LA BATAILLE DE NORMANDIE


KÉVIN VAUQUELIN - LA FOLIE DOUCE

Les Visma-Lease a bike ont tour à tour mis de l’huile sur le feu en début d’étape

Pancartes, cris et soutien total du public. Le leader de l’équipe Arkéa-B&B Hotels, quatrième du classement général, déclenche un vrai engouement à chacun de ses passages sur les routes du Tour. Aujourd’hui, sur l’étape qui arrive au sommet de la côte de Mûr-de-Bretagne, le Normand a une belle carte à jouer. 

Le roi des punks Ben Healy a remporté l’étape de Vire au terme d’une bagarre violente dans les toboggans normands, où Mathieu Van der Poel a récupéré le maillot jaune pour une seconde. Les favoris du général, eux, n’ont pas bougé une oreille.

11 Jul 2025 - L'Équipe
ALEXANDRE ROOS

VIRE (CALVADOS) – C’était l’heure des premières chaleurs dans ce Tour de France et, avec elles, le retour en masse des slips de bain surles bords de route, au milieu de la campagne normande, un classique de juillet jamais démodé, toujours à la pointe de l’audace, un goût pour l’exhibitionnisme assezrépandu et quand même un poil inquiétant. Au milieu de cette foule immense et bigarrée, Kévin Vauquelin a lui aussi été pris par l’étreinte brûlante de la Grande Boucle, le champion français du début decette édition, chez lui à Bayeux hier matin, où les pancartes à sa gloire avaient poussé comme les champignons après la pluie.

Talent déjà reconnu, le Normand (24ans) grandit encore avec le Tour de France, son deuxième, et c’est une croissance accélérée. Le public apprend à le connaître, à l’apprécier, parce qu’il prend avec fraîcheur et naturel tout ce qui lui arrive, sa quatrième place au général, sa nouvelle popularité et les loufoqueries de la course comme cette montgolfière avec dessus sa tronche en géant hier à la sortie de Bayeux.

La pépite d’Arkéa-B&B Hotels s’acclimate également à son nouveau statut dans le peloton, à voir ses aspirations ligotées, et il brûlait d’envie de se lancer dans une grande aventure sur ces routes qu’il connaît par coeur, il a attaqué à plusieurs reprises, mais il n’y avait pas de bon de sortie pour lui hier. Les tickets gagnants étaient de toute manière rares, et surtout très chers, dans cette bataille de Normandie féroce, sur ces terres qui en ont connu d’autres en la matière, 90 km de baston pour que l’échappée parte enfin, 49 km avalés lors de la première heure, une moyenne de 46 km/h sur les 200 km où l’on n’a pas vu beaucoup de plat. Dément.

Un schéma sans doute appelé à se répéter

C’est sans doute un schéma appelé à se répéter dans ce Tour de France, maintenant que Tadej Pogacar a déjà mis une main sur la course, une lutte âpre pour avoir le droit d’exister, sous l’arbitrage de la formation du champion du monde et de celle de Jonas Vingegaard. Dans la côte de la Rançonnière, après une cinquantaine de kilomètres, le peloton avait totalement explosé, et c’est là que le bon coup commença à se dessiner. Dans la manoeuvre, pas vraiment de vainqueurs tirés au hasard par la loterie, mais du coriace.

Quinn Simmons, Ben Healy, Harold Tejada, Will Barta, bientôt rejoints par Mathieu Van der Poel, inimitable pour sentir lacourse, puis par Eddie Dunbar, Simon Yates et Michael Storer. Il y eut encore quelques tentatives d’hameçonner le bon wagon, Valentin Madouas et Mathieu Burgaudeau s’y essayèrent, mais ne parvinrent pas à boucher le trou et quand tous les aspirants fugueurs avaient perdu leur dernier souffle, les UAE de Tadej Pogacar baissèrent le rideau, ce qu’ils auraient aimé faire plus tôt.

