LA SURPRISE AKLIOUCHE
AKLIOUCHE Le rêve bleu
Le sélectionneur Didier Deschamps, qui avait déjà failli convoquer le jeune Monégasque en juin, en a fait sa surprise de la liste de rentrée.
Une technique et un volume de jeu appréciés par le staff des Bleus
28 Aug 2025 - L'Équipe
DAMIEN DEGORRE (avec R. Laf.)
LA SURPRISE AKLIOUCHE Quand l’auditoire guettait le nom d’Hugo Ekitike, c’est celui de Maghnes Akliouche qui est apparu, et en premier même, ordre alphabétique oblige, dans la liste des attaquants retenus par Didier Deschamps pour affronter l’Ukraine, le 5septembre, puis l’Islande, quatre jours plus tard, en matches de qualifications à la Coupe du monde 2026.
La surprise était moins liée à la présence du jeune Monégasque qu’à l’absence du néo-Red, auteur d’un début de saison prolifique avec son club (3 buts en 3 matches). Mais celui d’Akliouche n’est pas mal non plus (1 but en 2 rencontres), même s’il aurait pu se montrer plus efficace à Lille (0-1), dimanche, ce qui n’a pas échappé au sélectionneur d’ailleurs : «Maghnes a beaucoup de qualités sur le plan technique. Il reste la marge de progression à gagner certainement en efficacité mais il fait des choses très intéressantes.»
Les belles prestations du jeune Monégasque (23 ans) ne datent pas d’hier, cependant. La saison passée, déjà, Deschamps et son staff le suivaient avec attention et ils ont même été tentés de le convoquer lors du Final 4 de la Ligue des nations, au mois de juin, en même temps que Rayan Cherki. Une liste de 25 noms avait déjà été dressée et il semblait peu judicieux d’en rajouter un 26e.
Mais son tour allait venir. Surtout après un exercice 2024-2025 séduisant, quand bien même a-t-il connu un creux lors des trois derniers mois, au sortir de l’élimination en Ligue des champions face à Benfica (0-1, 3-3).
À la différence de son compère Eliesse Ben Seghir, qui a très vite explosé au plus haut niveau, Akliouche a connu une maturation plus lente avant d’étaler son talent. Ce n’est vraiment qu’à partir de la saison 2023-2024 qu’il s’est imposé comme une évidence en équipe première, à Monaco. Mais ce n’est pas parce qu’il jouait peu (13 matches seulement en 2022-2023, 6 titularisations) que ses dirigeants ne comptaient pas sur lui. À l’été 2023, lorsqu’ils ont vu que Lille essayait de le recruter, ils ont fermé la porte à double tour à un départ et lui ont garanti un temps de jeu plus consistant. Ils ne l’ont pas regretté.
Si Akliouche marque peu (7 buts la saison passée, toutes compétitions confondues), il est précieux à la dernière passe (10 décisives en L1 la même saison) et sait déséquilibrer les défenses lorsqu’il démarre du côté droit pour rentrer sur son pied gauche alors que le droit, pour le moment, lui sert essentiellement à monter dans le bus.
Le staff de l’équipe de France apprécie sa palette technique mais loue également son volume, qu’il trouve consistant pour un joueur offensif. La saison dernière, il aura sans doute été le Monégasque le plus régulier au sein d’une formation qui a traversé de nombreux trous d’air.
Suivi par les plus grands clubs européens
Sa cote, elle, n’a fait que grimper. Désormais, les clubs qui s’intéressent à lui font partie de l’élite européenne, du Paris-SG à Arsenal en passant par Manchester City et, plus récemment, l’Inter Milan qui, sitôt le coup de sifflet final du match de préparation contre Monaco terminé (1-2), le 8 août, a pris des renseignements sur Akliouche, qui avait ouvert le score.
La direction de la Principauté a fixé son tarif à 70 M€ pour le libérer des es trois dernières années de contrat, ce qui est une somme, quand même, pour un joueur qui manque un peu de stats et n’était pas encore international.
