La 112e édition en dix questions


Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard (ici lors de la neuvième étape du Tour 2024) 
sont à nouveau, cette année, les deux principaux favoris de la Grande Boucle.

Avant le grand départ de Lille, samedi, passage en revue des enjeux du nouveau millésime.

3 Jul 2025 - Le Figaro
Jean-Julien Ezvan et Gilles Festor

Le grand barnum du Tour de France s’est posé à Lille, d’où sera donné samedi le départ de l’épreuve. Une édition qui prendra fin le dimanche 27 juillet sur les Champs-élysées avec un tracé inédit dans Paris passant par Montmartre et reprenant une partie du parcours des JO. Au programme, 3 320 km exclusivement en France, ce qui n’était plus arrivé depuis 2020, répartis en 21 étapes, dont 6 de montagne et 2 de contre-la-montre pour désigner le successeur de Tadej Pogacar (vainqueur en 2020, 2021 et 2024), favori à sa propre succession.

■ Tadej Pogacar a-t-il déjà course gagnée ? NON

À 26 ans, le Slovène le dit lui-même : « Je suis dans la forme de ma vie. » Pogacar sort d’une première partie de saison exceptionnelle avec un bilan jamais vu : victoires dans les Strade Bianche, le Tour de Flandres, la Flèche wallonne, Liège-bastogne-liège et le Critérium du Dauphiné, sans oublier des podiums sur Paris-roubaix (2e), Milan-san Remo (3e) et l’amstel Gold Race (2e). Armée du plus gros budget du peloton (60 millions d’euros environ), l’équipe UAE Team Emirates n’a jamais paru aussi forte collectivement. Reste à savoir si le triple lauréat de la Grande Boucle ne paiera pas physiquement sa gloutonnerie face à Jonas Vingegaard. Battu par « Pogi » sur le Critérium du Dauphiné (il a terminé 2e), le Danois monte lentement en puissance après avoir été victime d’une sérieuse chute dans la 6e étape de Paris-nice miavril. Depuis, le leader de l’équipe Visma a été moins été présent en course, se concentrant sur sa préparation, chez lui, au Danemark, en Sierra Nevada, puis à Tignes, notamment. Un menu allégé en course qui pourrait lui permettre d’arriver plus frais pour le principal objectif de sa saison. Son équipe, même très expérimentée, semble toutefois un peu moins forte désormais que celle du rival slovène. On peut compter sur les stratèges néerlandais pour établir un plan d’attaque et faire craquer Pogacar. Comme en 2022, lorsque le Danois avait anéanti le Slovène dans la montée du Granon?

■ Evenepoel est-il condamné à rester dans l’ombre du duel Pogacar-vingegaard ? OUI

Le Tour de France se limitera-t-il à un duel entre les deux favoris ou y aura-t-il de la place pour un match à trois avec Remco Evenepoel ? « Je me dois de croire que c’est possible», a insisté le Belge de 25 ans, en progrès, mais qui avait montré certaines limites l’an dernier (3e du général) alors que le tracé correspondait davantage à ses qualités de rouleur-puncheur. La première moitié du parcours 2025, roulante, devrait lui permettre de se montrer. Il ne serait d’ailleurs pas étonnant de le voir en jaune après le contre-la-montre de Caen (5e étape), exercice dans lequel il semble intouchable, jusqu’aux Pyrénées. Mais ensuite, quand les pentes se durciront dans la haute montagne ? Rien n’est moins sûr, d’autant plus que sa grave chute cet hiver à l’entraînement (fractures à une main, à une côte et à une omoplate) a forcément perturbé son entame de saison. « Je suis mieux que l’année dernière et je peux progresser encore d’ici le Tour », a lâché le dangereux outsider après sa 4e place dans le Critérium du Dauphiné.