Van der Poel paraissait pourtant taillé pour ce final

Une fois la victoire garantie à l’avant, le roi des punks Healy pouvait monter sur scène, un punk qui croit en revanche toujours qu’il y a un futur quand il se trouve dans une échappée. L’Irlandais enclencha à 43km de l’arrivée, seul, de l’arrière, à un moment et à un endroit où personne ne s’attendait à le voir décoller, une filouterie dont il est coutumier. C’était loin? Et alors, ce chien de refuge ne lâche jamais rien, se loupe rarement, redoutable finisseur.

L’Irlandais a beau avoir l’allure d’un forçat de la route, un pédalage en canard, chaplinesque, qui semble un immense bras d’honneur à l’obsession moderne pour l’aérodynamisme, il est incroyablement efficace et il avait préparé son affaire avec minutie. Surtout, cette mécanique désarticul é e a c o n c a s s é s e s c o mp a g n o n s d’échappée, même Storer et Simmons qui partirent sur ses talons dans la côte de Saint-Michel-de-Montjoie, à moins de 30km de l’arrivée, alors que l’écart tournait autour de la minute, mais en laissèrent deux de plus sur la ligne.

Une performance de grande classe, qui a noyé dans l’opération Van der Poel. LeNéerlandais paraissait taillé pour ce final, surtout avec ce qu’il avait montré à Boulognesur-Mer ou à Rouen, mais il a fini totalement sec. Il a raté l’occasion de gagner une deuxième étape, ce qu’il cherchait sans doute plus que le maillot jaune, même si de récupérer la tunique pour une seconde lui adonné le sourire. Il a eu l’air de dire qu’il nepensait pas pouvoir la garder bien longtemps, mais c’était à chaud, il avait encore les cuisses pleines de lactates, et il faudra voir ce qu’il a dans le réservoir aujourd’hui.

Mais on ne peut pas le rayer de la liste pour autant, car il s’est déjà imposé à Mûr-deBretagne dans la même configuration, avec la double ascension de la côte en 2021. C’est une arrivée pour lui, même s’il va devoir se refrotter à Pogacar et que les Visma vont peut-être s’activer. Hier, la formation de Vingegaard s’est employée pour placer un pion à l’avant, Victor Campenaerts, Wout Van Aert, Matteo Jorgenson et Simon Yates ont tour à tour mis de l’huile sur le feu en début d’étape.

Être devant mais pour faire quoi? S’ils visaient l’étape, c’est tout de même une mauvaise nouvelle sur leurs intentions, un début de renoncement. Dans le cas contraire, on ne voit pas en quoi cramer Simon Yates, un lieutenant qui sera bientôt utile en montagne, à l’avant dans une étape si dure, a aidé les desseins de leur leader, qui n’a pas bougé dans les dernières bosses. Le Tour de France est une histoire de classement, bien sûr, mais aussi de dynamique et la réponse des Frelons au lendemain de la claque du chrono de Caen est apparue bien faiblarde.

Il aurait fallu tenter de reprendre un peu la main plutôt que de laisser le poison de la défaite de mercredi continuer à se diffuser. Pogacar, lui, maîtrise tout cela. Le Slovène a tout fait pour laisser son maillot jaune à Van der Poel, pour cette minuscule seconde, mais sur la ligne d’arrivée, et même si cela ne changeait rien, il a aussi tout fait pour devancer Vingegaard.

***

LA BATTAGLIA DI NORMANDIA

KÉVIN VAUQUELIN - LA DOLCE FOLLIA

Cartelli, grida e il pieno sostegno del pubblico. Il leader del team Arkéa-B&B Hotels, quarto in classifica generale, scatena una vera follia ogni volta che percorre le strade del Tour. Oggi, nella tappa che arriva in cima alla côte de Mûr-de-Bretagne, il corridore della Normandia ha una grande carta da giocare. 

Il re dei punk Ben Healy ha vinto la tappa di Vire dopo una violenta battaglia sui toboga della Normandia, dove Mathieu Van der Poel ha ripreso per un secondo la maglia gialla. I favoriti della classifica generale non si sono mossi di un millimetro.