L’un des deux écueils pourrait être assez vite réglé, dans les deux prochaines semaines, ce qui balaiera la perspective de le voir porter un jour le maillot de l’Algérie, le pays de ses parents, qui lui faisait une cour assidue. De toute façon, Akliouche, finaliste des derniers Jeux Olympiques sous les ordres de Thierry Henry, ne rêvait que du maillot bleu, comme
L’Équipe l’avait annoncé le 21septembre 2024. Même s’il n’a été retenu en sélections de jeunes qu’à partir des U20, le natif de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), aurait été prêt à patienter encore un peu avant de rejoindre les A. Il est probable que le temps d’attente ne soit plus très long.
Une fois international français, il lui restera à consolider son statut, dans un secteur très concurrentiel, pour revenir à Clairefontaine et prendre ses habitudes jusqu’à la prochaine Coupe du monde, son rêve. Restera-t-il à Monaco, où il jouit de la confiance de son entraîneur et avec qui il participera de nouveau à la Ligue des champions ? Ou s’envolerat-il vers un club d’une autre envergure pour poursuivre sa progression ? Récemment, Akliouche a changé d’agent, estimant que ses chances de départ seraient plus grandes avec l’actuel représentant de Viktor Gyökeres.
Mais il n’est pas interdit de penser que la nouvelle de sa convocation en équipe de France redistribue les cartes de son avenir et l’incite à rester une année de plus dans son club formateur.
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Plus appelé depuis novembre 2023, le Turinois
Khephren Thuram fait son retour en équipe de France.
En mode compétition
Vingt-trois joueurs seulement, des absents qui peuvent perdre gros, une liste calquée sur le 4-2-3-1 : en sa dernière rentrée de sélectionneur, Didier Deschamps ne pense qu’à la Coupe du monde.
28 Aug 2025 - L'Équipe
VINCENT DULUC
C’est la quatorzième et dernière rentrée de Didier Deschamps à la tête de l’équipe de France, mais pour les émotions visibles, on repassera. Quand on lui a posé la question d’un sentiment particulier, hier, à la FFF, il l’a évacuée dans l’instant ( « Non, cela ne change rien » ) pour faire passer, plutôt, le message collectif qu’il avait manifestement préparé : « Je suis focalisé sur l’objectif devant nous : se qualifier pour la Coupe du monde. On fait comme si c’était acquis, mais j’ai payé assez cher, dans ma première vie, le sentiment de s’y voir avant d’y être. Faisons ce qu’il faut pour voir les USA. Il n’y a que six matches, et en septembre, les conditions ne sont pas optimales...»
En appui de son discours, et après qu’il avait très largement ouvert les portes, la saison dernière, sa liste confirme que le sélectionneur est passé en mode compétition. Alors qu’il pourra aller jusqu’à 26 si les Bleus se qualifient pour la Coupe du monde, il n’a retenu que 23 joueurs pour les deux rencontres de qualifications face à l’Ukraine et contre l’Islande. Changements bien moins nombreux d’un match à l’autre, entraînements plus faciles à organiser, espoirs à ne pas entretenir inutilement : les raisons ne manquent pas.
Dans cette liste remarquablement jeune, où le petit nouveau Maghnes Akliouche (23 ans) a le même âge que Lucas Chevalier et Michael Olise, mais se trouve plus âgé que Rayan Cherki, Malo Gusto, Bradley Barcola (22) et que Désiré Doué (20), la structure semble montrer une direction tactique assez claire: vu le nombre de milieux de terrain (cinq, avec Doué), Deschamps est parti pour étirer les promesses du 4-2-3-1.
Pavard et Kolo Muani, les grands perdants
Alors que l’arrivée de Khephren Thuram est une semi-surprise, mais récompense une montée en puissance italienne, il est possible, surtout, que quelques absents aient perdu beaucoup. Outre Corentin Tolisso, pour qui la porte ne semble pas vraiment entrouverte, et Olivier Giroud, qui l’avait refermée lui-même et que Deschamps a évoqué avec la même absence d’ambiguïté, le sélectionneur a justifié la nonsélection d’Hugo Ekitike par un profil exclusivement axial, quand Akliouche couvre plus largement l’attaque.