■ Un Français va-t-il succéder à Bernard Hinault, sacré en 1985 ? NON

Il faudra patienter pour connaître le successeur tricolore de Bernard Hinault, dont la dernière victoire remonte à 1985, il y a quarante ans! Aucun Bleu n’est taillé pour titiller les favoris. Mais la nouvelle génération montre les dents malgré une campagne printanière des Monuments décevante. On pense notamment au jeune Lenny Martinez (21 ans), excellent grimpeur au sein d’une formation Bahrain Victorious très ambitieuse. Le Cannois peut viser une victoire d’étape et pourquoi pas un bon classement général. Kévin Vauquelin (Arkéa-b&b Hotels) arrive lancé après un excellent tour de Suisse (2e). Le Normand de 24 ans a coché plusieurs dates sur ses terres : l’étape de Bayeux (dont il est originaire) à Vire, Rouen ou le contre-la-montre de Caen. À surveiller aussi, le très talentueux Romain Grégoire, 22 ans (Groupama-fdj) dans les étapes pour puncheurs. Après, le chouchou du public français, Julian Alaphilippe (33 ans), rêve lui aussi d’un coup pour son grand retour avec la nouvelle équipe, Tudor, tandis que Guillaume Martin (Groupama-fdj) visera une place au général, soutenu par un Valentin Madouas qui déçoit rarement. L’an dernier, les Bleus avaient obtenu trois victoires d’étape (Bardet, Vauquelin et Turgis).

■ L’été caniculaire va-t-il perturber le Tour ? OUI

Les prévisions météorologiques prévoient un été très chaud, voire caniculaire et largement au-dessus de la moyenne saisonnière (de 2 °C à 2,5 °C de plus), avec une activité orageuse importante. Une mauvaise nouvelle pour le peloton, qui s’est agrandi avec une 23e équipe cette année. Davantage de coureurs (184 au départ de Lille), ce sont des risques supplémentaires de chutes et une nervosité encore plus marquée, notamment en début de Tour, dans le Nord. Ne pas avoir intégré de secteurs pavés dans les trois premières étapes est une sage décision.

■ Est-ce un tour plus montagneux que d’habitude ? NON

Les organisateurs n’ont pas fait dans la surenchère dans ce domaine. Le tracé 2025 est dans la norme, avec 26 cols, côtes ou arrivées en altitude réparties dans quatre massifs (8 dans le Massif central, 8 dans les Pyrénées, 9 dans les Alpes et 1 dans le Jura). Il y en avait 27 en 2024, 30 en 2023 et 23 en 2022. Le dénivelé positif global du Tour est de 52 500 m, soit un peu moins qu’il y a un an (53 260 m).

■ La 21e étape entre Vif et Courchevel est-elle l’étape reine ? OUI

Trois ascensions hors catégorie au coeur des Alpes, 5 450 m de dénivelé positif et 70 km d’ascension (sur 171 au total). Les chiffres ne mentent pas. S’il n’y a qu’une seule étape à cocher sur votre calendrier, c’est celle reliant Vif à Courchevel le 24 juillet. Un programme indigeste avec trois cols mythiques, le Glandon, la Madeleine et l’interminable montée vers Loze (26 km !), le toit du tour à 2 304 m d’altitude. Autant dire que le porteur du maillot jaune au soir de cette journée aura de bonnes chances d’être couronné à Paris. «Cela permettra de faire beaucoup plus qu’un écrémage», promet Christian Prudhomme, le patron du Tour de France. Il restera quand même un sacré morceau le lendemain entre Albertville et La Plagne (cinq ascensions en seulement 129,9 km), l’ultime explication entre les grimpeurs.

■ Les deux contre-la-montre seront-ils décisifs ? NON

Deux chronos sont au programme cette année, le premier dès la 5e étape à Caen, avec 33 km réservés aux rouleurs dans la plaine normande. Le champion olympique Remco Evenepoel sera difficile à aller chercher. Le second se déroulera le 18 juillet (13e étape) entre Loudenvielle et Peyragudes avec 650 m de dénivelé. C’est autant que lors du contre-la-montre de Combloux en 2023 quand Vingegaard avait assommé Pogacar, sauf que le tracé est deux fois plus court (10,9 km contre 22,4 km il y a deux ans). Il sera plus difficile cette fois de créer de grands écarts.

■ La dernière étape, passant par Montmartre, est-elle une bonne idée ? OUI

« Du stress supplémentaire » pour Evenepoel, un «stress inutile» pour Vingegaard et même un risque de « chaos » redouté, selon Van Aert. La dernière étape du Tour de France passant à trois reprises par la butte Montmartre et la montée de la rue Lepic, soit une partie du tracé des JO 2024, divise le peloton, très attaché à sa parade traditionnelle sur les Champsélysées, même si elle est parfois un peu soporifique pour les téléspectateurs. Au risque de froisser une partie d’un peloton fatigué regrettant une course effrénée au spectacle, l’organisation fait le pari de l’innovation. L’ambiance promet d’être exceptionnelle, et les images grandioses rappelleront celles de l’éternel été olympique de 2024. Et si la victoire se jouait le dimanche 27 juillet sur les pentes du nord de la capitale ? On peut toujours rêver.