Il team Visma-Lease a bike si è alternato per aggiungere benzina al fuoco alla partenza della tappa.

11 lug 2025 - L'Équipe
ALEXANDRE ROOS

VIRE (CALVADOS) - Sono arrivati i primi giorni caldi del Tour de France e con essi il ritorno dei costumi da bagno ai bordi delle strade, nel bel mezzo della campagna normanna, un classico di luglio che non passa mai di moda, sempre all'avanguardia dell'audacia, un gusto per l'esibizionismo abbastanza diffuso e anche un po' preoccupante. In mezzo a questa folla immensa e colorata, anche Kévin Vauquelin è stato coinvolto nell'abbraccio ardente della Grande Boucle, il campione francese al via di questa edizione, ieri mattina a casa sua, a Bayeux, dove i cartelli in suo onore sono spuntati come funghi dopo la pioggia.

Già un talento riconosciuto, il 24enne normanno sta crescendo ancora di più con il Tour de France, il suo secondo. Il pubblico sta imparando a conoscerlo e ad apprezzarlo, perché prende tutto ciò che gli accade con freschezza e naturalezza, il suo quarto posto in classifica generale, la sua nuova popolarità e le buffonate della corsa, come la mongolfiera con la sua faccia gigante ieri alla periferia di Bayeux.

La pepita della Arkéa-B&B Hotels si sta anche acclimatando al suo nuovo status nel gruppo, vedendo le sue aspirazioni trattenute, e ardeva dal desiderio di intraprendere una grande avventura su queste strade che conosce a memoria, ha attaccato più volte, ma ieri per lui non c'era scampo. I biglietti vincenti erano comunque rari, e soprattutto molto costosi, in questa feroce battaglia di Normandia, su strade che vedevano molti altri in questo terreno, 90 km di lotta per la fuga per andare finalmente avanti, 49 km inghiottiti nella prima ora, una velocità media di 46 km/h sui 200 km in cui non si è vista molta pianura. Pazzesco.

Uno schema destinato a ripetersi

Uno schema che probabilmente si ripeterà in questo Tour de France, ora che Tadej Pogacar ha già messo le mani sulla corsa, un'aspra battaglia per il diritto di esistere, sotto l'arbitraggio della squadra del campione del mondo e di quella di Jonas Vingegaard. Sulla côte de la Rançonnière, dopo una cinquantina di chilometri, il gruppo era completamente esploso, ed è qui che la mossa buona ha iniziato a prendere forma. Nella manovra, non ci sono stati vincitori estratti a caso dalla lotteria, ma alcuni belli tosti.

Quinn Simmons, Ben Healy, Harold Tejada, Will Barta, presto raggiunti da Mathieu van der Poel, inimitabile nel "sentire" la gara, poi da Eddie Dunbar, Simon Yates e Michael Storer. Valentin Madouas e Mathieu Burgaudeau hanno tentato la sorte, ma non sono riusciti a colmare il divario e quando tutti gli aspiranti fuggitivi hanno esalato l'ultimo respiro, la UAE Emirates-XRG di Tadej Pogacar ha fatto calare il sipario, come avrebbe voluto fare prima.

Van der Poel sembrava tagliato per questo finale

Una volta assicurata la vittoria in testa, il re dei punk Healy ha potuto affrontare la tappa, un punk che crede ancora che ci sia un futuro quando si trova in fuga. L'irlandese (naturalizzato, ndr) si è mosso a 43 km dall'arrivo, da solo, dalle retrovie, in un momento e in un luogo in cui nessuno si aspettava che prendesse il largo, una mossa che ci ha abituato a fare. Era lontano? E poi, questo cane da rifugio non molla mai niente, e raramente sbaglia, è un formidabile finisseur.