Mais sept joueurs présents à la Ligue des nations ne sont plus là (Randal Kolo Muani, Loïc Badé, Mattéo Guendouzi, Benjamin Pavard, Pierre Kalulu, Clément Lenglet et Warren Zaïre-Emery) et suscitent des explications différentes. Le raisonnement de Deschamps sur Pavard, à l’horizon bouché dans l’axe droit de la défense centrale (Dayot Upamecano, William Saliba, Ibrahima Konaté), est assez logique mais confirme un statut très fragile depuis longtemps, maintenant.
Zaïre-Emery, jugé « dans le dur » , devra peut-être redevenir titulaire au Paris-SG pour prétendre revenir, ce qui n’est pas demandé à Lucas Hernandez, qui n’est pas entré en jeu lors des deux matches du PSG où Luis Enrique a aligné ses titulaires, cet été. Kolo Muani, par exemple, reviendra probablement quand il rejouera, quand Guendouzi, régulièrement dans le groupe élargi, aura plus de chances d’aller à la Coupe du monde, peutêtre, si Deschamps emmène 26 joueurs. Mais on l’entend d’ici, et il n’a pas tort: d’abord, il faut se qualifier.
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Changement d’ère
À l’image du Lillois Ayyoub Bouaddi, déjà appelé à devenir un cadre avant de fêter ses 18 ans, l’équipe de France Espoirs entame une saison synonyme de passage de relais entre deux générations.
28 Aug 2025 - L'Équipe
ARTHUR VERDELET
S’il n’a pas encore fêté ses 18 ans, Ayyoub Bouaddi a déjà tout l’air d’un briscard chez les Espoirs. Le sélectionneur Gérald Baticle a reconnu « beaucoup de mouvements et plus de 50% de nouveaux appelés » parmi les 23 convoqués pour les deux rencontres du rassemblement de septembre, qui doit mener les Espoirs jusqu’à l’Euro 2027.
Exit les Castello Lukeba (Leipzig), Quentin Merlin (Rennes), Andy Diouf (Lens) ou encore les Nantais Johann Lepenant et Matthis Abline, éliminés en demi-finales de l’Euro par l’Allemagne (3-0), le 25 juin, et désormais trop âgés. Place à une génération s’étalant de 2004 à 2007 pour les deux plus jeunes : Bouaddi, 18 ans le 2 octobre, et son benjamin de neuf jours, Mohamed Kader Meïté (17 ans).
Retenu par le LOSC avant l’Euro, Bouaddi retrouve les Bleuets comme Jérémy Jacquet et Leny Yoro. Trois joueurs appelés à changer de statut. « On ne repart pas d’une feuille blanche, estime Baticle (56 ans le 10 septembre), prolongé jusqu’en 2027. On a déjà utilisé beaucoup de joueurs, qui étaient surclassés. On a un noyau de joueurs qui vont devenir des leaders, des anciens et vont véhiculer des principes de jeu et de vie. » Tous deux âgés de 20 ans, le gardien de Toulouse Guillaume Restes (21 sélections avec les JO) et l’attaquant de Tottenham Mathys Tel (15 sélections, 7 buts) en font également partie. Comme le box-to-box Rennais Djaoui Cissé (21 ans), brillant à l’Euro.
Zaïre-Emery pas convoqué
À eux d’encadrer les nouveaux venus, dont font partie le Nantais Louis Leroux, l’Auxerrois Kévin Danois, ou encore l’exilé en Arabie saoudite, Saïmon Bouabré, qui rejoint chez les Bleuets son nouveau coéquipier au Neom SC, Nathan Zézé.
Pas de Warren Zaïre-Emery (19 ans), en revanche. Non convoqué par Didier Deschamps, le milieu du Paris-SG reste éligible, mais un retour par une case qu’il n’a que rapidement côtoyée en 2023 sonnerait comme une punition dans son cas. « Warren fait face à une concurrence très élevée et a moins de temps de jeu, a justifié Deschamps. Qu’il garde confiance en lui. Il a eu une ascension précoce. Je ne vais pas dire qu’il est dans le dur, mais le fait de moins jouer, ça ne l’aide pas.»
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LA SORPRESA AKLIOUCHE
AKLIOUCHE - Il sogno blu
Il Ct Didier Deschamps, che aveva già "quasi" convocato il giovane monegasco a giugno, lo ha inserito a sorpresa nella lista di inizio stagione.