■ Paul Seixas, la pépite de 18 ans du vélo tricolore, est-il au départ ? NON

« Il est formidable, ce petit. Il est très respectueux dans le peloton et pilote bien son vélo. C’est un gros moteur et, si les médias français ne lui mettent pas trop de pression il est promis à un grand avenir. » Les mots sont signés Tadej Pogacar à l’endroit de Paul Seixas. Le Lyonnais a crevé l’écran dans le Critérium du Dauphiné en finissant 8e du classement général. Sur le podium des championnats de France de contre-la-montre jeudi dernier à seulement 18 ans, il ne sera pourtant pas à Lille au départ, l’équipe Decathlonag2r ayant pris la sage décision de le préserver autant physiquement que mentalement. «Ce n’est pas sensé de le faire maintenant», avait d’ailleurs reconnu le champion du monde junior du contre-la-montre. Le rêve patientera.

■ Le Tour de France échappera-t-il au fléau de la suspicion du dopage ? NON

Même si la dernière grande affaire de dopage remonte à quinze ans, avec la disqualification, a posteriori, en 2012, d’alberto Contador (contrôle positif au clenbutérol lors du Tour de France 2010, où il s’était imposé), les fantômes du passé continuent de rôder autour du Tour de France. La surmédicalisation et le recours à certains produits non proscrits ces dernières années et les performances stratosphériques d’un Tadej Pogacar alimentent régulièrement les suspicions et les rumeurs. Elles maintiennent les organisateurs sur leurs gardes, car la bataille contre le dopage n’est évidemment pas terminée. «Vu le passé du cyclisme, la question n’est pas illégitime », a reconnu il y a quelques mois Christian Prudhomme, questionné par La Dépêche, sur l’hypothèse de voir un jour le Slovène tomber pour dopage. « Je n’ai pas de réponse. Je constate qu’il donne un allant assez impressionnant aux compétitions cyclistes. Les contrôles existent, on s’est battus avec ASO pour avoir des indépendants, aujourd’hui c’est le cas avec ITA (agence de contrôles internationale) », a-t-il ajouté.

***

Tadej Pogacar e Jonas Vingegaard (nella foto durante la 9ª tappa del Tour 2024) 
sono ancora una volta i due principali favoriti per la Grande Boucle di quest'anno.

La 112ª edizione in dieci domande
Prima della Grand Départ partenza di sabato a Lille, diamo un'occhiata alla posta in gioco di quest'anno.

3 luglio 2025 - Le Figaro
Jean-Julien Ezvan e Gilles Festor

Il grande tendone del Tour de France è atterrato a Lille, dove la corsa inizierà sabato. La gara si concluderà sugli Champs-Elysées domenica 27 luglio, con un nuovo percorso che attraverserà Parigi, passando (tre volte, ndr) per Montmartre e percorrendo parte del percorso olimpico. Il programma prevede 3.320 km esclusivamente in Francia, come non accadeva dal 2020, suddivisi in 21 tappe, tra cui 6 tappe di montagna e 2 prove a cronometro per determinare il successore di Tadej Pogacar (vincitore nel 2020, 2021 e 2024), che è il favorito per seguire le sue stesse orme.

Tadej Pogacar ha già "vinto"? NO

A 26 anni, lo sloveno dice lui stesso: “Sono nella forma della mia vita”. Pogacar è reduce da una prima metà di stagione eccezionale, con un record senza precedenti: vittorie alla Strade Bianche, al Giro delle Fiandre, alla Freccia Vallone, alla Liegi-Bastogne-Liegi e al Giro del Delfinato, per non parlare dei podi alla Parigi-Roubaix (2°), alla Milano-Sanremo (3°) e alla Amstel Gold Race (2°). Armata del più alto budget del gruppo (circa 60 milioni di euro), la UAE Team Emirates-XRG non è mai sembrata così forte a livello collettivo. Resta da vedere se il tre volte vincitore della Grande Boucle pagherà fisicamente per la sua ingordigia, contro Jonas Vingegaard. Battuto da “Pogi” al Delfinato (è arrivato secondo), il danese sta lentamente tornando in sé dopo la grave caduta nella sesta tappa della Parigi-Nizza a metà aprile. Da allora, il leader del team Visma-Lease a bike è stato meno presente in gara, concentrandosi sulla sua preparazione, in particolare a casa in Danimarca, a Sierra Nevada e poi a Tignes. Un menù di gara più leggero potrebbe permettergli di arrivare più fresco all'obiettivo principale della sua stagione. La sua squadra, sebbene molto esperta, sembra essere un po' meno forte di quella del suo rivale sloveno. Si può fare affidamento sugli strateghi neerlandesi per elaborare un piano d'attacco e dare il "colpo di grazia" a Pogacar. Come nel 2022, quando il danese annientò lo sloveno sulla salita del Granon?

