puntare al podio finale; Romain Bardet, che chiuderà il capitolo dei grandi Giri, il diciottesimo della sua carriera, con la speranza di alzare le braccia per l'ultima volta.

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LAVENU REJOINT LE PROJET: « MA PETITE ENTREPRISE »

14 Jan 2025 - L'Équipe
P. Me.

Parce que « le vélo, c’est [sa] vie », Vincent Lavenu replonge. Quelques mois après avoir été licencié par Decathlon-AG2R La Mondiale (« Un traumatisme important pour moi », dit-il seulement), la structure qu’il avait créée au début des années 1990, le manager historique rejoint un nouveau projet, celui de « Ma Petite Entreprise », que trois entrepreneurs ont lancé l’an passé. Celui-ci vise à créer deux équipes professionnelles, une féminine et une masculine, soutenues seulement par des petites et moyennes entreprises (PME), avec une participation au Tour en 2030 comme objectif. « Je viens encourager, supporter des gens qui ont une initiative qui me plaît bien, porteuse de valeurs, de sens dans le vélo, explique Lavenu à “L’Équipe” . C’est vraiment une idée plutôt séduisante et qui mérite d’être approfondie dans la durée, pour montrer que tout cela est possible. »

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14 gen 2025
P. Me.

LAVENU SI UNISCE AL PROGETTO “LA MIA PICCOLA AZIENDA

Poiché “il ciclismo è la [sua] vita”, Vincent Lavenu è di nuovo al lavoro. Pochi mesi dopo essere stato licenziato da Decathlon-AG2R La Mondiale (“Un grande trauma per me”, dice), la struttura che aveva creato all'inizio degli anni '90, il manager di lungo corso si unisce a un nuovo progetto, “Ma Petite Entreprise”, che tre imprenditori hanno lanciato lo scorso anno. L'obiettivo è creare due squadre professionistiche, una maschile e una femminile, sostenute da piccole e medie imprese (PMI), con l'obiettivo di partecipare al Tour nel 2030. “Sono venuto per incoraggiare e sostenere le persone che hanno dato vita a un'iniziativa che mi piace molto, che promuove i valori e il significato del ciclismo”, spiega Lavenu a L'Équipe. È un'idea davvero attraente che merita di essere sviluppata nel tempo, per dimostrare che tutto questo è possibile”.

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