Una tecnica e un volume di gioco apprezzati dallo staff dei Bleus.
28 agosto 2025 - L'Équipe
DAMIEN DEGORRE (con R. Laf.)
Mentre il pubblico era in attesa del nome di Hugo Ekitike, è apparso quello di Maghnes Akliouche, addirittura al primo posto, in ordine alfabetico, nella lista degli attaccanti selezionati da Didier Deschamps per affrontare l'Ucraina il 5 settembre e poi l'Islanda quattro giorni dopo, nelle partite di qualificazione ai Mondiali del 2026.
La sorpresa era legata meno alla presenza del giovane monegasco che all'assenza del neo-Reds, autore di un inizio di stagione prolifico con il suo club (3 gol in 3 partite). Ma neppure quella di Akliouche è male (1 gol in 2 partite), anche se avrebbe potuto essere più efficace a Lille (0-1) domenica, cosa che non è sfuggita al selezionatore: «Maghnes (Akliouche) ha molte qualità dal punto di vista tecnico. C'è sicuramente margine di miglioramento in termini di efficacia, ma sta facendo cose molto interessanti».
Le ottime prestazioni del giovane monegasco (23 anni) non sono però una novità. Già nella scorsa stagione, Deschamps e il suo staff lo seguivano con attenzione e hanno persino pensato di convocarlo per le Final 4 della Nations League, a giugno, insieme con Rayan Cherki. Era già stata stilata una lista di 25 nomi e non sembrava opportuno aggiungerne un ventiseiesimo.
Ma il suo momento sarebbe arrivato. Soprattutto dopo la sua seducente stagione 2024-2025, seppure un po' in calo negli ultimi tre mesi, dopo l'eliminazione dalla Champions League contro il Benfica (0-1, 3-3) .
A differenza del suo compagno Eliesse Ben Seghir, esploso molto rapidamente ai massimi livelli, Akliouche ha avuto una maturazione più lenta prima di mostrare il suo talento. È stato solo dalla stagione 2023-2024 che si è imposto come una certezza nella prima squadra del Monaco. Ma non è perché giocava poco (solo 13 partite nel 2022-2023, 6 da titolare) che i suoi dirigenti non contavano su di lui. Nell'estate del 2023, quando hanno visto che il Lille stava cercando di ingaggiarlo, ne hanno blindato a doppia mandata la partenza e gli hanno garantito un miniutaggio più consistente. Non se ne sono pentiti.
Sebbene segni poco (7 gol nella scorsa stagione, fra tutte le competizioni), Akliouche è prezioso nell'ultimo passaggio (10 decisivi in L1 nella stessa stagione) e sa sbilanciare le difese quando parte dalla destra per rientrare con il piede sinistro, mentre il destro, per il momento, gli serve essenzialmente per salire sull'autobus.
Lo staff della nazionale francese ne apprezza la tecnica, ed elogia anche il suo volume di gioco, che trova continuo per essere un giocatore offensivo. La scorsa stagione è stato il più continuo del Monaco in una formazione che ha attraversato parecchi momenti difficili.
Seguito dai più grandi club europei
La sua quotazione non ha fatto che salire. Ora i club che si interessano a lui fanno parte dell'élite europea, dal Paris-SG all'Arsenal, passando per il Manchester City e, più recentemente, l'Inter che, subito dopo il fischio finale dell'amichevole prestagionale contro il Monaco (1-2), l'8 agosto, ha chiesto informazioni su Akliouche, che aveva aperto le marcature.
La dirigenza del Principato ha fissato il suo prezzo a 70 milioni di euro per liberarlo dagli ultimi tre anni di contratto, una cifra comunque notevole per un giocatore che non ha statistiche eccezionali e non ha ancora giocato in nazionale.