L'irlandese può sembrare un guerriero della strada, con la sua pedalata a papera, chapliniana, che sembra un enorme insulto alla moderna ossessione per l'aerodinamica, ma è incredibilmente efficiente e aveva preparato il suo piano meticolosamente. Soprattutto, la sua meccanica disarticolata ha avuto la meglio sui rivali in fuga, persino Storer e Simmons, partiti alle sue calcagna sulla côte de Saint-Michel-de-Montjoie, a meno di 30 km dall'arrivo, quando il distacco era di circa un minuto, ma ne ha lasciati là altri due.

Una prestazione di classe che ha messo in ombra van der Poel. Il neerlandese sembrava tagliato per questo finale, soprattutto per ciò che aveva dimostrato a Boulogne-sur-Mer e a Rouen, ma ha concluso completamente a secco. Ha perso l'occasione di vincere una seconda tappa, cosa che probabilmente cercava più della maglia gialla, anche se riavere la maglia per una seconda volta lo avrebbe fatto sorridere. Sembrava dire che non pensava di poterla tenere a lungo, ma faceva caldo, le sue cosce erano ancora piene di lattato e dovremo vedere che cosa avrà nel serbatoio oggi.

Ma non si può ancora dire che avrà vinto a Mûr-de-Bretagne nella stessa configurazione, con la doppia scalata del 2021. È un arrivo per lui, anche se dovrà lottare per stare dietro Pogacar, e il team Visma-Lease-a-bike potrebbe darsi da fare. Victor Campenaerts, Wout Van Aert, Matteo Jorgenson e Simon Yates hanno aggiunto benzina sul fuoco all'inizio della tappa.

Stare davanti, ma per fare cosa? Se puntavano alla tappa, è comunque una brutta notizia sulle loro intenzioni, l'inizio di una rinuncia. Altrimenti, non si capisce come bruciare Simon Yates, un luogotenente che sarà presto utile in montagna, in testa a una tappa così dura, abbia aiutato i piani del loro leader, che non si è mosso sulle asperità finali. Il Tour de France è una questione di classifica, certo, ma anche di slancio e la risposta dei "Calabroni" all'indomani della cronometro di Caen è stata molto debole.

Avrebbero dovuto cercare di riprendere il controllo anziché lasciare che il veleno della sconfitta di mercoledì continuasse a diffondersi. Pogacar, invece, ha tutto sotto controllo. Lo sloveno ha fatto di tutto per "lasciare" la maglia gialla a van der Poel, per quel misero secondo, ma al traguardo, e anche se non ha fatto alcuna differenza, ha anche fatto di tutto per arrivare davanti a Vingegaard.

***

«Vauquelin, cen’est qu’une question de temps»

"Il y a une fraîcheur, une insouciance, 
une façon de courir décomplexée qui doit nous réjouir"

ROMAIN BARDET
ANCIEN COUREUR, VAINQUEUR DE 4 ÉTAPES SUR LE TOUR DE FRANCE, 2e EN 2016, 3e EN 2017 

«Il fut des années où l’on attendait la première victoire française sur le Tour de France pour s’enthousiasmer des performances de nos coureurs. Ce premier succès tricolore marquait notre position d’une nation parfois condamnée à évoluer en second rideau, au panache pour briller. Notre chauvinisme décomplexé trouve, en ce début d’édition, de nouvelles exaltations par la densité de coureurs français jouant tout devant. Sur un parcours particulièrement ouvert, sélectif sans être clivant, le talent des Français trouve un terrain propice à son avènement.

Les coups d’éclat laissent désormais place à la récurrence pour Kévin Vauquelin (24ans).

On a désormais un leader, capable de gagner du temps sur bon nombre de ses concurrents en contre-la-montre tout en étant un des meilleurs puncheurs du monde. Sa capacité à sauter dans la bonne bordure à Lille, à secouer le cocotier vers Boulogne ou à souffrir pour revenir devant vers Rouen prouve qu’il appartient désormais à la caste des potentiels vainqueurs de grands Tours du XXIe siècle. Sans doute pas pour cette année, mais ce n’est qu’une question de temps pour que sa puissance brute se polisse pour s’adapter à la haute montagne commel’a fait un Tom Dumoulin. Quatrième du général au surlendemain d’un long chrono plat, il va falloir éplucher longuement les archives pour retrouver une telle performance nationale. Désormais, notre jeune garde n’est plus condamnée à l’anticipation. On a un vivier avec également Romain Grégoire, Axel Laurance ou Louis Barré à même de jouer dans la cour d’un Julian Alaphilippe sur ces tracés explosifs.