Evenepoel è destinato a rimanere all'ombra del duello Pogacar-Vingegaard? SÌ

Il Tour de France si limiterà a un duello tra i favoriti o ci sarà spazio per una sfida a tre con Remco Evenepoel? “Devo credere sia possibile”, ha insistito il 25enne belga, che sta facendo progressi ma ha mostrato alcuni limiti l'anno scorso (3° posto in classifica generale, e maglia bianca al debutto, ndr) quando il percorso era più adatto alle sue qualità di rouleur-puncheur. La prima metà ondulata del percorso 2025 dovrebbe dargli la possibilità di mostrare ciò che sa fare. Non sarebbe sorprendente vederlo in giallo dopo la cronometro di Caen (quinta tappa), un esercizio in cui sembra intoccabile fino ai Pirenei. Ma dopo, quando le pendenze si faranno più dure in alta montagna? Nulla è certo, tanto più che il grave incidente in allenamento di quest'inverno (fratture a una mano, a una costola e a una scapola) ha inevitabilmente disturbato il suo inizio di stagione. “Sono migliorato rispetto all'anno scorso e posso ancora migliorare da qui al Tour”, ha dichiarato il pericoloso outsider dopo il quarto posto al Delfinato.

Un francese succederà a Bernard Hinault, vincitore nel 1985? NO

Dovremo aspettare per vedere chi succederà a Bernard Hinault, la cui ultima vittoria risale al 1985, quarant'anni fa! Nessun bleu è in grado di sfidare i favoriti. Ma la nuova generazione sta mostrando i propri denti, nonostante la deludente campagna di primavera nelle classiche monumento. Il giovane Lenny Martinez (21) è un eccellente scalatore per l'ambiziosa Bahrain-Victorious. Il cannois può puntare a una vittoria di tappa e, perché no, a una buona classifica generale. Kévin Vauquelin (Arkéa-B&B Hotels) arriva su di giri dopo un eccellente Giro di Svizzera (2°). Il 24enne normanno ha in programma una serie di appuntamenti sul suolo patrio: la tappa da Bayeux (da cui proviene) a Vire, Rouen e la cronometro di Caen. Un altro corridore da tenere d'occhio è il talentuoso 22enne Romain Grégoire (Groupama-FDJ) nelle tappe da puncheur. A seguire, il beniamino del pubblico francese, Julian Alaphilippe (33 anni), sogna un colpaccio, al suo grande ritorno (al Tour), con la sua nuova squadra, la Tudor, mentre Guillaume Martin (Groupama-FDJ) punterà alla classifica generale, sostenuto da Valentin Madouas che raramente delude. L'anno scorso, i Bleus hanno vinto tre tappe (Bardet, Vauquelin e Turgis).

L'estate torrida condizionerà il Tour? SÌ

Le previsioni meteo annunciano un'estate molto calda, addirittura rovente, (con temperature) ben al di sopra della media stagionale (da 2°C a 2,5°C in più), con una notevole attività temporalesca. Questa è una cattiva notizia per il gruppo, che quest'anno è cresciuto con l'aggiunta di una 23ª squadra. Un maggior numero di corridori (184 al via a Lille) significa un maggior rischio di cadute e un maggior nervosismo, soprattutto all'inizio del Tour nel nord. È stata una saggia decisione quella di non inserire settori di pavé nelle prime tre tappe.

Questo Tour è più montuoso del solito? NO

Gli organizzatori non hanno esagerato in questo campo. Il percorso del 2025 rientra nella norma, con 26 fra passi, salite o arrivi in quota distribuiti su quattro catene montuose (8 nel Massiccio Centrale, 8 nei Pirenei, 9 nelle Alpi e uno nel Giura). Erano stati 27 nel 2024, 30 nel 2023 e 23 nel 2022. Il dislivello complessivo positivo di questo Tour è di 52.500 m, leggermente inferiore a quello di un anno fa (53.260 m).