Uno dei due ostacoli potrebbe essere risolto abbastanza rapidamente, nelle prossime due settimane, il che spazzerebbe via la prospettiva di vederlo indossare un giorno la maglia dell'Algeria, il Paese dei suoi genitori, che lo corteggiava assiduamente. In ogni caso, Akliouche, finalista alle ultime Olimpiadi sotto la guida di Thierry Henry, sognava solo la maglia blu, come annunciato da L'Équipe il 21 settembre 2024. Anche se è stato selezionato nelle nazionali giovanili solo a partire dagli Under 20, il nativo di Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) sarebbe stato disposto ad aspettare ancora un po' prima di entrare in nazionale A. È probabile che l'attesa non sarà molto lunga.
Una volta diventato giocatore della nazionale francese, dovrà consolidare il suo status in un settore molto competitivo per tornare a Clairefontaine e riprendere le sue abitudini fino al prosismo mondiale, il suo sogno. Rimarrà al Monaco, dove gode della fiducia del suo allenatore e con cui parteciperà di nuovo alla Champions League? O volerà verso un club di altro livello per continuare la propria crescita? Recentemente, Akliouche ha cambiato agente, ritenendo che le sue possibilità di partenza sarebbero state maggiori con l'attuale rappresentante di Viktor Gyökeres (la HCM Sports Management, ndr).
Ma non è da escludere che la notizia della sua convocazione nella nazionale francese possa ridistribuire le carte del suo futuro e spingerlo a rimanere un altro anno nel club che lo ha formato.
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Non convocato dal novembre 2023, lo juventino Khephren Thuram torna nella nazionale francese.
In modalità competizione
Solo ventitré giocatori, assenti che rischiano di perdersi molto, una lista modellata sul 4-2-3-1: al suo ultimo ritorno come Ct, Didier Deschamps pensa solo ai Mondiali.
28 agosto 2025 - L'Équipe
VINCENT DULUC
È il quattordicesimo e ultimo ritorno di Didier Deschamps alla guida della nazionale francese, ma per quanto riguarda le emozioni visibili, ci riproveremo. Quando ieri alla FFF (la Federcalcio francese, ndr) gli è stata posta la domanda su un sentimento particolare, l'ha subito liquidata (“No, non cambia niente”) per trasmettere piuttosto il messaggio collettivo che aveva chiaramente preparato: "Sono concentrato sull'obiettivo che abbiamo davanti: qualificarci per il mondiale. Facciamo finta che sia già cosa fatta, ma nella mia prima vita ho pagato a caro prezzo il fatto di sentirmi già arrivato prima ancora di esserci. Facciamo quello che serve per arrivare negli Stati Uniti. Mancano solo sei partite e a settembre le condizioni non sono ottimali...».
A sostegno delle sue dichiarazioni, e dopo aver aperto ampiamente le porte la scorsa stagione, la sua lista conferma che il selezionatore è passato alla modalità competizione. Sebbene possa arrivare fino a 26 giocatori se i Bleus si qualificheranno per il mondiale, ne ha selezionati solo 23 per le due partite di qualificazione contro l'Ucraina e l'Islanda. Meno cambiamenti da una partita all'altra, allenamenti più facili da organizzare, speranze da non alimentare inutilmente: i motivi non mancano.
In questa lista straordinariamente giovane, in cui il nuovo arrivato Maghnes Akliouche (23 anni) ha la stessa età di Lucas Chevalier e Michael Olise, ma è più grande di Rayan Cherki, Malo Gusto, Bradley Barcola (22) e Désiré Doué (20), la struttura sembra mostrare una direzione tattica abbastanza chiara: dato il numero di centrocampisti (cinque, con Doué), Deschamps è pronto a sfruttare le promesse del 4-2-3-1.
Pavard e Kolo Muani, i grandi sconfitti
Mentre l'arrivo di Khephren Thuram è una semi-sorpresa, ma premia la sua crescita italiana, è possibile, soprattutto, che alcuni assenti abbiano perso molto. Oltre a Corentin Tolisso, per il quale la porta non sembra davvero socchiusa, e Olivier Giroud, che l'aveva chiusa lui stesso e che Deschamps ha menzionato con la stessa mancanza di ambiguità, il Ct ha giustificato la mancata convocazione di Hugo Ekitike con un profilo esclusivamente centrale, mentre Akliouche copre più ampiamente il fronte offensivo.