Autre fait notable, retrouver Bruno Armirail, à 31ans, dans le top 5 d’un chrono du Tour mercredi montre également le niveau d’exigence désormais visé par les équipes françaises dans la discipline.

Il y a une fraîcheur, une insouciance, une façon de courir décomplexée qui doit nous réjouir.

Nos structures, en construisant minutieusement leurs effectifs, démystifient les complexes que nous pouvions parfois nourrir face aux mastodontes. Après une première respiration, hier, vers Vire sans Français aux avant-postes, on retrouve aujourd’hui une étape vers Mûr-de-Bretagne où ils trouveront encore un terrain à leur convenance, où on espère vibrer à les voir jouer les premiers rôles au milieu des “Fantastiques”.»

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“Vauquelin, è solo questione di tempo”.

"C'è una freschezza, una spensieratezza, 
un modo di correre senza esclusione di colpi che dovrebbe farci piacere".

ROMAIN BARDET
EX CORRIDORE, VINCITORE DI 4 TAPPE DEL TOUR DE FRANCE, 2° NEL 2016, 3° NEL 2017

"Ci sono stati anni in cui abbiamo aspettato la prima vittoria francese al Tour de France per entusiasmarci delle prestazioni dei nostri corridori. Quel primo successo francese ha segnato la nostra posizione di nazione a volte condannata a passare in secondo piano rispetto a chi ha voglia di brillare. All'inizio della corsa di quest'anno, il nostro sfacciato sciovinismo è stato ulteriormente esaltato dalla densità di corridori francesi in testa. Su un percorso particolarmente aperto, selettivo senza essere divisivo, il talento dei francesi sta trovando un terreno fertile.

Per Kévin Vauquelin (24), le imprese folgoranti hanno ormai lasciato il posto alla ricorrenza.

Ora abbiamo un leader capace di guadagnare tempo su molti dei suoi rivali nelle prove a cronometro, e allo stesso tempo di essere uno dei migliori puncheur al mondo. La sua capacità di saltare sul filo del rasoio a Lille, di scuotere la situazione verso Boulogne o di soffrire per tornare in testa verso Rouen dimostra che ora appartiene alla casta dei potenziali vincitori dei grandi Giri del XXI secolo. Probabilmente non quest'anno, ma è solo questione di tempo prima che la sua potenza grezza si affini e si adatti all'alta montagna come fece Tom Dumoulin. Quarto in classifica generale il giorno dopo una lunga tappa pianeggiante, dovremo scavare a fondo negli archivi per trovare una simile prestazione nazionale. D'ora in poi, la nostra giovane guardia non è più condannata all'attesa. Abbiamo un terreno fertile con Romain Grégoire, Axel Laurance e Louis Barré, tutti in grado di giocarsela alla pari con Julian Alaphilippe su questi percorsi esplosivi.

Un altro fatto degno di nota è che Bruno Armirail, all'età di 31 anni, si è classificato tra i primi 5 in una cronometro del Tour mercoledì, il che dimostra anche gli alti standard a cui le squadre francesi puntano ora in questa disciplina.

C'è una freschezza, una spensieratezza, un modo di correre rilassato di cui dovremmo essere felici.

Le nostre strutture, costruendo meticolosamente i loro numeri, demistificano i complessi che a volte potremmo nutrire di fronte ai colossi. Dopo una prima boccata d'aria fresca ieri a Vire, senza francesi al fronte, la tappa di oggi ci porta a Mûr-de-Bretagne, dove troveranno una sede adatta a loro e dove speriamo di emozionarci nel vederli protagonisti accanto ai “Fantastici”.

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