La 18ª frazione, la Vif-Courchevel, è la tappa-regina? SÌ

Tre salite eccezionali nel cuore delle Alpi, 5.450 metri di dislivello positivo e 70 km di ascesa (su un totale di 171). Le cifre non mentono. Se c'è solo una tappa da segnare sul calendario, è quella da Vif a Courchevel del 24 luglio. Un programma indigesto con tre passi leggendari, il Glandon, la Madeleine e l'interminabile ascesa a Loze (26 km!), il tetto del Tour a 2.304 metri di altitudine. In altre parole, chi indosserà la maglia gialla al termine di questa giornata avrà buone possibilità di essere incoronato a Parigi. “Questo farà molto di più che scremare il gruppo”, promette il patron del Tour de France, Christian Prudhomme. Tuttavia, il giorno seguente ci sarà ancora un'infernale salita tra Albertville e La Plagne (cinque salite in soli 129,9 km), la battaglia finale tra gli scalatori.

Le due cronometro saranno decisive? NO

Quest'anno sono in programma due prove a cronometro, la prima nella quinta tappa a Caen, con 33 km riservati ai passisti sulla pianura della Normandia. Il campione olimpico Remco Evenepoel sarà difficile da battere. La seconda si svolgerà il 18 luglio (tappa 13) tra Loudenvielle e Peyragudes, con 650 m di salita. Sono gli stessi della cronometro di Combloux del 2023, quando Vingegaard eliminò Pogacar, ma il percorso è due volte più breve (10,9 km contro i 22,4 km di due anni fa). Questa volta sarà più difficile creare grandi distacchi.

L'ultima tappa, via-Montmartre, è una buona idea? SÌ

“Stress extra” per Evenepoel, “stress inutile” per Vingegaard e persino un temuto rischio di “caos”, secondo Van Aert. L'ultima tappa del Tour de France, che passerà tre volte sulla Butte Montmartre e su rue Lepic, parte del percorso delle Olimpiadi del 2024, divide il gruppo, che è molto legato alla tradizionale sfilata sugli Champs-Elysées, anche se a volte è un po' soporifera per i telespettatori. A rischio di offendere una parte del gruppo, stanco, che si perde la corsa frenetica per lo spettacolo, gli organizzatori puntano sull'innovazione. L'atmosfera promette di essere eccezionale e le immagini grandiose ricorderanno l'eterna estate olimpica del 2024. E se la vittoria si decidesse domenica 27 luglio sulle pendici settentrionali della capitale? Possiamo sempre sognare.

Paul Seixas, la pepita 18enne del ciclismo francese, sarà al via? NO

"È un ragazzo fantastico. È molto rispettoso in gruppo e guida bene la bicicletta. Ha un gran motore e, se i media francesi non gli mettono troppa pressione, un grande futuro davanti a sé". Queste le parole di Tadej Pogacar su Paul Seixas. Il lionese ha brillato al Delfinato, chiudendo 8° nella generale. Salito sul podio dei campionati francesi a cronometro giovedì scorso a soli 18 anni, non sarà però al via a Lille, avendo la Decathlon-AG2R preso la saggia decisione di preservarlo sia fisicamente sia mentalmente. “Non ha senso farlo ora”, ha ammesso il campione del mondo juniores a cronometro. Il sogno aspetterà.

Il Tour de France sfuggirà alla piaga del sospetto doping? NO

Anche se l'ultimo grande caso di doping (al Tour, ndr) risale a quindici anni fa, con la conseguente squalifica nel 2012 di Alberto Contador (positivo al clenbuterolo durante il vittorioso Tour de France 2010), i fantasmi del passato continuano ad aggirarsi intorno al Tour de France. L'eccessiva medicalizzazione e l'uso di alcuni prodotti non vietati degli ultimi anni e le prestazioni stratosferiche di Tadej Pogacar alimentano in continuazione sospetti e voci. Gli organizzatori sono sempre all'erta, perché la lotta al doping non è mai finita. “Visto il passato del ciclismo, non è una domanda illegittima”, ha ammesso Christian Prudhomme qualche mese fa, interpellato da La Dépêche sulla possibilità di vedere un giorno lo sloveno cadere per doping. "Non ho una risposta. Ho notato che dà alle competizioni ciclistiche una spinta impressionante. Ci sono dei controlli, abbiamo lottato con l'ASO per avere degli indipendenti, e ora è il caso dell'ITA (agenzia internazionale di controllo)", ha aggiunto.

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