Ma sette giocatori che erano stato presenti in Nations League ora non ci sono più (Randal Kolo Muani, Loïc Badé, Mattéo Guendouzi, Benjamin Pavard, Pierre Kalulu, Clément Lenglet e Warren Zaïre-Emery) e suscitano spiegazioni diverse. Il ragionamento di Deschamps su Pavard, con un orizzonte chiuso nella fascia destra della difesa centrale (Dayot Upamecano, William Saliba, Ibrahima Konaté), è abbastanza logico, ma conferma uno status molto fragile ormai da tempo.
Zaïre-Emery, giudicato “in difficoltà”, potrebbe dover tornare titolare nel Paris-SG per poter aspirare al ritorno, cosa che non è richiesta a Lucas Hernandez, che quest'estate non è sceso in campo nelle due partite del PSG in cui Luis Enrique ha schierato i titolari. Kolo Muani, ad esempio, tornerà probabilmente quando giocherà di nuovo, mentre Guendouzi, regolarmente presente nella rosa allargata, avrà più possibilità di andare ai Mondiali, forse, se Deschamps porterà 26 giocatori. Ma lo sentiamo da qui, e non ha torto: prima bisogna qualificarsi.
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Cambio di era
Come Ayyoub Bouaddi del Lille, già chiamato a diventare un punto di riferimento prima di compiere 18 anni, la nazionale Under 21 francese inizia una stagione che segna il passaggio di testimone tra due generazioni.
28 agosto 2025 - L'Équipe
ARTHUR VERDELET
Sebbene non abbia ancora compiuto 18 anni, Ayyoub Bouaddi sembra già un veterano nella nazionale Under 21. Il selezionatore Gérald Baticle ha riconosciuto «molti cambiamenti e oltre il 50% di nuovi convocati» tra i 23 giocatori chiamati per le due partite del raduno di settembre, che dovrebbe portare gli Espoirs agli Europei del 2027.
Escono di scena Castello Lukeba (Lipsia), Quentin Merlin (Rennes), Andy Diouf (Lens) e i nantesi Johann Lepenant e Matthis Abline, eliminati nelle semifinali degli Europei dalla Germania (3-0) il 25 giugno e ormai troppo anziani. Lascia spazio a una generazione che va dal 2004 al 2007 per i due più giovani: Bouaddi, 18 anni il 2 ottobre, e il suo beniamino di nove giorni, Mohamed Kader Meïté (17 anni).
Prelevato nel Lille prima degli Europei, Bouaddi ritrova i Bleuets come Jérémy Jacquet e Leny Yoro. Tre giocatori chiamati a cambiare status. «Non partiamo da zero», afferma Baticle (56 anni il 10 settembre), il cui contratto è stato prolungato fino al 2027. «Abbiamo già utilizzato molti giocatori che erano sotto età. Abbiamo un nucleo di giocatori che diventeranno leader, veterani e trasmetteranno i princìpi di gioco e di comportamento.» Entrambi ventenni, anche il portiere del Tolosa Guillaume Restes (21 presenze con la nazionale olimpica) e l'attaccante del Tottenham Mathys Tel (15 presenze, 7 gol) ne fanno parte. Come il centrocampista box-to-box del Rennes Djaoui Cissé (21 anni), brillante agli Europei.
Zaïre-Emery non convocato
Spetterà a loro guidare i nuovi arrivati, tra cui Louis Leroux del Nantes, Kévin Danois dell'Auxerre e Saïmon Bouabré, esiliato in Arabia Saudita, che si unisce ai Bleuets al suo nuovo compagno di squadra al Neom, Nathan Zézé.
Non ci sarà invece Warren Zaïre-Emery (19 anni). Non convocato da Didier Deschamps, il centrocampista del Paris-SG rimane eleggibile (per la Under 21, ndr), ma nel suo caso un ritorno in una selezione che ha frequentato solo brevemente nel 2023 suonerebbe come una "punizione". «Warren deve affrontare una concorrenza molto agguerrita e ha meno minutaggio», ha spiegato Deschamps. «Deve mantenere la fiducia in se stesso. Ha avuto un'ascesa precoce. Non voglio dire che sia in difficoltà, ma il fatto di giocare meno non lo aiuta».

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